dimanche 28 août 2016

MA PETITE SOURIS

MA PETITE SOURIS


Un petit clic, sur ma petite souris
et je fais le tour du monde,
un petit clic, sur ma souris
 et je m’envole.
Je pars dans les pays lointains,
je visite toutes les villes,
avec un petit clic,
je revoie tous mes copains,
même s’ils sont loin.

Avec mes petits clics,
sur son dos tout rond,
elle  répond aussitôt
à toutes mes questions.
Elle est là près de moi,
elle attend ma caresse,
avec mes petits clics,
je passe ma vie près d’elle.

Elle n’a pas peur du chat,
car elle est en plastique,
 elle reste près de moi,
elle n’attend que mes clics.

Comment ferais-je
sans ma petite souris,
car c’est avec elle
que je continue ma vie.
ORSO LE  AOUT 2016


vendredi 26 août 2016

MES 90 ANS

MES 90 ANS

Je viens de quitter mes 90 ans,
ils étaient lourds à porter,
car il y avait dedans :
mes souvenirs, mes regrets.

Ils ne sont pas partis loin,
j’avais gardé une place,
ils sont dans un coin
de ma vieille carcasse.

J’ai, pendant tout ce temps,
écris des poèmes avec eux,
où je parle du printemps
et mes moments heureux.

Mon oreille est partie,
je marche lentement,
mais je vous écrit.
tout le temps.

Si, un jour,
vous avez le temps,
dans votre vie moderne,
arrêtez-vous un instant,
et lisez mes poèmes.
Vous allez découvrir,
de très belles histoires,
mes aveux, mes désirs
et mes escapades.

Vous allez partir avec moi,
découvrir la nature,
son silence et parfois :
ce ruisseau qui murmure.

Je voulais jeter mes 90 ans,
mais je vais les garder,
avec ce qu’il y a dedans.

Orso le 26 aout 2016






jeudi 25 août 2016

SI DE TEMPS EN TEMPS

SI DE TEMPS EN TEMPS


Si  à votre rencontre,
vous la voyez sourire,
dans sa belle robe
et les cheveux au vent,
vous allez vous dire :
c’est elle que j’attends.
Si, de temps en temps,
vous lui offrez une fleur,
avec un petit mot gentil,
si de temps en temps,
vous lui dites qu’elle
est belle,
 votre vie commence
avec elle.
Si de temps en temps,
devant la cheminée,
vous la prenez dans vos bras,
si, un soir elle vous avoue :
qu’elle va être mère,
il y aura des enfants
dans notre chaumière.
Si, de temps en temps,
vous lui offrez un voyage,
quand les enfants ont grandis,
les cocotiers et les plages,
dans un petit Paradis.
Si, de temps en temps,
vous parlez de votre rencontre,
si, de temps en temps,
vous la prenez dans vos bras,
malgré  ses rides
et ses cheveux blancs,
vous lui direz :
je me souviendrai longtemps
tes longs cheveux au vent.

Orso le 25 aout 2016

MA NOSTALGIE

MA NOSTALGIE

Elle agit sur moi
 comme une berceuse,
elle m’endors  le soir,
elle remplit mes rêves.

J’ai tellement de souvenirs,
je suis vieux maintenant,
elle me fait revivre
de merveilleux moments.
Ils occupent ma mémoire,
ils sont là, bien gardés,
ils reviennent le soir,
dans l’obscurité.

Alors, je m’envole,
je remonte le temps,
je revoie tout le monde,
même mes grands-parents.

Je retrouve mon enfance,
je me revoie petit
quand j’allais à l’école,
je n’ai jamais grandi……

Elle m’apporte, aujourd’hui,
ces belles rencontres,
vécues au long de ma vie.

Merci ma nostalgie,
tu m’as permis
d’écrire pour mes amis,
cette jolie poésie.

Orso le 24 aout 2016




mardi 23 août 2016

NOSTALGIE

NOSTALGIE


Lorsque je regarde cette
maison,
si belle maintenant,
elle n’avait pas cette allure
avant.

C’est là que je rencontrais
mes grands-parents,
c’était presque une ruine,
sans aucun confort dedans.

Il y avait la lampe à pétrole,
pour éclairer nos soirées,
il y avait les histoires
que ma Mémé racontais.

Il y avait mon grand-père,
dans son habit de velours,
sa vieille casquette
avec la sueur autour.

Il y avait ma grand-mère,
avec ses petites mains,
qui pétrissait la pâte
pour cuire ses sept pains.

Il y avait son âne et son mulet,
il y avait des poules qui  picotaient,
il avait son cochon qui attendait
qu’on lui apporte à manger.

Il y avait le coq, 
qui, tous les matins chantais,
on entendait aussi
l'âne qui souvent pleurait.
Il y avait la chèvre
qui nous donnait son lait.

Il y avait de beaux légumes,
du jardin,
il y avait la charcuterie dans
la cave
et les odeurs des fromages.


Il avait plein d’amour
dans cette vieille maison,
elle est partie un jour,
dans les mains de maçons.

Nostalgie
Orso le 23 aout 2016

jeudi 11 août 2016

LE PARADIS

LE PARADIS

On en parlait souvent,
quand j’étais en vie,
me voici maintenant
au Paradis.
Ma première rencontre,
ce fut le grand Patron,
il m’a ouvert la porte
de sa grande maison.

Bienvenu dans notre Domaine
regarde bien autour de toi,
il n’y a que ceux que j’aime,
les autres sont en bas.

Nous irons les voir, un jour,
ils font leurs pénitences,
ils regrettent toujours
et pleurent en silence.

Nous t’apporterons tes repas,
tu choisiras les menus,
une Muse te chanteras
 les airs les plus connus.



Tu vois il reste de la place,
 la plupart sont placés en bas,
le contrôle est efficace,
lorsqu’ils se présentent à Moi.

ORSO LE 11 Aout 2016

mercredi 10 août 2016

GENS DE LA COUR

Gens de la Cour

Ne riez pas Gens de  Versailles,
quand, en promenant,
vous rencontrez ce manant,
il a dans sa besace
ses plus beaux documents.
Il a appris à écrire,
lorsqu’il travaillait
pour vous,
il ne faut pas en rire,
il est plus heureux que vous.

Il vit dans la nature,
il dort sur vos vieux bancs,
il écrit des poèmes
et chante en marchant.

Il n’a aucune contrainte,
il va où il  veut,
rien ne l’arrête,
 il est heureux.

Il se souvient lorsqu’il
était votre serviteur,
il devait se courber
devant le seigneur.
C’est lui que devrait sourire,
en voyant vos accoutrements,
vos beaux chapeaux à plumes
et vos souliers brillants.

Orso le 10 aout 2016

BONHEUR

BONHEUR

Le bonheur est invisible,
mais, si on regarde mieux,
on l'aperçois dans votre sourire
et la lueur  de vos yeux.

Le bonheur est très sensible,
il aime être dorloté,
il attend qu'on lui dise
les mots qu'il attendait.

Le bonheur est un nuage,
qui voyage avec le vent,
il se pose où bon lui semble,
surtout chez les amants.

Le bonheur est très fragile,
il faut, pour le conserver,
être doux et docile,
car il aime être aimé.

Le bonheur est un soleil
qui brille dans les visages
de celui, et celle 
qui le partagent.

Laissez votre porte ouverte,
ne l'attendez pas,
un jour, peut-être.......
il entrera.

Orso le 10 aout 2016

mardi 9 août 2016

MON LONG CHEMIN

MON LONG CHEMIN
J'ai marché longtemps
sur ce long chemin,
j'ai 88 ans,
il faut faire son bilan.

J'avais les cheveux noirs,
maintenant ils sont blancs,
j'étais plein d'espoir,
j'avais de belles dents.

On m'a appris plein de choses,
à lire, à écrire, à compter,
à l'école des Routes,
au lycée, mon métier.

Ma mère m'avait dit,
l'instruction, c'est bien beau,
c'est un bon métier, 
qu'il te faut.

J'en ai fait plusieurs,
tout au long de ma vie,
j'ai buché des heures
avec mon ami.

J'ai même enseigné,

j'ai même était Maire,
j'ai aussi péché
dans cette belle rivière.

J'ai vécu près de la Nature,
pendant 20 ans,
je revoie les images,
tout le temps.

Mes cheveux sont devenus blanc,
mon oreille m'abandonne,
je marche lentement,
je suis un vieux bonhomme.
Mon bâton, c'est l'écriture,
avec elle, je fini mes jours
et avec ma Muse
je vous écris, tous les jours.

Ce matin, je fais mon bilan,
car il faut tenir les comptes,
je pense souvent
à nos belles rencontres.

Elles sont mes amies,
je leur écris souvent,
elles me répondent,
en m'encourageant.

Aujourd'hui, j'ai plein 
de poèmes,
dans mon tiroir,
ils attendent qu'on vienne 
les voir.
On va y trouver,
mes souvenirs, mes
amours, mes colères,
tout ce que j'ai écris,
ma vie entière.

Voici mon bilan,
sans aucun chiffre,
c'est là ma vie
qui est inscrite.

Orso le 9 février 2014

MAMIE


MAMIE

Oh, Mamie,
relis moi, encore
cette jolie poésie,
celle qui parle
du chat et la souris.
Cette souris qui se cache,
pour que le chat
ne l’attrape.

Racontes moi, l’histoire
de ces deux enfants,
qui s’aimaient sans connaitre
les Dieux de leurs parents.

Dis- moi comment
tu as connu Pépé,
celui du cimetière,
celui qu’on a tué
pendant la guerre.

Caresses moi encore
avec tes mains chaudes,
pour que je m’endorme
et que je rêve encore.


Oh, Mamie, je me souviens
de Toi,
tu reviens dans mes songes,
tu me réveilles chaque fois.

Orso le 9 aout 2016

vendredi 5 août 2016

JE CROYAIS

JE CROYAIS

Je croyais avoir tout écrit,
n’avoir plus rien à dire,
j’allais jeter ma plume,
j’allais quitter ma Muse.

J’avais tellement écrit,
j’avais rempli des pages,
j’allais quitter mes amis,
et mes deux villages.

J’allais fermer ma porte,
avec ma grosse clé….
Que fais-tu là poète,
j’ai à te parler.

Je suis la poésie,
celle qui t’as servie,
je suis ton amie,
ne pars pas, je t’en prie.

Nous chercherons les mots
ensemble,
ceux que tu n’as pas écrit
ne ferme pas ta porte,
mon ami.

Nous allons encore
parler de l’amour,
il y a tellement à dire,
il faut tout écrire.
Je reste près de toi,
mais je t’en prie
ne part pas
 mon ami.


Orso le 5 aout 2016