samedi 30 septembre 2017

LA BICYCLETTE



La bicyclette

Cela se passe en 1940, Marcel, mon petit frère avait cinq ans, nous étions tous réunis, après le repas du soir, autour de la cuisinière, mes parents préparaient les petits cadeaux de Noël pour chacun : c’était, comme chaque année, un petit sac de papier, dans lequel ils mettaient, des noix, des dattes, des figues sèches, une mandarine et quelques papillotes.
Dominique et Jean qui avaient 18 et 16 ans dirent à ma mère : et pour Marcel ?
il y croit encore.
Il adore les bicyclettes, si on lui en achetait une ?
-Mais, il est 8 heures et tout est fermé !
-On va réveiller le marchant du Pont du Las.
-Maman, ça coute 100 francs.
-Attendez, elle est partie dans sa chambre où elle cachait ses économies et donna un billet deux billets de 50 francs à Dominique.
Ils sont partis aussitôt à pieds dans la nuit.
Ils sont revenus vers 11 heures avec une bicyclette enveloppée dans un grand carton.
-On a réveillé le marchand qui a son appartement au-dessus de son magasin et a bien voulu l’ouvrir pour nous, lorsque nous lui avons expliqué, elle coutait un peu plus cher, mais il nous a fait un prix.
Nous avons ouvert l’emballage et sorti une petite bicyclette d’enfant qui brillait à la lumière.
Marcel avait posé sa chaussure comme nous tous.
Lorsque il  s’est réveillé il s’est précipité pour voir ce que le Père Noël lui avait apporté.
Nous attendions tous sa réaction.
Il nous regardé, il regardait la bicyclette en souriant :
-C’est pour moi ?
Je crois que nous étions tous aussi heureux que lui devant ce spectacle.

Cette bicyclette a été un peu un cadeau pour nous tous.
                                       


Un souvenir lointain

samedi 23 septembre 2017

SUITE de Monsieur Grand-père

 
 
SUITE   de Monsieur Grand-père
-Ah, vous voilà, vous n’étiez pas là mercredi ?
- J’étais au cimetière, parler un peu avec mon épouse qui m’a quittée, il y a deux ans.
- Comment l’avez-vous connue ?
- Je l’ai toujours connue, nous habitions dans le même village, nous allions à la même école et on ne s’est jamais quittés, c’était la plus belle et nous avons étés heureux  toute notre vie.
- Avez-vous des enfants ?
- Hélas, nous n’avons pas eu cette joie, aussi me voilà seul maintenant.
- Où habitez-vous ?
- A l’hospice, ils s’occupent bien de moi et me laisse me promener dans la journée.
- On peut vous demander votre prénom ?
- Casimir, c’était le prénom que portait mon père et mon grand-père, si j’avais eu un enfant, je l’aurai appelé Casimir aussi.
- Et celui de votre épouse ?
- Eléonore.
-Quel joli prénom !!!
- Notre maîtresse nous a dit : qu’il y avait des bals le samedi soir et que les jeunes filles étaient accompagnées de leurs mères qui veillaient sur la tenue du cavalier qui venait inviter leur fille….
que les hommes jouaient aux cartes pendant ce temps.
-C’est vrai.
-Merci, monsieur Grand-père, nous viendrons sans doute vous revoir……
 
 
ORSO LE  VENDREDI  18 AOUT 2017
 
 
 


mardi 12 septembre 2017

LA BOULE DE PAIN

LA BOULE DE PAIN
 
 
 
C’était mon grand-père,
qui tous les matins,
comme un cérémonial,
entamait la boule de pain,
il faisait une croix au dos.
avec son couteau.
 
Cette boule contenait
tellement de labeur et de sueur…..
 
 
D’abord, au printemps :
les semailles, dans ce morceau
de terre, arraché au maquis,
en juillet, dans les aires,
trié par le vent,
il ramassait cette graine
gardée précieusement.
 
Tous les vendredis,
mon grand-père
allait au moulin,
 moudre la graine
pour la fournée du lendemain.
 
Tous les samedis,
c’était la coutume,
ma grand-mère pétrissait,
la pâte de sept pains,
un pour chaque matin.
Pendant la cuisson,
le parfum
se répandait au loin.
 
La croix que faisait mon
grand-père c’était pour remercier
le ciel, d’offrir à sa famille,
cette boule magnifique.
 
 
Ce récit m’a permis,
d’avoir une pensée,
pour mes grands-parents,
c’était à mes yeux
deux grands monuments.
 
ORSO LE 16 JUIN 2016
 
 
 
 
 


lundi 11 septembre 2017

MON ÂGE EN JOURS


MON ÂGE EN JOURS


Je peux, maintenant, tous
les matins,
vous  annoncer mon âge,
ne plus vous le dire :
avec des ans,
mais en jours exactement.
 
Lorsque la vie commence,
elle est devant nous,
on s’amuse, on danse,
on avance sans compter
son temps.

Arrivé à un certain âge,
on avance plus lentement
 on peut noter les jours,
même chaque instant.
 
Ce matin, je peux vous
dire, si vous le demandez :
j’ai 33.111 jours.

Cela vous parait ridicule,
mais lorsque vous avez
90 ans,
vous remerciez le soleil,
tous les matins, en vous
levant.

Je pourrais aussi vous dire :
j’ai 90 ans, six mois
et 20 jours,
pour annoncer mon âge
différemment.

Tous ces petits calculs,
vous semblent difficiles,
mais mon ordinateur
est là pour tout vous dire.

Ce que je viens de vous d’écrire,
vous pouvez aussi en rire
et voir ce vieux monsieur,
avec son petit sourire.
 
 

ORSO LE 8 AVRIL 2017

 

samedi 9 septembre 2017

ADIEU A LA NATURE


L’ADIEU A LA NATURE 

Je suivais le camion
 qui transportait ma vie
ailleurs,
avec un regard dans le
rétroviseur.

Je voyais les maisons
disparaître,
le clocher de l’église,
ma dernière vision.
Je  revoyais les moments
de bonheur,
mes belles balades,
les parfums et les fleurs
de ce charmant village.
Je venais de passer
vingt ans chez lui,
sans me juger
il m’avait accueilli.
J’ai voulu, par ce mot,
rendre hommage
au Verdon,
à la Nature et
ce à charmant village.

ORSO LE 15 Mars 2003



vendredi 8 septembre 2017

L'ESPOIR


L’espoir


C’est celui qu’on

attend,

mais qui n’arrive

jamais.


Orso

LES CONSEILS


LES CONSEILS

 

On les écoute

toujours

mais on ne les

entend jamais.

 

Orso

L'ERREUR


L’erreur

 

L’erreur peut être

fatale,

mais si on la reconnait,

c’est certain,

elle vous fera prendre

le bon chemin.

 

Orso

 

LE COURAGE


LE  COURAGE


Est une force cachée

qui ne sort que


devant le danger


ORSO

LA TIMIDITE


LA TIMIDITE

 

Il y a des mots que

je n’ai jamais pu dire,

mais que ma plume

a osé les écrire.

 

ORSO

jeudi 7 septembre 2017

MONSIEUR GRAND-PERE


MONSIEUR  GRAND-PERE


-Bonjour, monsieur Grand-père, je m’appelle Julie et voici mon ami Bertrand, notre maîtresse vient de
 nous parler de la vie d’avant, elle nous a expliqué comment…, mais elle est trop jeune pour tout savoir.
-Pouvez-vous nous dire comment c’était avant ?
-Il faudrait des heures pour vous raconter, car c’était tellement différent.
Nous avons le temps, même s’il faut revenir, racontez-nous, s’il vous plait.

Quand j’avais votre âge, j’allais à l’école, comme vous, le maître nous apprenait tout, la politesse, se laver les mains, respecter les anciens………
-Il pouvait même nous frapper sur les fesses,
nous mettre un bonnet d’âne où nous donner des bons-points, nos parents le laissaient faire, car nous apprenions bien.
-Dans les maisons, il n’y avait pas de chauffage, pas de salle de bain, pas d’électricité on se chauffait devant la cheminée et on s’éclairait avec une lampe à pétrole.
-Ma mère allait prendre l’eau à la fontaine, elle transportait le seau sur la tête.
-Il y avait un poulailler, avec des poules et des canards, un cochon qu’on engraissait pour faire la charcuterie pour l’année.
-Il y avait un âne, un chien et le chat pour attraper les souris.
-Mais, il se fait tard, vous reviendrez si vous voulez savoir.
Merci, Monsieur Grand-père, nous allons raconter à nos amis : ce que vous nous avez dit, nous reviendrons mercredi.


Orso le vendredi 4 aout 2017




mardi 5 septembre 2017

VIVRE


VIVRE

Ho, combien je voudrais vivre longtemps,
j’ai encore beaucoup à écrire,
sur l’hiver, l’été, l'automne, le printemps,
il y a tellement à  dire.

Je ne vais pas oublier mon ile,
source de jolis tableaux,
c’est elle qui me dicte
les poèmes les plus beaux.

Laissez-moi vivre près de vous,
faites-moi une petite place,
je vous raconterai tout
sur un petit village……..

Merci de m’encourager
 à vous écrire encore,
merci de m’aimer,
moi, je vous adore.


Orso  le 5 septembre 2017