UN MERVEILLEUX NOEL
Cela se passe en 1940.
C’est le 24 décembre.
Nous sommes une famille de huit enfants, réunis avec
nos parents, autour de la cuisinière, notre seul moyen de chauffage pour notre
grande maison.
Nous avions terminé le repas du soir et mes parents
préparaient les cadeaux de Noel pour chacun de nous.
C’était un joli sac en papier, dans lequel ils
mettaient des mandarines, des dattes, des noix et quelques bonbons en
papillotes.
Mon père voulait absolument que nos chaussures soient
cirées, pour recevoir notre cadeau.
Mon petit frère Marcel avait 5 ans et dormait dans la chambre de mes parents, mes deux frères Jean et Dominique qui avaient 17 et 19 ans, demandèrent à mon père : et pour Marcel, il faudrait lui faire un cadeau, il y croie encore…
Mon petit frère Marcel avait 5 ans et dormait dans la chambre de mes parents, mes deux frères Jean et Dominique qui avaient 17 et 19 ans, demandèrent à mon père : et pour Marcel, il faudrait lui faire un cadeau, il y croie encore…
Mon père répondit : il fallait y penser avant…
Il est fou quand il voie une bicyclette, si vous
voulez, avec Jean, on va réveiller le marchand du Pont du Las, il habite
au-dessus de son magasin.
Combien ça coûte ?
Avec 100 francs on pourrait lui faire ce cadeau.
Mon père a regardé ma mère, avec un petit sourire.
Mon père a regardé ma mère, avec un petit sourire.
Elle s’est levée, elle est partie dans sa chambre,
où elle gardait l’argent dans un vieux portefeuille, qu’elle cachait sous son matelas.
Allez, couvrez-vous bien, on vous attend.
Ils sont revenus à minuit, avec un grand carton, dans
lequel il y avait une bicyclette
d’enfant, rouge qui brillait à la lumière.
Elle valait plus cher, mais il nous a fait un prix, lorsqu'on lui a raconté...
Ce cadeau était aussi un peu le nôtre et nous l’avons
placé un peu à part près de la cuisinière ou ses chaussures brillaient.
Toute la famille s’est levée tôt pour assister au
réveil de Marcel.
Il s’est précipité où il avait posé ses chaussures et
en voyant son cadeau, il nous a tous regardé, avec les larmes aux yeux :
c’est pour moi ?
Ma mère lui a répondu : c’est Papa Noël !!!
Toute la famille pleurait.
J’ai 90 ans et j’ai voulu écrire cette belle histoire, en voyant les enfants d'aujourd'hui qui, pour certains, reçoivent trop de cadeaux.
Paul le 26 décembre 2016
Paul le 26 décembre 2016
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