Le délire
Quel est ce doux délire
qui s'est emparé de moi,
quel est ce besoin d'écrire
qui me tient depuis des mois.
J'essaye de comprendre,
comprendre, en me lisant,
comprendre le fond des phrases
sorties de mon néant.
Est-ce de la souffrance,
que je ne sentais pas,
peut-être de la chance,
ou encore de la joie.
Si mes premiers écrits
étaient de l'amertume
qui encombraient ma vie,
il fallait par la plume,
me libérer l'esprit.
Le printemps a fait le reste
et depuis tous mes écrits
qui s'en vont à ton adresse,
sont remplis de poésie.
Orso le 24
novembre 2012
A
CELLES
Que
j’ai aimé sans rien dire,
celles
qui me faisaient rêver
le
jour, la nuit,
celles
que je voulais séduire,
où
sont-elles aujourd’hui ?
Elles
ont maintenant mon âge,
sans
doute des cheveux blancs,
je
revoie leurs visages
lorsque
elles avaient 18 ans
Elles
étaient belles,
je
les admirais,
se
souviennent-elles
de
ce garçon
qui
les regardait.
J’ai
rencontré une d’elles,
elle
habitait mon quartier,
c'était
une de celles
que
j’admirais.
Pardon,
Madame,
vous
souvenez-vous :
je
suis ce jeune homme
qui
ne regardait que vous.
Monsieur,
vous venez
de
me rappeler ce passé
magnifique :
on
riaient, on dansaient,
on
rêvaient,
et
nous savions
que
vous nous regardiez.
ORSO
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