jeudi 30 mars 2017

SI ON M'ECOUTAIT

SI ON M’ECOUTAIT

J’ai tellement encore à dire,
mes souvenirs se bousculent,
ils  voudraient bien sortir,
mais je n’ai que ma plume
pour vous les offrir.
Alors, j’imagine :
un grand feu de bois
et tous mes amis,
autour de moi.

Je leurs raconterai
mes belles rencontres,
celles que j’ai gardées
et jamais dévoilées.
Je leurs dirai comment,
en prenant mon temps,
vivaient mes grands-parents.
Je leur raconterai,
l’ histoire
de ma grand-mère,
celle où elle devait mesurer
la distance entre la terre
et le ciel azuré.

Je pourrai même leur
avouer
l'état de mes caresses
et de mes baisers.

Ils vont bien s'amuser,
lorsque je dévoilerai
tous
mes petits secrets.

Si on m’écoutait
je n’arrêterai jamais
de raconter…..

ORSO LE 5 MARS 2017








CHERS AMIS

CHERS AMIS

Avez-vous, comme moi,
le matin, à l’aurore,
avez-vous pris le temps
de rêver,
lorsque le soleil,
dans sa belle robe,
se levait.
Avez-vous eu ce frisson
de bonheur,
devant ses  couleurs ?

Il fallait se lever tôt,
avant qu’il arrive,
pour voir pointer
son dos rond,
à l’horizon.
Puis, il s’élevait lentement,
vers le ciel,
pour illuminer la Nature,
qui attendait son réveil.
J’étais seul devant ce
spectacle,
j’avais gardé ce souvenir
pour vous l’offrir.

Chers amis, puis-je vous
donner un conseil :
levez-vous, un matin,
arrêtez votre sommeil,
allez admirer 
le soleil, à son réveil.


ORSO LE 30 MARS 2017



mercredi 22 mars 2017

MES PETITS SOMMEILS

MES PETITS SOMMEILS

Ils sont petits car ils sont courts,
je dis souvent que je dors vite,
les gens me regardent toujours,
cherchant comment
on peut dormir rapidement.

C’est une technique nouvelle,
elle n’existait pas avant,
je l’ai trouvé à mon réveil,
avec son mode d’emploi.

J’ai bien lu, bien compris,
comment je devais opérer
pour que mes petites nuits,
suffisent  pour récupérer.

C’est une révolution,
c’est fantastique,
il y a tellement de gens
qui voudraient dormir vite.

Interdiction de la prescrire
pour les enfants, moins de
dix-huit ans,
car eux ont besoin de dormir
longtemps.

Il y aura, pour les dames,
un mode d’emploi spécial,
car il faut qu’elles dorment
et qu’elles rêvent, leur idéal.

Pour tous renseignements :
Orso est là.

LE 21 MARS 2017






mardi 21 mars 2017

LE JARDIN


LE JARDIN

Que cherchez-vous, monsieur ?
on m’a dit que dans ce jardin,
il y avait un poète !
C’est ce monsieur là-bas,
assis sur le banc,
celui qui penche la tête.

Pardon, monsieur,
on m’a dit que vous écrivez
des poésies ?
cela m’arrive quelques fois.
Je voudrai que vous en
écriviez une pour moi !
Ce n’est pas si facile,
j’ai besoin de savoir,
c'est pour une jeune fille;
pourrais-je la voir ?
C’est cette demoiselle,
là-bas, assise sur le banc,
voyez comme elle est belle !!
Je voudrais l’approcher,
je voudrais lui parler,
je voudrais lui réciter :
un poème enflammé.

Je vous accompagne,
je parlerai pour vous,
je lui dirai, Madame :
ce monsieur vous aime,
comme un fou.

Elle a levé ses beaux yeux
vers le ciel,
hélas, messieurs, je ne vois
pas du tout.
Je lui ai pris sa main
dans la mienne,
 elle était tiède,
elle n'a rien dit;
je n’avais plus besoin
de poésies…….

ORSO LE 21 MARS 2017













lundi 20 mars 2017

MON VENT

MON VENT

Pas celui des ouragans,
des tempêtes,
pas celui qui fait
plier les hauts sapins,
pas celui qui  gonfle
les voiles,
le mien il est doux et câlin.
Il m’accompagnait toujours,
il semblait m’attendre,
il ondulait les blés verts,
 cette herbe tendre,
la faisant danser
dans une valse Viennoise.

Il caressait ma joue,
pour me dire bonjour.
Il chantait une mélodie,
lorsque il sifflait
à travers les taillis,
il poussait de petits cris,
par moments,
comme une brebis
appelant son petit.
Il avait un pouvoir magique :
il m’offrait ses parfums
et sa douce musique
qui arrivait de loin.

Je pense souvent au vent,
celui que soufflait là-haut,
car celui que j’entends,
maintenant, semble
triste et méchant……….

ORSO LE 19 MARS 2017

samedi 18 mars 2017

NOTRE CHAMP DE BATAILLES



C’était un grand champ,
vieux jardin abandonné,
où tous les enfants
venaient  y jouer.

Il y avait le squelette
dans vieil amandier,
qui tous les printemps
risquait une fleur,
il y avait dans ce champs :
des rires et des pleurs.
Même l’hiver sous la neige,
lorsque il changeait de couleur,
c’était des batailles,
c’était le bonheur.

J’ai voulu revoir cet endroit,
gardé en mémoire,
je suis retourné voir :
notre champs de batailles.

J’ai cherché longtemps,
avant de le retrouver,
il n’y avait plus de champs,
plus de vieil amandier,
que des maisons,
tout un beau quartier.

Voyant ma déception,
un vieux monsieur
il est venu vers moi,
que cherches-tu Paul?
j’étais là avec toi,
te souviens-tu de moi?.
tu ne me reconnais pas?
je suis François,
c’était le bon temps…..

ORSO LE 18 MARS 2017









vendredi 17 mars 2017

MA TIRELIRE

MA TIRELIRE


Quel joli nom, pour un enfant,
ma maman me l’a offerte,
le jour de mes 6 ans,
elle était en porcelaine,
brillait de mille feux,
elle m’a dit : tu pourras
y glisser ton argent
et ce que tu veux.

Lorsque on me donnait
des pièces blanches  trouées,
même une qui  brillait,
c’était mon parrain,
pour me récompenser,
je courrais vers ma
tirelire, pour les conserver.
J’y mettais même
les bons points,
que j’avais gagnés,
j’aurai voulu y mettre
plein de choses,
mais le trou était
trop petit.

Le jour de mes dix ans,
elle était pleine,
ne pouvant plus rien
mettre dedans,
ma mère a dit :
il faut la  casser maintenant.
J’ai retenu son geste,
elle était si jolie,
elle m’a dit arrête,
c’est fini.

Tout mon trésor s’est répandu
sur la table,
les pièces, les bons points,
il y avait même :
une croûte de pain.

Lorsque je serai plus grand,
j’offrirai la même tirelire
à mon enfant.

Orso le 16 mars 2017




mardi 14 mars 2017

LA BOITE MAGIQUE

LA BOITE MAGIQUE

Que faites-vous de vos heures,
de vos jours, de vos ans,
je vous regarde
assis sur ce banc….

Savez-vous qu’il existe
une boite docile,
qui répond à toutes
vos questions !!!
elle est discrète
et prendrai peu de place
dans votre salon.

Elle peut venir chez vous,
sans aucune condition,
elle serai là, nuits et jours,
pour répondre à vos questions.

Vous pourrez, avec elle,
dialoguer  avec vos amis,
vous pourrez écrire même,
comme moi, des poésies.

Si vous avez encore
un doute,
venez chez moi,
j’en ai une qui m’écoute.
Vous pourrez toujours
retourner
sur ce banc,
mais vous n’y resterez
pas longtemps.

ORSO LE 13 MARS 2017

dimanche 12 mars 2017

C'ETAIT AVANT

C’ETAIT AVANT…..
Il y avait des drogueries,
qui ne vendaient pas
de la drogue,
des épiceries où il n’y
avait pas que des épices,
on pouvait y trouver :
des anchois des Tropiques,
des gros carrés de savon
et tout ce qu’il fallait
pour manger à la maison.

Il y avait des vitriers,
avec des vitres sur
leur dos
et mon gentil voisin
qui se levait tôt
et nous chantait
le répertoire de Tino,
la bohémienne vendait :
du fil et des aiguilles
et même vous  disait,
gratuitement,
la bonne aventure.

il y avait le tondeur de chien
qui cliquetait son gros ciseau
et tous les cabots
se cachaient aussitôt.
Il y avait des enfants,
qui jouaient dans la rue
avec leurs joues roses
et leurs cranes tondus.
….
Je pense à cette époque,
que j’ai bien connue,
j’ai 90 ans et j’étais,
avec eux, dans la rue.

ORSO LE 12 MARS 2017

vendredi 10 mars 2017

MA BELLE INCONNUE

Ma belle inconnue
Ho! toi, ma belle inconnue,
qui, tous les matins passe,
dans ta robe bleu et 
les cheveux au vent,
je suis caché, je te regarde
et je pense:
tu es la plus belle pour moi.

Je ne sais pas où tu vas,
avec ton visage gracieux,
j'écoute tes pas,
je ferme les yeux.

J'essaye de m'endormir,
recherchant ton visage,
ta robe couleur d'azur
et ton petit bagage.

Lorsque, enfin je m'endors,
tu arrives dans mes rêves,
je revoie tes cheveux d'or
et ta démarche légère.

Un jour, j'aurai l'audace,
j'y pense quelques fois,
mais, aurais-je une chance,
tu es tellement belle pour moi.

Lorsque mon miroir
reflète mon visage,
il me dit,
car on se parle parfois:
ne la regarde plus,
elle est trop jeune pour toi.

ORSO LE 10 MARS 2017


lundi 6 mars 2017

LES RESPONSABLES

LES RESPONSABLES

Où sont les responsables
de la télévision ?
Où sont ceux qui décident
 la programmation ?
Sans doute, ils se cachent,
ils ont honte quelque part,
de voir ce qui se passe,
dans les bureaux, les couloirs.
Qui décide, qui commande,
qui laisse faire,
qui est le patron de cette
de cette grande Maison ?
LA PUBLICITE à profitée
de ce grand désordre,
elle s’est infiltrée,
elle a fermé la porte
aux variétés.
Depuis, on ne voie
plus qu’elle,
elle envahi l’écran,
à qui paye-t-elle ?
où va son argent ?


ORSO


samedi 4 mars 2017

LES POETES

LES POETES

Je ne prétends pas être
un vrai poète,
poète  digne de ce nom,
je veux simplement
transmettre   mes émotions.
J’avoue que j’y mets la forme,
avec des mots que je marient,
je ne vends rien, je donne,
à tous mes amis.
Tous mes écrits s’envolent,
au grès des grands vents,
je ne vends rien, je donne
à celui qui attend.
J’écris tous les jours
un petit texte,
il s’envole aussitôt
par la fenêtre.
Je lis aussi la belle poésie,
celle de Victor Hugo,
je vous conseille aussi :
Clément Marot.
Je ne prétends pas
être un vrai poète,
mais j’ai la joie
d’écrire  mes textes.
Que je sois poète
 où troubadour,
je continue d’écrire
tous  les jours.

Celui qui tient les comptes,
m’a dit, ce matin :
ils sont 32.000 à te lire,
tu es sur le bon chemin.


ORSO LE 3 MARS 2017