vendredi 30 août 2019

QUAND J'ETAIS PETIT

Quand j'étais petit

A l'école, on voulait
me faire croire :
que la terre était ronde
et qu'elle tournait,
que le soleil n'éclairait
qu'un coté,
que l'eau de la mer
était salée,
qu'elle était retenue
par la lune,
pour ne pas déborder,
qu'il n'y avait
qu'un soleil pour
tout éclairer,
qu'il y avait des chinois
et des japonais
de l'autre coté.


J'écoutais,
les bras croisés,
mais dans ma tête,
tout se bousculait.......

Ce matin, je suis grand,
je me souviens,
que ce que disaient
mes maîtres, mes parents,
c'était la vérité
tout simplement......

Enfants de l'école,
écoutaient bien vos maîtres,
vos maîtresses,
car ce qu'il vous apprennent,
vous servira longtemps.....

ORSO








jeudi 29 août 2019

CAUCHEMAR


CAUCHEMAR

C'était un sentier qui partait
en pente,
j'avais peur de le prendre,
ce matin j'ai osé.

Il fallait se tenir aux branches,
voir où on posait son pied,
éviter les glissades
sur les pierres mouillées.

Les ronces piquantes
barraient le passage,
je les ai contournées,
j'ai eu le courage
de continuer.....

J'ai entendu un grand bruit,
c'était le tonnerre,
lui aussi
voulait que je m'arrête,
je ne me suis pas arrêté.

Je suis arrivé au bord d'un
précipite,
il y avait un trou béant,
devant moi,
avec plein de bêtes féroces
qui montraient leurs
dents


J'ai poussé un grand cri,
j'étais un sueur,
réveilles-toi, mon ami,
je suis près de toi,
c'était un cauchemar,
il ne faut pas avoir peur.

Quelquefois les réveils
sont difficiles,
celui-ci m'a sauvé,
car j'allais sauter.....

ORSO



jeudi 22 août 2019

HEUREUX MAJHEUREUX


Heureux, Malheureux

On a demandé à un enfant :
c’est quoi, heureux, malheureux ?
Heureux, c’est quand on rit,
malheureux, c’est quand on pleure.
Un autre a répondu :
Heureux, c’est quand maman
vous embrasse le soir,
malheureux, c’est quand
il faut faire ses devoirs.
Un autre a répondu :
Heureux, c’est quand
les vacances commencent
malheureux, c’est la
rentrée des classes.

Un autre écoutait
ses petits copains,
moi, je suis toujours heureux,
je ne sais pas ce que
veux dire : malheureux.

Orso le 29 aout 2014




SOPHIE 2

SOPHIE 2

Toi, qui revient du village,
dis-moi qu'il ne vas pas
mourir,
on m'a dit qu'il y avaient
des maçons
qui construisent des maisons.
On dit aussi que, depuis
que notre ami est parti,
tout le monde avait peur,
que le maquis s'empare
de lui.
Dis-moi, Sophie, toi qui
vas le voir souvent,
retrouver ta grand-mère
et ton papa, dis-moi,
qu'il ne meurt pas.
J'ai vu briller tes yeux,
quand tu parlais de lui,
je suis certain que
tu l'aimes,
tu as sûrement
de son sang
dans tes veines.
J'attends ton retour,
avec impatience,
tu vas me dire
ce qui se passe
dans notre village.

Je sais, maintenant,
je peux mourir tranquille,
que ma petite boîte,
brillera, au soleil
prés de ma sœur
Sophie et de ton père 
Robert.


Paul le 22 août 2019









lundi 19 août 2019

PAROLES 2


PAROLES 2

Mes amis,
vous qui lisez mes textes,
je m'amuse a faire parler :
les plantes, les animaux,
les objets,
c'est tellement agréable
de les écouter.
Bien sur, il faut avoir
l'oreille fine,
ce sont des murmures
parfois,
mais écouter ce qu'ils
disent me rempli de joie.

A l'école, lorsque j'étais
petit, il y avait un certain
"LA FONTAINE"
qui faisait parler les
animaux, sans doute,
peut-être que c'est
grâce à lui, sans doute
que ......

L'avantage de ces dialogues,
c'est le poète qui les
fait parler,
ne cherchez pas la vérité.

Je m'en sers chaque jour,
pour vous écrire,
c'est de l'humour,
pour vous faire un peu rire !!!
C'est tellement facile.



ORSO


L'EPI DE BLE

 
L'EPI DE BLE
 

Je viens de lire ta mémoire,
je suis l'épi qui était
près de toi,
te souviens-tu de moi ?
J'étais fier de t'avoir
pour compagnon.
Ta couleur pourpre,
se voyait de loin,
souviens-toi
nous étions deux copains.
-------
C'était l'été, je l'ai vu arriver
avec ses grosses lames,
qui brillaient au soleil,
elles allaient nous faucher,
nous battre sur l'aire
et nous éventer.
----------------
Moi, je suis devenue farine,
avec elle on fabrique
du bon pain,
 

que sont devenues
tes pétales pourpres,
qui se voyaient de loin ?

C'est un peintre,
qui me connaissant,
  a peint un tableau
pour me récompenser.
 

Il là devant moi, je l'admire,
tu es avec moi,
il nous a fait revivre,
à ma plus grande joie

ORSO



samedi 17 août 2019

J'ARRIVE d'UN ENDROIT

J'arrive d'un endroit

Où j'étais entouré de papillons,
de sauterelles, de lézards
qui se chauffaient au soleil
de libellules qui faisaient
briller leurs ailes
et des petites coccinelles.
Il y avait des oiseaux
de toutes les couleurs,
un ruisseau qui coulait
en cascades
et ce petit sentier
qui traçait ma promenade.
Les roseaux se penchaient
pour saluer mon passage,
les blés verts ondulaient,
quand le vent les caressait.
Il y avait un berger
qui embrassait son agneau,
une bergère blonde qui
prés de son chien,
gardait son troupeau.
Il y avait un forgeron
qui tapait sur l'enclume,
les vieux, devant leurs
portes, au soleil.
Il y avait un lavoir
avec des lavandières,
des trous dans le mur
où elles cachaient
leurs battoirs.
Il y avait plein d'enfants
qui jouaient, qui criaient,
c'était à l'ombre,
sous les marronniers......

Puis un grand bruit,
a fait trembler ma maison,
c'était le tonnerre,
il m'a réveillé,
je dormais.........
je rêvais......

ORSO

SI ON ME DEMANDAIT

SI ON ME DEMANDAIT

Que voudrais-tu pour
tes 93 ans ?
Ma réponse est prête :
revoir mon école,
quand j'étais enfant.
Je me souvient toujours
d'elle,
je pense souvent,
aux noms de mes maîtres
et maîtresses,
même un qui avait un
drôle de nom :
il s'appelait : CHICHON.

Je revoie la cour, plantée
d'acacias,
avec un grand mur,
qui nous séparait des
filles,
on entendait même
leurs éclats de rires.
Les W.C était au fond
de la cour,
pour s'enfermer, il n'y avait
qu'un verrou.

Mon plus beau souvenir,
j'y pense souvent :
Madame Hermite,
notre voisine, elle
avait 80 ans,
arrivait à 11 heures 30,
transportant une marmite
avec de la soupe
chaude dedans,

c'était pour ceux de l'asile,
qui n'avaient plus de
parents.

J'ai trop peur d'être déçu,
en allant la revoir,
j'ai réfléchi,
je vais resté chez moi
avec mes images d'autrefois.

ORSO

MEMOIRE D'UN COQUELICOT


MEMOIRE D'UN COQUELICOT


Un matin d'été,
au levé du jour,
un coquelicot
s'est retrouvé seul
parmi les épis dorés.

Il se souvenait,
il y a longtemps
lorsque, avec ses amis,
ils se mélangeaient,
aux épis.
Ils apportaient leurs couleurs
pourpres,
se cachant pour ne pas
être coupés,
mais la faucheuse
n'avait aucune pitié.

Puis on les jetaient
sur l'aire,

ils allaient être broyés,
ils ne donnaient
pas de farine,
un peu de leur sang
coulait.

Il se souvient d'un matin,
une glaneuse,
trouvant ses pétales
écrasés, les a portées
à ses lèvres,
pour déposer un baiser.
C'était un coquelicot tout seul,
dans ce grand champs
de blé
qui se souvenait.......

ORSO

LE RICHE ET LE PAS RICHE

Le Riche et le pas Riche

Pour bien comprendre,
je vous présente les deux :
Le riche c'est le grand patron,
le pas riche c'est Diego
le petit maçon.

Le riche, dans son bureau,
avec plein de téléphones,
des baromètres au tableau
et deux secrétaires blondes.

On entendait le pas riche
chanter :
une chanson portugaise
en préparant son mortier.
Dans le bureau du riche,
le silence complet.....

Venait l'heure du repas,
Diego sortait sa gamelle,
son épouse avait préparé
ce qu'il aimait.

Le riche, c'était le grand
restaurant,
il hésitait toujours,
pour choisir ses repas.

Arrivait la fin du mois,
Diego recevait sa paye,
le plus riche ne sait pas
ce qui lui reste.

Je suis entrain
de vous embrouiller
dans mes explications,
je ne sais plus qui est
le plus riche :
le patron où le maçon ?

Mais voyant le grand
sourire du pas riche,
la mine du patron........
le plus riche, c'est
Diego : le petit maçon.

ORSO



vendredi 16 août 2019

L'EPICERIE DE MON ENFANCE


L'épicerie de mon enfance



Lieu magique pour mes
yeux d'enfant,
on y trouvait tout
dedans.
Ma première vision :
les bocaux de bonbons,
sur le coté : la machine
à jambon,
on pouvait l'acheter
en tranches,
comme le saucisson.
Sur les étagères,
de gros morceaux de savon
de Marseille,
c'était marqué dessus.
Plein de sacs parterre,
remplis de produits :
du riz, des lentilles,
dans un gros tonneau :
des anchois des tropiques.
Il y avait des balais,
des marmites, des pièces
à moellons et des produits
pour la lessive.....
Chaque cliente avait
son carnet, où étaient
notés les dépenses
qu'elle réglait
lorsque la paye du mari
arrivait.

On ne note plus rien aujourd'hui,
une petite carte bleue suffit.

J'ai retrouvé la même,
cinquante ans, plus tard,
en retraite,
dans ce petit village,
haut perché.
On pouvait y trouver :
des lacets, les cirages
pour les chaussures,
du fil à repriser,
des aiguilles à tricoter,
des verres pour la lampe
à pétrole..........

C'était chez mon ami,
son père l'avait crée
et lui .continuait......

ORSO








mercredi 7 août 2019

LA VOILA

LA VOILA

Il me semble l'avoir
aperçue,
elle se cachait derrière
l'arbre,
même mal vêtue,
je l'ai reconnue,
elle semblait attendre.....
Attendre que j'ouvre
ma porte,
pour l'inviter à entrer,
elle avait peur que je
la gronde
pour m'avoir quitté.

j'ai ouvert mes bras,
elle s'est blottie contre moi.
Elle a regagné sa place,
son fauteuil attendait
et avec une larme
elle m'a remercié.
Le plus content des deux,
c'était moi,
j'étais enfin heureux,
car je pleurais parfois.

Elle avait un cahier,
qu'elle gardait précieusement,
avec tous les jolis mots
dedans.
Elle l'a posé sur la table,
en me disant :
j'en ai mis d'autres
tu vas les découvrir
en écrivant.

ORSO