NE PARTEZ PAS
Restez encore un peu,
je voudrais profiter
de la chaleur du feu
et vous raconter
un souvenir très vieux.
C’était, il y a longtemps,
toi, Germain, tu n’étais pas né,
toi, Pierre, toi Laurent,
vous avez oublié.
Ce soir, je voudrais
soulager ma mémoire,
de ces moments particuliers,
pour tout vous avouer.
Ce n’était pas un crime,
ni une méchante idée,
Ce soir, je dois te dire :
Honorine, combien je
t’aimais.
Tes yeux ne regardaient
que mon frère André,
parti le mois dernier,
Je te vois sourire,
tu dois te rappeler,
je t’aimais sans rien dire,
mais je te regardais.
ORSO
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