CE
BAISER
Ce
n’est pas celui
qui
claque sur la joue,
ni
celui qui l’effleure,
ce
n’est pas celui
que
l’on emploie
tous
les jours
pour
dire bonsoir
où
dire bonjours.
Je
voudrais vous parler
d’un
baiser,
celui
que j’ai conservé,
dans
ma mémoire,
c’est
le plus doux,
c’est
le plus tendre.
C’était
la rentrée,
j’avais
dix ans,
nous
étions assis
sur
le même banc,
j’admirais
ses cheveux
et
son joli cartable,
elle
rangeait ses cahiers
et
ses crayons,
elle
avait un plumier
où
était écrit son nom.
Elle
me regardait
par-dessous
ses paupières,
me
jugeait sûrement,
elle
m’a dit : je m’appelle
Jacqueline,
quel est votre
prénom ?
j’hésitais
pour lui dire
et
en baissant les yeux :
c’est Orso,
elle
a éclaté de rire
et
pour me consoler
m’a
embrassé.
C’était
un petit baiser
qui
est encore là
dans
ma mémoire,
c’était
le plus doux,
c’était
le plus tendre.
Orso
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