Le
bon temps
Bien sûr, je ne cours plus
comme avant.
Bien sûr, je n'ai plus
mes vingt ans.
Mais, si vous saviez combien
la vie est belle,
à Quatre-vingt-sept ans.
Je peux, du matin au soir,
écrire pour ma belle,
mes plus belles histoires,
mes plus jolis poèmes.
Je peux, car j'ai le temps,
partir dans mon village,
par la pensée souvent,
revoir ses paysages.
Vous qui avez vingt ans,
qui pouvez vite courir,
vous n'avez pas le temps
de pouvoir bien dormir,
vous n'avez pas le temps
de bien la chérir.
La morale de l'histoire:
n'attendez pas toujours,
car les ans passent vite,
pour avouer votre amour.
Orso le 2 mars 2013
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