samedi 29 juin 2019

DEUX MOTS


DEUX MOTS


Deux mots sur cette photo,
on y voit mes grands-parents,
elle parait soumise, lui dominant.

La vérité est  tout autre:
ce petit bout de femme,
décidait de tout,
lui, ce grand bonhomme
filait tout doux.

Ce fusil, qu'il montrait
fièrement,
il s'en est jamais servi,
c'était simplement
pour la photo,
montrant à mon père
son joli cadeau.

Ce que vous ne voyez pas,
c'est le bonheur et la tendresse,
chez mes deux ancêtres.

tout est encore là, chez moi,
malgré ma vieillesse,
j'avais 10 ans:


j'ai, aujourd'hui:
 quatre-vingt-onze ans......



ORSO





lundi 24 juin 2019

C'EST VOUS

C'EST VOUS

Mes amis, qui avez dis
que j'étais un poète,
lorsque vous lisiez ma
" poésie "
je voulais, simplement
raconter mes émotions,
mes souvenirs,
en mariant les mots,
pour les rendre
plus beaux.

Je vous disais même,
que j'étais un Moète,
souvenez-vous,
en écrivant à ma manière
les mots les plus fous.

J'ai ainsi rempli les pages
de mon vieux cahier,
j'y mettais des images,
pour imaginer.....

Certains comprenaient
ce moète,
ils me le disaient,
c'est ainsi peut-être
que ce joli mot est né.

Il aura sa place
un jour, dans le dictionnaire,
mais il faudra bien expliquer
comment ce moète
voulait raconter.

Si, vous racontrez
une de mes moèsies,
lisez bien ce moète,
vous comprendrez
peut-être.......

Orso









jeudi 13 juin 2019

SI VOUS VAVIEZ


SI VOUS SAVIEZ

Le plaisir que je ressens,
lorsque ma plume s'active,
lorsque je quitte, un instant,
ce monde difficile.

Je part, j'imagine, je m'envole,
je rêve, je quitte cette terre,
les mots qui m'accompagnent,
me donnent des ailles,
je suis un autre homme,
je deviens un poète....

Alors, tout est permis,
je peux raconter
mes souvenirs intimes,
avec plein de mots doux,
même vous écrire
mes mots les plus fous.

Je vais parler aux arbres,
ceux que je croise
sur mon chemin,
aux oiseaux, aux cigales
et cet immense sapin,
je comprend leur langage,
dans le silence du matin.

Ne me cherchez plus,
je suis parti,
j'ai quitté ce bas monde,
je suis ce bonhomme
qui rêve la nuit.......
qui se lève
et qui vous écris....

Vous savez, maintenant,
comment on deviens poète,
ll faut simplement
s'envoler et rêver un peu
peut-être.....

ORSO

mardi 11 juin 2019

JE SUIS LA

JE SUIS LA

Comme, d'habitude,
à la même heure,
l'heure où arrivaient
tous mes mots,
je n'avais
qu'a bien les écrire,
en faire un poème
et vous l'envoyer......

Voici, plus d'un an,
que je suis là,
à la même heure,
avec ma plume,
posée sur mon encrier,
mais rien n'arrive,
je suis désolé.

On m'a conseillé
d'attendre,
j'ai attendu longtemps,
avec ces années,
qui passent,
je suis vieux maintenant.

On vient de me dire:
cher ami,
rangez votre plume,
oubliez la poésie,
on m'a même dit
 que j'avais trop écrit.....

Sans rien dire,
j'espère toujours,
que mes mots,
accompagnés
de leur Muse, 
reviendront un jour.....

Orso le 11 juin 2019



MA COPINE

MA COPINE

Celle de mon enfance,
il y a très longtemps,
n’avait pas le charme
qu’elle a maintenant.

Elle avait plusieurs frères,
plusieurs sœurs,
une famille nombreuse
haute en couleurs.
Je me souviens d’elle
car nous étions amis,
de ses joies, de ses peines,
où est-elle aujourd’hui?
je demandais de ses nouvelles,
à sa mère, ses frères, à ses sœurs,
on ne savait rien d’elle,
en versant quelques pleurs.
------------------------------
J’ai entendu la sonnette,
on sonnait chez moi,
j’ai reconnu son sourire,
celui d’autrefois.
Te souviens-tu de moi,
c’était, il y a longtemps,
je reviens chez moi,
retrouver mes parents.
Mes frères et sœurs
sont partis,
ma mère pleurait seule,
j’ai soixante ans
aujourd’hui,
je reviens au Pays.
Je te raconterai toutes
ces années, loin de vous,
les plaisirs, les rencontres,
mais je suis heureuse
de frapper à ta porte.

Orso










J'AVAIS ECRIS

J’AVAIS ECRIS

Adieu, merci,
c’était un jour triste,
je vous avais dit
c’est à cause du froid,
j’avais écrit aussi:
un peu n’importe quoi.

Comme un enfant
qui a perdu son univers:
ses jouets, ses crayons
de couleurs,
je cherchais quoi faire.

Je regardais autour de moi,
cherchant une occupation
pour me distraire,
je ne voyais que des feuilles
blanches, couchées parterre.
Elles semblaient attendre,
une inspiration, une lumière,
elles voulaient comprendre:
pourquoi ce triste mystère.

Je ne suis pas parti loin,
je guettais l’horizon,
assis dans mon coin,
près de mes crayons.

C’est un rayon de soleil,
à travers les nuages,
chargé de mots doux
et de belles images,
il a rempli ces feuilles
de mes mots un peu fous,
ces mots qui allaient
revenir chez vous.

ORSO







mercredi 5 juin 2019

MA NATURE

MA NATURE

Voici 15 ans que je l'aie
quittée,
je l'aimai tellement que
j'avais caché la vérité.

Malgré sa belle allure,
ses belles couleurs,
ses parfums, ses odeurs,
elle avait parfois
des colères
qui me faisaient peur:

Lorsque le bûcheron,
avec sa scie moderne,
coupait les gros troncs
d'arbres centenaires,
lorsque le chasseur
tuait ses oiseaux,
lorsque l'ouragan
brisait ses roseaux.

Elle ne supportait pas
la fin de l'automne,
voyant arriver au loin,
la neige et le froid
qui vont la recouvrir,
pendant l'hiver,
avec leur immense
manteau blanc.

J'avais caché
ses colères,
je l'aimais tellement,
je la voyait si belle,
est-elle calmée
maintenant?

ORSO