dimanche 26 janvier 2014

ILS SONT TOUS LA

ILS SONT TOUS LA
 
,
 
Mon coin favori pour écrire,
c'est ce petit ruisseau,
assis sur une pierre,
j'ai mon reflet dans l'eau.
 
Pendant que j'écrivais,
Jeannine est apparue:
on m'a dit que tu étais
revenu,
regarde qui est là,
Claudine et Hélène,
avec leurs sourires.
 
Regarde encore, elle
arrive de Paris,
c'est Valérie,
Ta sœur est là aussi.
 
Elles ont appris ton retour,
voici Sophie et Nicole,
elles sont là toujours,
pour te prouver
leur amour.
 
Elles vont toutes venir,
Chantal, Jacquie, Annie
et peut être Henry aussi.
 

 
Ce que je viens d'écrire,
c'est le rêve de ma vie,
me retrouver et rire,
avec tous mes amis.
 
Orso le 26 juillet 2013

RECHERCHE 2

Essayez de me reconnaitre,
je suis dans la classe de tailleurs
au lycée technique Rouvière,

en 1942.
Bon courage et à bientôt.
Orso



mardi 21 janvier 2014

BONHEUR

BONHEUR
 
 
N'attendez pas le bonheur,
assis devant votre porte,
il n'arrive jamais seul,
allez à sa rencontre.
 
Guidez-le, en le tenant
par la main,
pour arriver chez vous,
montrez-lui le chemin.
 
Attention, il est fragile,
il ne faut pas, surtout,
l'installer
m'importe où.
 
Il lui faudra un coin
près du feu l'hiver,
ouvrez-lui la fenêtre
quand viendra la chaleur.
 
Il va se laisser faire,
se laissera dorloter,
mais, il vous fera rire
et vous fera chanter.
 
Attention, il est fragile,
mais pour être heureux,
il est bien utile.
 
Orso le 20 novembre 2013
 
 


lundi 20 janvier 2014

TOUS MES AMIS

MES AMIS
 
Bonjour, monsieur le poète,
je vous ai reconnu
en voyant votre plume,
vous êtes le bienvenu.
 
Voici mes compagnons:
Lui, c'est Vagabond,
il erre sur les chemins,
Je vous présente Ermite,
son bâton à la main,
Je suis le plus vieux,
je veille sur eux.
 
Votre place est parmi nous,
il nous fallait un poète,
restez avec nous,
notre équipe est complète.
 
Nous allons changer
le monde, avec nos idées,
chanter, à la ronde,
nos jolis couplets.
 
Tous viendront nous voir,
nous écouter,
nous apportons la joie
dans ce pays troublé.
 
La joie, c'est la gaité
qui se dégage,
lorsque l'amitié
se partage.
 
Orso le 12 aout 2013
 



A YVES

A YVES MONTANT
 
 
Arrêtez donc de mourir,
vous qui êtes la France,
ne les laissez pas partir
car nul ne les remplace.
 
Yves, tu nous a quitté,
comme une feuille morte,
sans bruit, d'un pas léger,
avec ce que tu emportes.
 
 
 
 
Avant toi, d'autres amis,
 Georges, Lino,
Coluche, Bourvil et d'autres,
sont partis, trop tôt
par la petite porte.
 
Chacun avait son espace,
dans ce merveilleux pays,
leurs cœurs, leur voix, j'en passe,
 
Quel vide il reste mes amis.
 
Orso le 10 novembre 1998
 
J'ai écris ce poème, le jour de sa mort,
il était, pour moi,
un homme formidable.
 

dimanche 19 janvier 2014

MES NUITS

MES NUITS
Que mes nuits sont longues,
sans mon sommeil,
que les minutes qui s'écoulent
sont lentes,
regardant mon réveil.
 
Même si quelques heures
me servent pour écrire,
il m'en reste encore
pour ne rien dire.
 
Je me lève, je marche,
je me recouche,
j'ai chaud, j'ai froid,
je bois.
 
J'attends que la nuit finisse,
elle me fait peur,
j'attends, que je puisse
dormir quelques heures.
 
Je pourrais même ronfler,
car je dors seul,
vous avez deviné:
 
je manque de sommeil.
 
Orso le 4 février 2013


LE LION ET LA SOURIS

IL ETAIT UNE FOIS
 
Ainsi commencent les histoires,
la mienne, aujourd'hui,
va raconter celle
d'un lion et d'une souris.
 
 
 
 
Cela se passe en Afrique,
cet immense pays,
un lion vivait sans risque
et sans soucis.
 
Une petite souris,
pesant quelques grammes,
voulant vivre aussi
dans cette savane,
s'avançait lentement,
sans faire trop de bruit,
car le lion était maître
chez lui.
 
Elle voulait, simplement,
 attraper ces beaux fruits,
qui, malheureusement
tombaient près de lui.
 
Le croyant endormi,
elle avançait sa patte,
 voulant  les saisir,
le lion suivait ses gestes,
à travers ses longs cils
 
et laissait faire la bête
avec un  petit sourire.
 
Orso le 18 janvier 2014
 


AVEC MA POESIE

AVEC MA POESIE
Vous avez remarqué, mes amis,
qu'avec la poésie
je fais parler les enfants,
les oiseaux, les fourmis,
j'ai fait parler le lion,
la cigale, l'âne et la colombe,
j'ai fais parler tout le monde.



Lorsque je vous disais,
qu'elle permettait tout,
j'en ai profité,
j'en ai même abusé.
Les innocentes paroles
sont venus des enfants,
lorsqu'ils demandaient,
comment c'était avant.
Il n'y a pas que les enfants
qui veulent tout savoir,
nous les parents,
nous perdons espoir.
J'aimerai bien faire parler,
nos dirigeants,
pour leurs demander:

où allons-nous maintenant?


Orso le 18 janvier 2014









vendredi 17 janvier 2014

MON PARRAIN

MON PARRAIN
La coutume, en Corse, comme surement dans d'autres endroits, voulait que l'on appelle  les enfants qui naissaient du prénom des grands-parents en leur mémoire.
Donc, lorsque ma grande sœur Sophie est née, on la prénommée Sophie, le prénom de la mère de mon père.
lorsque mon frère Dominique est né on l'a prénommé Dominique, le prénom du père de mon père.
Lorsque mon frère Jean est né, on l'a prénommé Jean-Etienne, le prénom du père de ma mère.
Lorsque ma sœur Ursule est née, on l'a prénommée Ursule, le prénom de la mère de ma mère.
Lorsque je suis né, il fallait trouver un " parrain ", mon père avait un cousin germain qui habitait le village voisin, qui se prénommait: Ours Paul et je fut baptisé Ours Paul.
Lorsque je suis revenu au village, j'avais 10 ans, mon "  parrain " ayant apprit mon arrivée est venu voir ma mère pour lui demander, s'il pouvait venir me chercher le lendemain pour déjeuner avec toute la famille. Bien sur, ma mère accepta.
Je fut reçu comme un prince, ils avaient sorti leur plus belle vaisselle et leur argenterie.
Lorsqu'il me ramena, le soir, il demanda à ma mère, s'il elle permettait que j'aille avec lui, le lendemain à Bastia où il avait des courses à faire.
Ma mère donna son accord.

Il est arrivé avec son cabriolet, et nous voici partis pour Bastia.
Tout le long du chemin, j'admirais ces beaux paysages et après avoir fait ses achats et déjeuné chez un de ses amis, nous avons pris le chemin du retour, c'était le soir et la nuit commençait à tomber.
Lorsque nous sommes arrivés au croisement de nos villages, il a arrêté son cabriolet et me dit: Allez Orso, tu es grand maintenant, tu vas pouvoir rentrer seul et il claqua son fouet pour repartir.

Je me suis retrouvé seul à 10 ans, il fallait faire deux kilomètres pour rentrer  chez nous.
J'avais peur car je ne voyais presque rien, les châtaigniers avaient des formes bizarres et j'avais peur aussi des vaches sur la route.
En arrivant, enfin chez nous, j'étais pâle et je tremblais de peur.


Mon grand-père, me voyant dans cet état, pris une grande colère et son fusil, il voulait aller tuer ce  " parrain ".

Ma grand-mère et ma mère ont réussis  à le calmer et il m'a fait jurer de ne plus revoir ce " parrain ".

Je suis retourné plusieurs fois au village, mais je n'ai jamais revu ce " parrain ".

Cette histoire est absolument vrai et je suis heureux de vous l'avoir racontée.

                                                         Ours Paul Sialelli







jeudi 16 janvier 2014

L'ENFANT POETE

L"ENFANT POETE
 
 
On le voyait souvent
dans son coin,
assis sur un banc,
il ne disait jamais rien.
 
IL regardait ses copains
qui jouaient au ballon,
son esprit était loin,
cherchant l'inspiration.
 
Il écrivait le matin, le soir,
cachait son manuscrit
lorsque on venait le voir.
 
Nul ne savait ce qu'il notait,
certains disaient,
il écrit
à sa bien aimée.
 
Les enfants sont brusques,
lorsqu'ils s'amusent,
lui ont arraché son cahier,
voulant le déchirer.
 
Il s'est mit à crier:
arrêtez mes ami,
 
C'est une poésie!
 
Tous se sont mis à rire,
pour se moquer de lui
et avec un sourire,
lui ont rendu son manuscrit.
 
Orso le 4 octobre 2013


LA SURPRISE

LA SURPRISE
inventée, mais possible.

 
 
C'est d'abord l'odeur de la fumée de cigarettes qui l'a surprise en arrivant chez elle.
En ouvrant sa porte, elle poussa un grand cri, un monsieur était assis dans son salon, avec une bouteille de bière à la main  et fumait une cigarette.
Elle poussa un grand cri, voyant cet étranger chez elle.
- Attendez, madame, n'ayez pas peur je vais vous raconter.
- Qui êtes-vous?
- Je suis l'ancien camarade de cellule avec votre mari et nous parlions toujours de vous, il me disait que vous étiez une femme formidable et il m'a donné les clés de votre maison, en me disant: installes-toi chez moi en attendant de trouver du travail.
- Mais, monsieur, je me fiche absolument de vos arrangements, vous allez partir de chez moi et vite.
- Mais, ma petite dame, votre mari m'a donné les clés de chez vous et je compte bien y rester en attendant du boulot.
- Mais, monsieur vous allez partir, car mon nouveau compagnon va arriver et je vous jure que vous n'allez pas rester longtemps dans son fauteuil;
- Vous me pensez pas que j'allais attendre 10 ans avant que mon mari sorte, il avait qu'a réfléchir avant de faire des bêtises.
Il est parti en disant: je vais dire à votre mari, comment j'ai été reçu et il ne va pas comprendre votre attitude.
- Je me fiche de ce qu'il va dire, en attendant, je vous prie de partir.
Il est parti avec moins d'arrogance.
 
Lorsque son nouveau compagnon est arrivé le soir, elle lui a tout raconté.
- Nous allons changer toutes les serrures et si ce monsieur se manifestait encore, il aura à faire à moi.
 
 Fin de l'histoire
 

L'HONNEUR

Cette histoire est complètement inventée, mais tout à fait possible.

L'HONNEUR

J'étais tranquillement installé devant ma télé, quand on sonna à ma porte.
J'allais ouvrir, en rallant un peu.
- Ouvrez, c'est la gendarmerie maritime!
- C'est pourquoi?
- Vous êtes bien monsieur Antoine xxxxxx?
- Oui
- Nous avons pour mission de vous accompagner à la gendarmerie maritime.
- Mais, je n'ai rien fait et rein à me reprocher.
- Vous vous expliquerez là bas.
- Attendez, je prends ma veste.
Arrivé sur place, il fut conduit dans une pièce où il y avait plusieurs militaires.
- Vous êtes bien monsieur Antoine XXXXX
- Oui.

- Vous avez été filmé pendant que vous remettiez une lettre au militaire en faction devant la porte de l'arsenal et nous surveillons ce monsieur car nous pensons qu'il fait parti d'une organisation terroriste.
- C'est vrai, l'autre jour, une vieille dame qui marchait mal, m'a demander de remettre une lettre à ce militaire et si s'était a refaire, je le ferais encore, où est le mal?
- Monsieur XXXXX , nous vous accusons de faire parti de ce réseau.
- Quoi, c'est la caméra invisible?????
- Monsieur, nous ne sommes pas là pour plaisanter.
- HO la, vous êtes en train de me salir.
- Qui m'accuse?
- C'est moi; monsieur et nous allons vous mettre en examen.
- Mais, monsieur, si vous continuez, je vais vous tuer et si ce n'ai pas moi, c'est un de mes enfants!!
- Vous me salissez, alors que j'ai l'estime de tous.
Les gendarmes se sont regardés et celui qui paraissait le chef dit:
- Attendez, nous allons voir ce que nous allons faire.
- Mais, moi, je vous dis ce que vous allez faire, vous allez voir vos grands chefs et vous allez m'écrire  une lettre avec plein d'excuses et plein de tampons.
- Attendez?

Un militaire est revenu, un long moment après avec une lettre d'excuses, signée et tamponnée.
- Monsieur XXXXX nous allons vous ramener chez vous, veuillez nous excuser.

Lorsqu'il est arrivé devant son immeuble, tous ses voisins étaient là qui attendaient.
Monsieur XXXXX présentait sa lettre à tous et demanda qu'on l'affiche dans le hall.

Fin de l'histoire.

mercredi 15 janvier 2014

ILS SONT REVENUS

 
ILS SONT REVENUS
 
 
 
Ils avaient noté les questions
sur un petit papier,
pour ne rien oublier.
 
 
Dis-nous pépé,
il parait que vous dansiez
le samedi soir
et que mémé était belle à voir.
 
Lorsque je suis né,
vous avez fait la fête,
car j'étais le premier garçon,
a prolonger notre nom.
 
On nous a dit que tu étais
grognon,
on ne les croient pas,
tu es gentil maintenant.
 
On nous a dit qu'à l'école
il fallait obéir au maître
et qu'il avait le droit
de nous taper sur le fesses.
 
Aujourd'hui, c'est pas pareil,
il y a le téléphone, la télé,
l'ordinateur, plein d'appareils,
mais on pense à mémé
qui nous a tellement gâtés.
 
Orso le 23 septembre 2013



DIS-NOUS

DIS-NOUS, GRAND-PERE
 
 
Quand vos petits enfants
viennent vous voir
et qu'ils vous demandent:
comment c'était avant?
 
Il parait qu'il n'y avait
ni téléphone, ni télé,
comment passiez-vous
vos soirées?
 
On nous a dit aussi
qu'il n'y avait pas d'autos,
que des charrettes
tirées par des chevaux.
 
Il parait que grand-mère,
allait au grand bassin
pour laver son linge,
en chantant des refrains.
 
Dis-nous grand-père,
c'était il y a longtemps,
as-tu fait la guerre
contre les Allemands?
 
Ne part pas, reste
encore avec nous,
racontes-nous.
 
 
Nous reviendrons mercredi,
car tu n'as pas tout dis.
 
Orso le 23 septembre 2013


POURQUOI

POURQUOI
 
 
Pourquoi tu écris toujours
tes poèmes sur la Corse?
ça fait à ce jour
au moins quatorze!!
 
Connais-tu cette ile?
connais-tu ces gens?
j'ai tellement à dire,
te raconter comment.
Mon village 
 
Ces vieux qui attendent
pendant onze mois,
que leurs enfants arrivent,
venant du continent.
 
 
Ils ont conservé dans leur cave,
uniquement pour eux,
les plus anciens fromages,
au parfum délicieux.
 
 
Ils ont gardé, pendu,
pour bien le conserver,
le jambon du dernier
cochon tué.
 
Tous ces moments
ne sont pas affichés,
ils existent pourtant,
comment les oublier.
 
J'arrête aujourd'hui,
mais j'écrirai encore,
car je n'ai pas tout dit
sur ce petit paradis.
 
 
 
Orso le 24 mars 2013
 

 


mardi 14 janvier 2014

LE CLOCHARD

LE CLOCHARD


Tous les soirs, à la même heure,
il arrivait avec tous ses paquets,
sale, mal rasé, il faisait peur
à ceux qui le regardaient.


Je le surveillais, de ma fenêtre,
fouiller dans ses sacs entassés,
il cherchait, peut être
de quoi se restaurer.

La nuit tomba très  vite,
je ne pouvais plus voir,
pour raconter la suite,
car il faisait trop noir.


Il était toujours là,
je l'entendais ronfler,
enroulé dans son sac
et moi j'allais bosser.


Quel est le plus heureux,
du riche où du clochard,
lui dort tant qu'il veut,
sans être en retard.


A méditer

Orso le 2 juin 2013


lundi 13 janvier 2014

MES INFIRMIERES

 
MES INFIRMIERES
 
 
 
Voici aujourd'hui deux ans
qu'elles viennent me voir,
elles m'ont connu tremblant,
c'était le désespoir.
 
C'est avec leur patience
et leur dévouement,
que maintenant je chante
en leur écrivant.
 

 
Je leur dédie ce poème,
elles les aiment tant
et vous parler d'elles,
un tout petit moment.
 
Elles étaient là a m'attendre,
lorsque j'ai quitté l'hôpital,
avec leurs gestes tendres
j'ai repris le moral.
 
Elles sont toujours là,
ne me quittent jamais,
surveillant mon sang,
en venant me piquer.
 
 
Merci  mesdames,
merci  mes amies.
 
 
Orso le 15 février 2013


LA RECHERCHE

 
MA RECHERCHE
 
 
 
Mes amis, pardonnez le poète,
il fait de la recherche,
il a quitté sa plume,
il a laissé sa muse.
 
Il est sur le point de
trouver
une potion miracle
qui va guérir tout
le bonheur, la santé,
l'amour.
 
Il était devant ses calculs
et tous ses théorèmes,
son petit fils est venu:
que fais-tu là grand-père?
 
Je suis sur d'avoir trouvé,
il ne manque que la formule.
 
Arrête, Pépé,
il y a un avant toi
qui essaye depuis
2014 ans
et qui attend les résultats.
 
 

 
Orso le 3 décembre 2013
 
 

LES 4 SAISONS

 
LES SAISONS
 
 
J'ai, pendant vingt ans, observé la nature,
j'ai pendant tout ce temps, noté les impostures.
 
 
C'est, d'abord le PRINTEMPS qui bouscule l'Hiver,
il veut, sournoisement, s'infiltrer au travers,
il veut, avant son temps, étaler ses pétales,
arriver le premier, car il faut qu'il s'installe.
Lui avec ses fleurs, ses parfums, ses oiseaux
doit démontrer au monde, qu'il est le renouveau.
 
 
 
L'ETE n'est pas en avance, sur la date prévue,
avec sa nonchalance, il est très attendu,
quelques fois pourri, il va se faire manger
 
 
par l'AUTOMNE qui lui, est pressé d'arriver
pour tuer les feuilles et les faire tomber,
recouvrir le sol de cette chapelure,
 
 
car l'HIVER va venir, il faut tout protéger,
enterrer  l'humus, créer la moisissure,
elle sera le fumier des pousses à venir.
 
Le regain, bien au chaud, attend pour repartir.
 
 
Les anciens, voulant mettre de l'ordre,
avaient, dans un commun accord,
par un calendrier, règlementer la chose,
mais aucun n'a voulu reconnaitre ses torts.
 
 
Orso le 8 décembre 2012