samedi 16 juillet 2016

MARINETTE

Marinette



Ce matin, ce n’est pas un poème, mais une très belle histoire que
je voulais écrire depuis longtemps, je pensais en faire une poésie,
mais je n’arrive pas à bien la raconter, alors je vous la présente comme un récit pour bien vous l’expliquer.
Elle habitait Nice, elle avait un stand sur le marché et ne vendait que de très beaux fruits, elle savait où les acheter et bien les présenter, aussi ses  clients étaient toujours satisfaits.
Elle venait souvent voir sa sœur Angèle qui habitait Artignosc, c’est là que je l’ai rencontrée.
Nous étions devenus des amis grâce à la poésie.
Elle écrivait des poèmes sur la vie. J’en ai gardé en souvenir.
Parmi ses clients, il y avait une institutrice qui venait régulièrement et qui était devenue son amie.
Elle lui avait raconté un peu sa vie de  solitaire et lui dit que pendant ses moments de repos, elle écrivait des poèmes.
C’était une institutrice dans un petit village pas loin de la ville,
de Nice et avait un peu de liberté pour enseigner.
Elle lui avait raconté, qu’avec ses élèves, elle parlait souvent de poésie et les enfants en demandaient toujours.
Alors Marinette lui en donna quelques-uns des siens.

Un matin, elle a vu venir devant son étal, la maitresse avec cinq enfants qui lui ont récité en cœur, un de ses poèmes.

-Paul, ce moment a  été le plus beau de ma vie, je n’ai pas pu retenir mes larmes et j’ai embrassé ces enfants en leur offrant mes plus beaux fruits.

Marinette est partie trop tôt, elle avait surement encore à écrire.

Orso



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