mardi 26 février 2019

LE CABANON

LE CABANON

Certains ne vont pas me croire, mais je m'en fiche, j'y étais.
                          Il ressemblait un peu à ça:

                             
Le père de mon ami, l'avais construit au bord de la mer, à St Helme, il avait choisi l'endroit, sous les pins à l'ombre, à 20 mètres de l'eau.

Pour y aller, il fallait prendre le premier bus pour St Mandrier, descendre aux Sablettes et chargés comme des mulets, ont arrivaient.
XXXXX partait aussitôt à la pèche et il ne lui fallait pas longtemps pour ramener les poissons pour la bouillabaisse.
Ces dames, la cuisinait sur un trépied devant la porte.
Je ne peux pas vous expliquer l'odeur.......
Chacun avait son rôle et réunis autour de la table, à l'ombre.....

Ce repas, ce repas inoubliable, même s'il a plus de 80 ans, est toujours dans mes souvenirs d'enfance.

A cette époque, on pouvait construire des cabanons, au bord de l'eau, chacun respectait le bien des autres.

Cela n'a pas duré longtemps, il y a maintenant de belles villas où était planté notre cabanon.

J'ai tenu à écrire ce souvenir, même si beaucoup ne vont pas me croire.
                                 je n'ai pas honte, ni peur de signer  ORSO






AVANT

AVANT

Quand j’étais petit,
je regardais les grands,
on m’avait appris
comment
comment dire bonjour,
comment dire merci,
être poli.

Je devais céder ma place,
voyant un vieux arriver,
maintenant ils se cachent,
ne voulant plus être aidés.

J’ai quand même
gardé les conseils:
de mes parents,
ceux de mes maîtres………
mais ce n’est plus pareil !!!!
les voisins, les amis,
étaient toujours là pour aider,
maintenant, il faut payer.

Il y avait la police
qui parcourait les rues,
tenant leurs bicycles,
il n’y en plus…..

Il y avait peu de docteurs,
on les appelait au dernier
moment,
on faisait de ventouses,
des cataplasmes
des tisanes, en priant….

On entendait chanter,
dans les rues,
un peu partout,
maintenant on n’entend
plus rien,
tout est fermé pour
se protéger.

Du haut de mon grand âge,
je regarde cette vie,
je verse une larme,
ce n'est plus
la même aujourd’hui.

Avant, comme elle était belle
la vie…….

ORSO

















lundi 25 février 2019

INTIMITE

INTIMITE

Malgré tous ces écrits,
tous ces petits poèmes,
malgré mes petits cris
et tous les je t’aime;
je n’ai pas tout dit
sur Elle.

Nos moments d’intimité,
seul, seul avec Elle,
jamais dévoilés
dans mes cahiers.

Elle me disait: regarde:
regarde, au loin,
c’est tout pour toi,
écoute le vent,
serre-toi contre Moi.

Je sens la lavande,
je sens le bonheur,
je sens les plantes,
regardes leurs couleurs.

Lorsque je te voie,
lorsque tu arrives,
j’ai le coeur qui bat,
comme une promise.

Nul ne connaît notre
secret,
nul ne connaît
notre intimité,
nul ne saura
la vérité.

Nous sommes séparés
aujourd’hui,
j’ai quitté ces paysages,
je rêve désormais
à toutes ces images.

ORSO









MA VIE

MA VIE

Elle est là, devant moi,
jours et nuits, elle compte,
non pas sur ses doigts,
elle avait une pendule,
dans le salon, avant,
elle a maintenant
de nouveaux instruments.

Lorsque, parfois, la nuit,
je me réveille,
elle semble me narguer,
elle est là, elle compte,
dans l’obscurité.

Elle recommence,
tous les jours,
après vingt-quatre,
on pourrait lui demander:
mes jours, mes mois,
mes années…….
Car elle compte,
sans s’arrêter.

Quand j’étais petit,
chez ma grand-mère,
on comptait aussi la vie,
c’était le va et vient
de la pendule,
qui m’endormait.

Aujourd’hui, on n’a plus
le temps de la voir,
de l’écouter,
elle passe trop vite……

j’ai 93 ans, maintenant,
elle est toujours là
qui compte, qui passe,
je la regarde
plus souvent,
car j’ai peur
qu’elle me lâche.

ORSO
















vendredi 22 février 2019

LE RÂLEUR

LE RÂLEUR

Fais-voir ça ?
Son épouse lui montre un réveil qu'elle venait d'acheter et le mode d'emploi était écrit en Chinois.
                                                     
Regardes, c'est encore un produit chinois, c'est marqué:
                Fabriqué en République de Chine.

Je vais leur faire voir!

Il fut reçu par une charmante hôtesse, qui parlait un Français sans accent.
-Avez-vous à vous plaindre d'un de nos produits ?
-Regardez, le mode d'emploi est écrit uniquement en chinois……
-Montrez-moi cet article ?
Après avoir relevé un numéro, avec sa loupe.

Nous avons retrouvé, grâce à nos ordinateurs et un numéro, que vous ne pouvez pas voir, la personne qui a emballé ce produit et elle sera renvoyée chez elle pour cette erreur.
-Vous trouverez, à la caisse: une enveloppe avec 14 euros, prix de cet article.
                                             

Mais, je ne voulais pas……..

C'est trop tard, Monsieur, la sentence  est partie.

Orso