LE CLOCHARD
Tous les soirs, à la même heure,
il arrivait avec tous ses paquets,
sale, mal rasé, il faisait peur
à ceux qui le regardaient.
Je le surveillais, de ma fenêtre,
fouiller dans ses sacs entassés,
il cherchait, peut être
de quoi se restaurer.
La nuit tomba très vite,
je ne pouvais plus voir,
pour raconter la suite,
car il faisait trop noir.
Il était toujours là,
je l'entendais ronfler,
enroulé dans son sac
et moi j'allais bosser.
Quel est le plus heureux,
du riche où du clochard,
lui dort tant qu'il veut,
sans être en retard.
A méditer
Orso le 2 juin 2013
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