ON VIENT DE ME DIRE
Que le printemps était passé,
il n’a pas fait de détours,
pour me rencontrer.
Je le guettais pourtant,
de ma fenêtre espérant
le voir, même de loin,
il a surement prit
un autre chemin.
Il a dû avoir peur :
des grands boulevards
et du bruit des voitures,
il est parti ailleurs,
cherchant la verdure.
Les amandiers tendaient
leurs branches noires,
vident de couleurs,
pour recevoir les premières
Il a dû se poser là-haut,
dans mon village,
pour verdir les rameaux
et poser ses pétales.
Le printemps vient de passer,
sans s’arrêter.
Orso le 21 avril 2017
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