jeudi 17 octobre 2019

LE DELIRE


Le délire


La poésie

Quel est ce doux délire
qui s'est emparé de moi,
quel est ce besoin d'écrire
qui me tient depuis des mois.

J'essaye de comprendre,
comprendre, en me lisant,
comprendre le fond des phrases
sorties de mon néant.

Est-ce de la souffrance,
que je ne sentais pas,
peut-être de la chance,
ou encore de la joie.

Si mes premiers écrits
étaient de l'amertume
qui encombraient ma vie,
il fallait par la plume,
me libérer l'esprit.

Le printemps a fait le reste
et depuis tous mes écrits
qui s'en vont à ton adresse,
sont remplis de poésie.
Orso  le 24 novembre 2012




A CELLES

Que j’ai aimé sans rien dire,
celles qui me faisaient rêver
le jour, la nuit,
celles que je voulais séduire,
où sont-elles aujourd’hui ?

Elles ont maintenant mon âge,
sans doute des cheveux blancs,
je revoie leurs visages
lorsque elles avaient 18 ans

Elles étaient belles,
je les admirais,
se souviennent-elles
de ce garçon
qui les regardait.

J’ai rencontré une d’elles,
elle habitait mon quartier,
c'était une de celles
que j’admirais.

Pardon, Madame,
vous souvenez-vous :
je suis ce jeune homme
qui ne regardait que vous.

Monsieur, vous venez
de me rappeler ce passé
magnifique :
on riaient, on dansaient,
on rêvaient,
et nous savions
que vous nous regardiez.

ORSO


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