dimanche 31 mai 2015

LES VIEUX DE MON VILLAGE

Les vieux de mon village
Sont partis sans connaitre
la lumière, l'eau, le confort,
nous ont laissé leur terre
digne de tous ses morts.
Nous arrivons derrière
en trouvant à nos pieds
une Corse très fière
d'avoir tout conservé.
Conservé les coutumes,
les chansons de l'été,
conservé la nature
de cette ile de beauté.

La vie dans nos villages,
car je l'ai bien connue,
là-haut dans la montagne
était simple et ardue.
Les costumes de velours,
que les anciens portaient,
les portaient tous les jours,
l'hiver comme l'été.

Les nouveaux arrivants,
estivants de l'été,
profitent, maintenant,
de ce qu'ils ont hérité.

La vie n'ai pas la même
que lorsque j'y allais,
je retrouvais ma grand-mère,
je retrouvais mon pépé.

Lorsque vous lirez ces lignes,
vous devez, en leur mémoire,
respecter et être dignes
de la Corse et son histoire.

Encore un petit mot,
avant de terminer,
n'écoutez pas les ragots
qui sont racontés.
Orso le 2 novembre 2014

mercredi 27 mai 2015

CE VIEIL HOMME

CE VIEIL HOMME
Quel est ce vieux bonhomme,
qui, depuis hier, regarde partout ?
quel est ce vieil homme
qui revient parmi nous ?
Il regarde les maisons, l'église,
les platanes tous verts,
il écoute, sans rien dire,
qui est-il ?
Sa première rencontre,
c'est Milou,
qui lui demande:
Qui êtes-vous ?
Alors commencent les
échanges, les souvenirs:
Je suis Paul, le frère de Marcel,
l'oncle de Robert,
le frère de Sophie,
je reviens parmi vous
avec mon épouse
et mon cousin Gaby.
Alors, les portes s'ouvrent,
il est accueilli,
il est chez lui.
Pierre Paul l'attendait,
avec son beau sourire,
c'est chez lui qu'il a dégusté
les bons plats préparés.

Avec nous il a vécu 4 jours,
il est reparti heureux,
malgré ce court séjour.

Orso le 7 juillet 2014

dimanche 24 mai 2015

samedi 23 mai 2015

MA CORSE

Ma Corse

Adieu, Corse adorée,
adieu, île natale,
adieu, tous les étés,
adieu, Corse fatale.
Je t'écris ce matin
pour te faire savoir
car je suis certain :
de ne plus te revoir,
te toucher, te saisir,
t'écouter, te comprendre,
te goûter, te sentir,
t'embrasser, te chérir.
Je n'oublierai jamais
tous les bons souvenirs,
ils sont gravés en moi
pour ne plus repartir.
Adieu donc à mon ile
adieu mes châtaigniers,
adieu, maquis tranquille,
adieu mes oliviers.
Si la mer nous sépare,
je resterai tout près,
en rêvant aux guitares,
aux chansons de l'été.
je pourrais encore écrire,
des pages, des cahiers,
tout cela pour te dire :
je ne t'oublierai jamais.

 Orso 10 juin 2013

jeudi 21 mai 2015

QUAND LE POETE


Quand le poète nous quitte,
en direction du ciel,
il laisse sur son banc,
ses poèmes
qui ont un gout de miel.

Orso

LE BON TEMPS

Le bon temps

Bien sûr, je ne cours plus
comme avant.
Bien sûr, je n'ai plus
mes vingt ans.
Mais, si vous saviez combien
la vie est belle,
à Quatre-vingt-sept ans.

Je peux, du matin au soir,
écrire pour ma belle,
mes plus belles histoires,
mes plus jolis poèmes.

Je peux, car j'ai le temps,
partir dans mon village,
par la pensée souvent,
revoir ses paysages.

Vous qui avez vingt ans,
qui pouvez vite courir,
vous n'avez pas le temps
de pouvoir bien dormir,
vous n'avez pas le temps
de bien la chérir.

La morale de l'histoire:
n'attendez pas toujours,
car les ans passent vite,
pour avouer votre amour.

Orso  le 2 mars 2013




mercredi 20 mai 2015

INUTILE

Inutile, Madame
d'avoir de belles toilettes,
de vous pomponner;

votre charme suffit
pour vous adorer.

Orso

ATTENTION MADAME

ATTENTION MADAME


Ne me retirez pas 40 ans,
car je serai votre
plus tendre  amant.

Avec ce que j'ai appris
pendant mes longues années,
je serai le mari
le plus intentionné.

Je saurai vous aimer,
je sais, maintenant
ce qu'il faut faire,
ne plus vous contrarier,
être un mari fidèle.

Je n'oublierai plus
votre anniversaire,
je vous offrirai des fleurs,
j'écrirai même un poème.

Je vous dirai des mots doux,
dans le creux de l'oreille,
je vous promet surtout,
plus de querelles.
 
Je baiserai votre main
tous les jours,
nous vivrons le plus
parfait amour.

Puis, en vous écrivant,
j'ai réfléchi,
cela fait trop de promesses

je reprends mes 40 ans,
je garde ma vieillesse.

Orso le 29 novembre 2013


lundi 18 mai 2015

QUE FONT-ILS

 QUE FONT-ILS

Que font-ils, ceux qui n’écrivent pas,
que font-ils de leurs journées
de leur temps ?
Que font-ils, ceux qui ne rêvent plus,
de leurs nuits, sans sommeil,
de ces heures perdues ?

Comment vivent-ils, pendant
ces longs jours,
pensent-ils à leurs anciennes amours ?
Attendent-ils dans leur solitude,
l’arrivée de leurs enfants,
 l’arrivée d’un parent ?

Depuis des années, ils attendent,
ils espèrent toujours
que le bonheur viendra un jour.

C’est ainsi que le temps passe,
que leurs cheveux s’en vont,
que leurs rides se creusent
et partent sans illusions.

Orso le 26 mai 2013

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dimanche 17 mai 2015

LE TOUT PETIT POETE

Le tout Petit poète
Que peux le petit poète,
devant tant de malheurs,
doit-il crier à tue-tête :
arrêtez ces violeurs.

Si les grands de ce monde
laissent ces fous, tuer,
moi le petit poète,
je ne peux que crier.
Crier fort, pour me faire
entendre,  mon écriture
ne suffit pas,
il me faut d’autres armes,
devant ces brigands-là.

Je n’ai pas l’habitude
de me servir des canons,
je n’ai que ma plume
et mes illusions.

On voit, tous les jours,
ces horreurs, à la télévision,
arrêtez tous ces fous,
qui tuent  les religions.

Qui aura le courage,
qui aura la solution,
pour combattre
cette révolution ?

Orso le 11 décembre 2014



vendredi 15 mai 2015

LA VEILLEE

LA VEILLEE
Venez près de moi, mes amis,
je viens de recevoir ce petit livre,
c’est mon oncle qui l’a écrit,
où il raconte sa vie.
Restons là près du feu,
nous allons lire ensemble,
ses histoires, ses poèmes
et ses petits drames.
Sa première écriture,
c’était il y a longtemps,
il aimait la nature
et a écrit le ‘ le printemps ‘
Il va nous faire rigoler,
avec son annonce,
quand il voulait vendre
quelques années.
Il va vous expliquer,
comment aimer
sa bien-aimée,
il faut bien l’écouter.
Il va vous faire entendre
les bruits du silence
et la vague qui roule
ses galets.
C’est un grand rêveur,
même s’il ne dort pas
la nuit,
c’est dans la pénombre
qu’arrivent ses écrits.
Il nous a raconté
plein de souvenirs,
lorsqu’il la regardait,
sans rien lui dire.

Il est tard, mes amis,
nous reviendrons jeudi.

Orso le 29 novembre 2014

lundi 11 mai 2015

MES BEAUX RÊVES

   Mes beaux rêves
 
je ne dors pas beaucoup,
avec mes petits sommeils,
je rêve toujours
et ils me réveillent.
 
Lorsqu'ils sont beaux
 avec plein de couleurs,
je me lève aussitôt
sans regarder l'heure.
 
Celui de cette nuit :
il était trop beau !
j'ai sauté de mon lit
pour l'écrire aussitôt.
 
J’étais dans mon village,
celui où je suis né,
revoyant les visages
de ceux que j’aimais.
 
J’étais revenu en arrière
et je me retrouvais
près de ma grand-mère
et près de mon pépé.
 
Je crois que ce beau rêve
m’a permis de les revoir,
de les toucher presque
même s’il faisait noir.
 
Merci donc à ces rêves,
ceux qui me font partir
vers un passé fidèle
plein de souvenirs.
 
Orso le 11 février 2013
 
 
 


jeudi 7 mai 2015

MA SOLITUDE


Ma solitude

Je ne me plains jamais de ma solitude,
je vis avec elle depuis trop longtemps,
elle connait mes habitudes,
elle connait mes tourments.

Elle m’a rendu service,
 quand je voulais être seul,
lorsque  j’étais triste,
   en essuyant mes pleurs.

Voici ces longues années,
voici tout ce temps,
que je cherche à l’aimer,
mais c’est dur maintenant.

Le soir, dans mon lit,
elle est là, près de moi,
elle a pris la place
d’un amour d’autrefois.

C’est  à cause d’elle,
que j’écris tous les jours,
cherchant dans mes poèmes,
un impossible secours.

Méfiez-vous, mes amis,
je la connais trop bien,
si elle vous poursuit,
changez de chemin.

Orso le 12 septembre 2014