vendredi 25 octobre 2019

VOS RËVES


VOS RÊVES

Je voudrais connaître vos rêves,
savoir ce que votre cœur attend,
venir avec mes poèmes,
le combler de mots charmants.

Des mots que vous attendez
depuis toujours,
des mots qui n’existent pas,
ces mots remplis d’amour,
je les inventerais pour vous.

J’irais les chercher
au bout du monde,
car ces mots sont cachés,
je les volerais même
pour vous les apporter.

Ils seront chauds et tendres,
car ils vivaient au soleil,
traduis dans notre langue,
vous les murmurer à l’oreille.

Voici un poème étrange,
il est écrit pour vous,
saurez-vous comprendre,
ce poète un peu fou ?

Orso

mercredi 23 octobre 2019

SONDAGES


Sondages


Au dernier sondage, paru hier,
à la question :
Qui, parmi nos politiques,
est capable de :
redresser la situation ?
Contacts par téléphone,
auprès de 999 femmes.

Les réponses ont surpris
les enquêteurs.
89 % ont répondus :
Zoro.

6 % ont répondus :
Mon député,
son nom ?
Je ne l’ai jamais vu.
7 % ont répondus :
mon mari.
Mais il n’est pas élu !
mais, lui, il sait tout faire…….

9 % ont répondus :
Hollande.
Mais on vous demande :
qui peut le remplacer ?
Gardons-le, on lui fait
faire ce qu’on veut.

Mais, vos pourcentages
dépassent 100 pour % !!
Nous sommes tellement
sollicités, qu’il a fallut
recruter des débutants.

ORSO





mardi 22 octobre 2019

QUEL AGE ?

Quel âge ?
 
 
Avoir 89 ans, avoir 10 ans,
je suis toujours le même,
dans ma tête
je suis encore un enfant.

Lorsque, tout seul, je pense,
qui es-tu maintenant,
après tous ces ans ?
je suis toujours le même,
je suis resté enfant.

Lorsque j’écris des poèmes,
je me revois souvent,
auprès de ma grand-mère,
c’était il y a longtemps.

 Quand je me regarde,
dans  le miroir,
je me dis : quel âge
tu parais avoir ?

Les années sont passées,
sans compter mes ans,
je suis devenu âgé,
tout en restant enfant.

Posez-vous la question : maintenant:
suis-je un vieux
ou suis-je un enfant ?

Orso le 21 juin 2015

MON VENT


Mon vent

Pas celui des ouragans,
des tempêtes,
pas celui qui fait
plier les hauts sapins,
pas celui qui gonfle
les voiles,
le mien il est doux et câlin.

Il m’accompagnait toujours,
il semblait m’attendre,
il ondulait les blés verts,
cette herbe tendre,
la faisant danser
dans une valse Viennoise.

Il caressait ma joue,
pour me dire bonjour.
Il chantait une mélodie,
lorsqu’il sifflait
à travers les taillis,
il poussait de petits cris,
par moments,
comme une brebis
appelant son petit.

Il avait un pouvoir magique :
il m’offrais ses parfums
et sa douce musique
qui arrivait de loin.


Je pense souvent au vent,
celui que soufflait là-haut,
car celui que j’entends,
maintenant, semble
triste et méchant……….

ORSO LE 19 MARS 2017
















dimanche 20 octobre 2019

MA MUSE


SON RETOUR

Elle est arrivée dans la nuit,
pendant mon sommeil,
elle est venue dans mon lit,
me parler à l’oreille :

J’ai appris que ton cœur
était triste,
que tu n’écrivais plus,
on m’a dit : reviens vite,
tu es très attendue.

J’écoutais ses paroles,
elles arrivaient du ciel,
j’ai ouvert les yeux
me blottissant contre elle.

Je voulais la serrer,
la retenir,
je voulais l’empêcher
de repartir.

Je ne voyais pas son visage,
car il faisait noir,
mais je sais que ma Muse
est revenue ce soir.



Orso le 7 aout 2015






ILS ETAIENT LA

Ils étaient là


Ils sont venus dans mon rêve,
vêtus des quatre saisons,
le printemps était en tête,
suivi de ses compagnons.

J’ai reconnu tout le monde :
les arbres et les oiseaux,
j’ai senti tous les arômes
de ce joli troupeau.

Ils ont fait ce long voyage
pour venr me revoir,
c’était à ma demande,
c’était mon seul espoir.

Lorsque j’ai ouvert mes yeux,
pensant les voir, les toucher,
ils avaient laissé derrière eux
les images de mon passé.



Adieu, nature si belle,
adieu instants de bonheur,
adieu amis fidèles,
adieu vos belles couleurs.

Orso le 4 octobre 2015














vendredi 18 octobre 2019

BONHEUR










BONHEUR
 
 
N'attendez pas le bonheur,
assis devant votre porte,
il n'arrive jamais seul,
allez à sa rencontre.

Guidez-le, en le tenant
par la main,
pour arriver chez vous,
montrez-lui le chemin.

Attention, il est fragile,
il ne faut pas, surtout,
l'installer
m'importe où.

Il lui faudra un coin
près du feu l'hiver,
ouvrez-lui la fenêtre
quand viendra la chaleur.

Il va se laisser faire,
se laissera dorloter,
mais, il vous fera rire
et vous fera chanter.

Attention, il est fragile,
mais pour être heureux,
il est bien utile.



 

L'EPICERIE DE MON ENFANCE


 
L'épicerie de mon enfance


Lieu magique pour mes
yeux d'enfant,
on y trouvait tout
dedans.
Ma première vision :
les bocaux de bonbons,
sur le coté : la machine
à jambon,
on pouvait l'acheter
en tranches,
comme le saucisson.
Sur les étagères,
de gros morceaux de savon
de Marseille,
c'était marqué dessus.
Plein de sacs parterre,
remplis de produits :
du riz, des lentilles,
dans un gros tonneau :
des anchois des tropiques.
Il y avait des balais,
des marmites, des pièces
à moellons et des produits
pour la lessive.....
Chaque cliente avait
son carnet, où étaient
notés les dépenses
qu'elle réglait
lorsque la paye du mari
arrivait.
On ne note plus rien aujourd'hui,
une petite carte bleue suffit.
J'ai retrouvé la même,
cinquante ans, plus tard,
en retraite,
dans ce petit village,
haut perché.
On pouvait y trouver :
des lacets, les cirages
pour les chaussures,
du fil à repriser,
des aiguilles à tricoter,
des verres pour la lampe
à pétrole..........
C'était chez mon ami,
son père l'avait crée
et lui .continuait......
ORSO

jeudi 17 octobre 2019

LE DELIRE


Le délire


La poésie

Quel est ce doux délire
qui s'est emparé de moi,
quel est ce besoin d'écrire
qui me tient depuis des mois.

J'essaye de comprendre,
comprendre, en me lisant,
comprendre le fond des phrases
sorties de mon néant.

Est-ce de la souffrance,
que je ne sentais pas,
peut-être de la chance,
ou encore de la joie.

Si mes premiers écrits
étaient de l'amertume
qui encombraient ma vie,
il fallait par la plume,
me libérer l'esprit.

Le printemps a fait le reste
et depuis tous mes écrits
qui s'en vont à ton adresse,
sont remplis de poésie.
Orso  le 24 novembre 2012




A CELLES

Que j’ai aimé sans rien dire,
celles qui me faisaient rêver
le jour, la nuit,
celles que je voulais séduire,
où sont-elles aujourd’hui ?

Elles ont maintenant mon âge,
sans doute des cheveux blancs,
je revoie leurs visages
lorsque elles avaient 18 ans

Elles étaient belles,
je les admirais,
se souviennent-elles
de ce garçon
qui les regardait.

J’ai rencontré une d’elles,
elle habitait mon quartier,
c'était une de celles
que j’admirais.

Pardon, Madame,
vous souvenez-vous :
je suis ce jeune homme
qui ne regardait que vous.

Monsieur, vous venez
de me rappeler ce passé
magnifique :
on riaient, on dansaient,
on rêvaient,
et nous savions
que vous nous regardiez.

ORSO


mardi 15 octobre 2019

TOUT PETITS BONHEURS

TOUT PETITS BONHEURS
 

Qui n'a pas vécu
de petits morceaux de bonheur,
il suffit de remonter les années,
chercher au fond du cœur,
là où ils sont biens gardés.

Impossible de les oublier,
même s'ils tiennent peu
de place,
certains m'avait fait
pleurer, ce matin j'y pense.

Le premier, j'avais 7 ans,
ce bon point gagné,
le montrant fièrement
à ma maman.

C'était une tirelire,
où je mettais mes
pièces gagnées,
tout ce que je voulais
conserver.
Lorsque ma mère a dit:
il faut, maintenant
la casser,
j'ai retrouvé, sur la table:
des pièces en argent,
une était en or,
c'était mon oncle,
je me souviens encore.


J'avais voulu voir ce cirque,
installé près de chez nous,
quand j'ai vu ce clown triste,
qui semblait malheureux
j'ai eu plein de larmes
dans mes yeux.

ORSO

samedi 12 octobre 2019

POUR QUI ?

POUR QUI ?


Pour qui, mes écritures ?
j'écris la nuit, le jour,
où iraient mes rimes ?
sans mes lecteurs,
sans mes amis........
Que deviendraient les poètes
qui rêvent et écrivent
sur leur parchemin,
leurs plus belles histoires,
leurs plus jolis refrains.
Qui chantera ces jolis couplets,
où iraient les troubadours ?
qui viendra, les soirs d'été
entonner les couplets du jour ?



Je vous prie, mes amis,
il faut aimer les poètes,
lire tous leurs écrits,
lire leurs odelettes.

Orso le 15 novembre 2014


jeudi 10 octobre 2019

J'AVOUE


J’avoue

Je ne peux plus me taire,
je dois vous avouer
que je suis un drogué.

Ma drogue est douce,
elle arrive, je ne sais d’où,
elle accompagne
ma plume et mes
mots les plus fous.

Elle est inodore,
elle n’a pas de couleur,
mais elle calme
certaines douleurs.

Lorsque, avec elle,
dans la nuit,
j’écris des poèmes ;
elle me suis,
elle attend, elle guette
la fin de mon écrit.
C’est à ce moment
qu’elle agit :

je ressens un grand
calme,
devant un travail fini
et blotti contre elle
je m’endors dans la nuit.

ORSO


CE BAISER


CE BAISER

Ce n’est pas celui
qui claque sur la joue,
ni celui qui l’effleure,
ce n’est pas celui
que l’on emploie
tous les jours
pour dire bonsoir
où dire bonjours.

Je voudrais vous parler
d’un baiser,
celui que j’ai conservé,
dans ma mémoire,
c’est le plus doux,
c’est le plus tendre.

C’était la rentrée,
j’avais dix ans,
nous étions assis
sur le même banc,
j’admirais ses cheveux
et son joli cartable,
elle rangeait ses cahiers
et ses crayons,
elle avait un plumier
où était écrit son nom.
Elle me regardait
par-dessous ses paupières,
me jugeait sûrement,
elle m’a dit : je m’appelle
Jacqueline, quel est votre
prénom ?
j’hésitais pour lui dire
et en baissant les yeux :
c’est Orso,
elle a éclaté de rire
et pour me consoler
m’a embrassé.


C’était un petit baiser
qui est encore là
dans ma mémoire,
c’était le plus doux,
c’était le plus tendre.

Orso