mardi 28 février 2017

LES HIRONDELLES

MES HIRONDELLES

Où sont les hirondelles
de mon enfance ?
celles qui, au printemps,
arrivaient en masse.
Elles avaient traversé la mer,
pour retrouver leurs nids,
sous les toits, biens couverts,
où naîtront leurs petits.
Puis, commençait la ronde,
en poussant de petits cris,
elles attrapaient les insectes
pour nourrir leurs petits.
Depuis 15 ans je les cherche,
je regarde partout,
où sont les hirondelles,
qui arrivaient chez nous ?

Je connais un petit village,
il est bien caché,
là-haut dans la montagne,
elles reviennent nicher.
Il est loin des villes,
il est loin du bruit,
il invite les hirondelles
à revenir chez lui…..

ORSO LE 28 FEVRIER 2017

dimanche 26 février 2017

AUTO-CRITIQUE

AUTO-CRITIQUE

Est-ce une drogue, où une maladie ?
est-ce un virus  installés chez moi ?
j’ai compté tous mes écrits,
même relus, plusieurs fois.

Je me suis aperçu, en me lisant,
que mes poèmes sur la Nature,
avaient un effet calmant
et qu’une immense quiétude
s’installait souvent.

J’en ai écrit plein d’autres,
surement moins jolis,
ils soulageaient mes crises,
est-ce une thérapie ?

J’avais arrêté d’écrire,
pensant une guérison,
n’ayant plus rien à dire,
ce fut une dépression.

Alors, j’écrivais, n’importe quoi,
j’ai même critiqué nos élus,
j’ai même dit une fois :
qu’ils étaient tous vendus.

C’est à vous que je m’adresse,
vous qui suivez mes écrits,
dites-moi : Orso: arrêtes,
tes mots sont moins jolis.


ORSO LE 26 FEVRIER 2017

mercredi 22 février 2017

HOMAGE A MA MERE

Hommage à ma mère

Elle a, ce jour, 70 ans,
elle a autour d’elle
ses huit enfants,
c’était la plus belle
des mamans.

Il n’est pas trop tard
pour lui rendre hommage,
et surtout
admirer son courage.
Lorsque nous étions petits,
elle n’arrêtait jamais,
elle lavait, cousait,
 cuisinait et chantait.

Il n’y avait, ni frigidaire,
ni machine à laver,
elle chauffait son fer
sur la cuisinière
 pour repasser.
Elle reprisait les chaussettes,
mettait des pièces
aux pantalons,
c’était aux Arènes
sur son balcon.

Mais que la vie était belle,
autour d’elle,
dans notre maison.

Ton fils PAUL

TON  FILS  PAUL
LE  22 FEVRIER  2017

mardi 21 février 2017

Histoire de ma grand-mère

L’HISTOIRE DE MA GRAND-MERE

Ma grand-mère, pour nous garder près d’elle, nous racontait des histoires, qu’elle inventait et prenait son temps.
Je me souviens d’une qui parlait de Seigneurs……..
Ursule, vient ici, on m’a dit que tu avais cassé mon beau vase bleu, et pour te punir, tu vas mesurer la distance qu’il y a entre mon château et le ciel, je veux la réponse dans 15 jours.
Affolée, elle expliqua à sa mère et a ses voisines.
-Ne t’inquiète pas, nous allons filer pour toi, une
grande ficelle.
Et, le soir elle ajoutait tous les morceaux  pour en faire une immense pelote.

Après 15 jours, elle avait réussi cette immense pelote, qu’elle roula jusqu’au château du seigneur.
-Seigneur, voici la distance entre votre château et le ciel.
-Es-tu certaine ?
-Bien sûr, Seigneur  si vous ne me croyez pas, vous pouvez
contrôler vous-même……

-C’est bien, Ursule, je te pardonne.
La seule vérité de cette histoire c’est le prénom de ma grand-mère :
URSULE

lundi 20 février 2017

LES INTERDITS

LES INTERDITS

On voit plein d’interdits,
mais nuls pour interdire,
à la télé on vous dit :
si vous voyez, il faut le dire.

C’est noté en bas de la télé,
avec un numéro, où appeler,
alors ils vont se précipiter,
mais le fautif  à décampé.

Remplacer ces agents,
ils ont peut-être peur,
ou leur dire comment
arrêter ces fraudeurs.

S’ils les arrêtent, ils iront
en prison,
ils seront logés gratuit
et mangeront
mieux qu’à la maison.

Où sont les gendarmes,
les policiers,
ils ont d’autres chats
à fouetter.

Supprimer les interdits,
laisser faire,
c’est l’anarchie
qui a gagné la guerre.

ORSO LE 25 OCTOBRE 2016

QUESTIONS

Questions

Arrêtez-vous un instant,
devant votre glace,
regardez calmement
votre visage.
Posez-vous la question :
Suit-je heureux ?
Réfléchissez, avant de
répondre,
faites un petit bilan
de votre personne.

J’ai 89 ans et j’écris tous
les jours
mes souvenirs, mes amours.
Je n’ai plus de fins de mois
difficiles,
ma santé se maintient
tranquille,
je mange ce que j’aime,
j’écris même des poèmes.
Mon ordinateur
me tient compagnie,
je lui demande ce que
je veux, il répond
de son mieux.
Ma maison est bien
chauffée,
malgré le froid dehors,
mon épouse est à coté,
près d’elle, je me sent fort.
Mes amis me regardent,
ils cherchent mes rides,
ils ne voient
que mon sourire.

Essayez de faire comme moi,
vous allez savoir :
que, pour être heureux,
il faut le vouloir.

Orso le 11 décembre 2014

JETEZ LA TELE

JETEZ LA TELE

Elle est arrivée, sournoisement,
elle s’est installé dans le salon,
on pensait, sur le moment,
qu’elle apportait les informations.
Il y avait une porte ouverte,
elle s’est infiltrée
et c’est la découverte :
de la PUBLICITE.

Une fois en place, bien en vue,
en la regardant, on s’est aperçu,
qu’elle avait triché sur son rôle
et n’apportait pas que de
bonnes paroles.
Elle chassé, avec les images,
 nos beaux reportages,
elle a mis à la place :
ses voitures et ses fromages.

Avec elle il faut attendre,
pour pouvoir regarder,
quelques  images
et les actualités,
JETEZ LA TELE.

Il y a  de beaux livres,
des musées à visiter,
il y en a qui écrivent
 aussi :
de jolies poésies

Orso le 15 février  2017

samedi 18 février 2017

MON GRAND-PERE

MON GRAND-PERE
Un jour, qu’il pleuvait, assis devant le feu, je l’ai écouté,
même s’il parlait corse, je le comprenais.
Tu vois, vous vous avez appris à lire et écrire, mais de mon temps,
il n’y avait pas d’école au village, ceux qui avaient de l’argent
envoyaient leurs enfants chez les curés, à Corté……
Tout ce que j’ai appris, c’est mon père…….
La première chose : la patience, car si tu vas vite, tu fais des
erreurs et il te faut encore plus longtemps pour recommencer.
Puis ne parle jamais pour rien dire, tes paroles seront écoutées,
fais attention à ce que tu dis.
Tu as vu, l’autre jour, lorsque tu es venu me voir, au jardin,
tu as vu qu’il y avait des figues noires et des figues blanches,
tu les as même goutées. Quand j’avais ton âge, c’est mon père,
j’ai assisté à la greffe et depuis, je greffe comme lui.
Autre chose très importante, ne refuse jamais ton aide à ton voisin,
car un jour tu auras besoin de lui.
Ta grand-mère sait fabriquer les fromages et tresser la laine,
c’est sa mère qui lui bien expliqué.
C’est elle qui s’occupe de faire cuire le pain, elle part le matin
très tôt pour ramasser le bois pour chauffer le four, pendant
que la pâte repose.
Lorsque on tue le cochon, les voisins viennent nous aider à
fabriquer la charcuterie que tu vois dans la cave.
C’est toujours ta grand-mère qui traie la chèvre et qui
fabrique  les fromages.

Tout ce que je te dis, tu ne l’apprendras jamais à l’école…..
Je ne sais pas lire, mais je sais compter et on ne me
roule jamais quand je vends un veau.

Comment oublier ces moments intimes, même si le
temps a passé…….
J’ai plus de 90 ans et je me souviens très bien …….

Son petit-fils Ours Paul
Le 15 février 2017

lundi 13 février 2017

LEVEZ-VOUS

Levez-vous, soldats
de la stèle,
venez voir votre Pays,
venez-voir, on se dispute,
venez-voir tous ces partis.

Vous êtes morts pour la Patrie,
c’est inscrit sur le monument,
elle était encore jolie,
venez la voir, maintenant….

Vous allez découvrir
les sondages,
ils n’existaient pas avant,
vous allez voir les images
de tous ces prétendants.

Ils ont de beaux costumes
et des cravates en soie,
ils vous promettent la lune
pour récolter vos voix.

Vos noms sont inscrits
sur ce monument,
j’ai près de moi, aussi:
vos arrières-petits enfants.




ORSO LE 13 FEVRIER 2017

L'OURAGAN

L’OURAGAN
Soufflez  tous vos  vents,
hurlez  vos tempêtes,
coulez   vos torrents,
craquez  vos tonnerres.

Je reviens de la guerre,
j’ai quitté les tranchées,
je suis dans ma chaumière,
près de ma bien-aimée.

Elle a patienté  des années,
m’écrivait quelques fois,
elle a  attendu, espéré
pendant ces longs mois.

Soufflez donc à votre guise,
répandez  partout la peur,
je suis là, près de ma promise,
baignant dans le bonheur.



Je n’entends plus rien,
seulement  son cœur
qui bat contre le mien.

ORSO LE 12 FEVRIER  2017

mercredi 8 février 2017

LAISSEZ-MOI ECRIRE

Laissez moi écrire

Surtout ne m’arrêtez pas,
laissez-moi écrire,
même s’il ne faut pas
tout dire.

En ce moment je m’écarte
un peu,
mais je dois vous dire
qu’il y a le feu.
Le feu à la France
qui s’endette un peu trop,
laissant l’ardoise
à tous nos minots.

Tous ces élus, ces profiteurs,
s’en mettent plein les poches
sans avoir peur.
Peur de l’avenir,
peur de demain
même si le pays
est dans le pétrin.
Ce n’est plus de la poésie,
c’est un cri d’alarme,
je le crie aujourd’hui,
pour me faire entendre.
Pardonnez au poète
ces mots qui font peur
ce n’est pas le rôle de
Merlin, l’enchanteur.

Orso le 19juin 2013