J’avoue
Je
ne peux plus me taire,
je
dois vous avouer
que
je suis un drogué.
Ma
drogue est douce,
elle
arrive, je ne sais d’où,
elle
accompagne
ma
plume et mes
mots
les plus fous.
Elle
est inodore,
elle
n’a pas de couleur,
mais
elle calme
certaines
douleurs.
Lorsque,
avec elle,
dans
la nuit,
j’écris
des poèmes ;
elle
me suis,
elle
attend, elle guette
la
fin de mon écrit.
C’est
à ce moment
qu’elle
agit :
je
ressens un grand
calme,
devant
un travail fini
et
blotti contre elle
je
m’endors dans la nuit.
ORSO
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