La vie d’avant au village
Chers amis,
Avant de partir, il faut que je vous
raconte comment vivaient mes grands-parents :
C’était avant la guerre de 39 entre les
années 30/40 où j’ai eu le temps de voir vivre ces villageois de montagne en
Corse.
Les maisons étaient très vieilles, pas
entretenues avec encore les toits en pierres.
Mes grands-parents habitaient dans une
vieille maison
que leur prêtaient des cousins, ils ne
payaient pas de loyer.
Dans cette masure, pas d’eau au robinet,
pas chauffage, uniquement le feu(u fugone)qui servait à faire les repas et
chauffer le reste de la maison pendant les froids hivers.
Ils vivaient sans aucun revenu, ni
retraite, ni subventions.
Pas de radios, pas de téléphone, pas de
télévision, pas de voiture, pas d’électricité, aucun confort.
Pour avoir un peu d’argent pour acheter
du sucre, du pétrole pour la lampe, mon grand-père avait 8 vaches et il vendait
les veaux pour acheter aussi ses costumes de velours et les robes noires de ma
grand-mère.
D'autres allaient travailler quelques jours chez des propriétaires dans la plaine, pour avoir un peu d'argent liquide.
D'autres allaient travailler quelques jours chez des propriétaires dans la plaine, pour avoir un peu d'argent liquide.
La plupart des villageois ne savaient ni
lire ni écrire.
Pour la nourriture, ils mangeaient ce
qu’ils cultivaient.
Le blé pour leur pain, les oliviers pour
leur huile, les pommes de terre, les légumes.
Ils élevaient un cochon pour leur
charcuterie, une chèvre pour leur lait et leurs fromages quelques poules pour
les œufs.
Une mule
où un âne pour transporter le bois de chauffage.
Ma grand-mère cuisait son pain dans le
four en face la maison.
Elle était toujours occupée, elle filait
les poils de chèvre pour en faire une corde souple et résistante.
Et pendant ce temps, elle me racontait
des histoires qu’elle inventait, pour me garder près d’elle.
Je n’ai jamais vu aucun papier, aucune
facture, aucune lettre.
Et pourtant que la vie était belle, que
de bons souvenirs que j’ai eu le plaisir de vous écrire.
Imaginez, qu’aujourd’hui, on nous prive
de tout notre confort……
Heureusement, qu’après la guerre, les
enfants qui vivaient sur le continent, sont venus, avec leur voiture et un peu
d’argent pour réparer les vieilles maisons et passer leurs vacances au village.
J’ai écrit ces souvenirs, car mes nièces
me demandent toujours, comment vivaient nos grands-parents.
Je vais partir en emportant tous ces souvenirs, les goûts et les odeurs du passé.
Je vais partir en emportant tous ces souvenirs, les goûts et les odeurs du passé.
Paul Sialelli le 26 avril 2014 je suis né le 13 aout 1926, je vais avoir 90 ans
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