Je ne me
plains jamais de ma solitude,
je vis
avec elle depuis trop longtemps,
elle
connait mes habitudes,
elle
connait mes tourments.
Elle m’a
rendu service,
quand je voulais être seul,
lorsque j’étais triste,
en essuyant mes pleurs.
Voici ces
longues années,
voici tout
ce temps,
que je
cherche à l’aimer,
mais c’est
dur maintenant.
Le soir,
dans mon lit,
elle est
là, près de moi,
elle a
pris la place
d’un amour
d’autrefois.
C’est à cause d’elle,
que
j’écris tous les jours,
cherchant
dans mes poèmes,
un
impossible secours.
Méfiez-vous,
mes amis,
je la
connais trop bien,
si elle
vous poursuit,
Orso le 12
septembre 2014
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