J’AVAIS
ECRIS
Adieu,
merci,
c’était
un jour triste,
je
vous avais dit
c’est
à cause du froid,
j’avais
écrit aussi:
un
peu n’importe quoi.
Comme
un enfant
qui
a perdu son univers:
ses
jouets, ses crayons
de
couleurs,
je
cherchais quoi faire.
Je
regardais autour de moi,
cherchant
une occupation
pour
me distraire,
je
ne voyais que des feuilles
blanches,
couchées parterre.
Elles
semblaient attendre,
une
inspiration, une lumière,
elles
voulaient comprendre:
pourquoi
ce triste mystère.
Je
ne suis pas parti loin,
je
guettais l’horizon,
assis
dans mon coin,
près
de mes crayons.
C’est
un rayon de soleil,
à
travers les nuages,
chargé
de mots doux
et
de belles images,
il
a rempli ces feuilles
de
mes mots un peu fous,
ces
mots qui allaient
revenir
chez vous.
ORSO
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