SI
MON GRAND-PERE
Ah,
si mon rand-père
avait
su écrire,
comme
moi, maintenant,
qui
écrit pour mes enfants;
il
aurait raconté, a sa manière:
la
vie qui, lui, menait avant.
J'ai
eu le privilège
de
l'écouter un jour,
lorsque
j'avais dix ans,
il
me racontait en langue
corse,
que je comprenais:
leur
vie d'avant.
Certains
détails
me
semblaient impossibles,
mais,
voyant leur intérieur,
sans
aucun confort,
j'écoutais
mieux encore.
Il
me semblais voir
les
images du moyen-âge,
celles
qu'on me montraient
à
l'école:
eux
les vivaient encore.
Je
suis retourné au village,
il
n'y a pas longtemps,
je
n'ai vu aucune trace
de
leur vie d'avant:
Plus
de fours,
où
ils cuisaient leur pain,
plus
de curé à l'église,
plus
d'ânes, plus de cochons
plus
de vie,
autours
de leur vieille
maison.
Orso
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