MON VENT
Pas celui des ouragans,
des tempêtes,
pas celui qui fait
plier les hauts sapins,
pas celui qui
gonfle
les voiles,
le mien il est doux et câlin.
Il m’accompagnait toujours,
il semblait m’attendre,
il ondulait les blés verts,
cette herbe
tendre,
la faisant danser
Il caressait ma joue,
pour me dire bonjour.
Il chantait une mélodie,
lorsque il sifflait
à travers les taillis,
il poussait de petits cris,
par moments,
comme une brebis
appelant son petit.
Il avait un pouvoir magique :
il m’offrait ses parfums
et sa douce musique
qui arrivait de loin.
Je pense souvent au vent,
celui que soufflait là-haut,
car celui que j’entends,
maintenant, semble
triste et méchant……….
ORSO
LE 19 MARS 2017
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