LES JOIES DE LA VIE
La première, pour moi,
c’était d’admirer la veste,
que je venais de terminer,
où il ne restait plus que les
Depuis le début de l’apprentissage,
enfiler l’aiguille et faire un nœud,
jusque au moment du repassage
de la veste terminée :
heureux.
J’ai tiré l’aiguille pendant
dix-sept ans,
cousu plein de costumes
et des vêtements.
J’ai fait d’autres rencontres,
d’autres métiers,
mais je me souviens encore :
ma joie de créer.
Sans doute, les poèmes
que j’écris, pour vous,
aujourd'hui,
sont les aiguilles
aujourd'hui,
sont les aiguilles
de ma poésie.
ORSO LE 18 AVRIL 2017
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