HO, SOLEIL
Qui regardes la Terre,
Toi qui surveilles tout,
de là-haut,
sais-tu qu’Elle est ronde
et que tu n’éclaires
qu’un morceau.
Tu laisses à la Lune,
ta vieille compagne,
celle que tu n’as jamais
rencontré,
de jeter sa lueur blafarde,
de l’autre côté.
Cela fait deux mondes,
complètement différents,
il y a ceux qui travaillent,
les autres récupèrent
en dormant.
Si tu prêtes l’oreille,
tu peux les entendre
ronfler,
ils se reposent
de leur dure journée.
Moi, assis sur ce banc,
à l’ombre de ta douce chaleur,
je rêve et j’écris souvent,
je distribue du bonheur.
Orso
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