lundi 29 février 2016

GRAND MERCI

GRAND MERCI

Oh! Soleil, Pluie, Vent et Nature,
j’arrive à la fin de ma vie
ce matin, je dois vous écrire,
pour vous dire Merci.
 
Merci, pour vos aurores,
pour vos couchers de soleil,
merci, pour vos Automnes,
vos Printemps, vos Hivers.

Merci, pour mes promenades,
dans vos sentiers parfumés,
merci, à vos beaux arbres,
qui me regardaient passer.

Merci pour vos silences,
lorsque je vous écoutais,
merci à cette vague
qui roulait ses galets.

Merci à cet oiseau, caché
dans les branches,
 me faisant écouter
ses plus jolis ramages.



Merci, enfin, à la poésie,
c’est avec elle
que j’ai voulu vous dire
MERCI

Orso le 29 février 2016


samedi 27 février 2016

MES AMIS

MES AMIS



N’emportez pas vos souvenirs,
laissez une trace de vos joies,
de vos larmes, de votre vie,
écrivez, je vous en prie.

Dans votre dernière maison,
même si elle est de retraite,
racontez vos émotions
pour les faire paraître.

Nous avons besoin de savoir
comment, dans votre jeunesse,
aux bals du samedi soir ???
vos premières caresses ???
Même si votre mère
était près de vous,
détaillant ce danseur
qui venait vers vous.

Racontez encore,
racontez toujours,
n’emportez pas ces moments
avec vous.

C’est un vieux bonhomme
qui vous le demande
car lui, a déjà écrit
ses plus vieux souvenirs.


Orso le 4 mai 2013

jeudi 25 février 2016

HISTOIRE D'UN PETIT OISEAU

Histoire d'un petit oiseau  
  

       
Un petit oiseau, vivait dans cette belle volière avec sa maman, il était né là et passait ses journées à chanter et voler de perchoir en perchoir, on lui apportait de belles graines, son eau était changée tous les jours, il était heureux.
Un matin, à son réveil, il vit sa mère couchée, sans bouger.
Il alla près d’elle pour la toucher, mais aussitôt, on est venu la prendre et l’emporter.
Ses maîtres, le voyant tout seul, maintenant, lui ouvrirent la
porte, en grand, pour lui rendre sa liberté.
Il regardait de haut en bas, sans comprendre, mais ne partait pas.
Il pouvait voler, il avait toute la volière pour lui, tout seul.
Comme la porte était ouverte, un matin, un autre oiseau est venu près de lui, ne le connaissant pas, il poussa un petit cri.
L’oiseau est venu dans sa mangeoire se régala en mangeant son contenu et reparti aussitôt.
Les maîtres, la remplirent la voyant vide.
Ce manège durait depuis quelques jours, et un matin, lui dit : Viens avec moi, dans la nature, tu auras plus d’espace pour voler.
-Je ne peux pas voler longtemps, mes ailes n’ont pas grandies comme les tiennes et je reste ici, c’est ma maison.
Comme la porte était toujours ouverte, l’oiseau revenait tous les soirs et couchait dans le nid que sa mère avait laissé.
Les maîtres avaient bien vu le manège et refermèrent la porte de la volière, en remplissant, tous les jours, la mangeoire.
Je crois que, peut-être, d’autres petits oiseaux vont naître !!!!!!


Histoire inventée par Orso.

jeudi 18 février 2016

RENAITRE

RENAÎTRE

Faut-il que je meure un jour
et dans un rêve renaître,
dans un pays où l’amour
  serait son emblème.

Plus de rois,
 plus de dictateurs,
plus de ministres,
plus de sénateurs.

Plus d’évêques,
plus d'imams barbus,
plus de prophètes,
plus de curés non plus.

Le Pape prendra sa retraite,
le Prophète ira au Paradis,
les croyants feront la fête,
en dansant dans ce nouveau
Pays

Mais, voici que je rêve,
sans être endormi,
mais je pense, quand même
que notre monde est pourri.

Inutile de mourir et de rêver,
je dois encore vivre,
quelques années,
pour écrire des pages
et vous les envoyer.



Orso le 17 février 2016



mercredi 17 février 2016

CES PETITS BRUITS

CES PETITS BRUITS

Il est juste minuit,
mon sommeil s’arrête,
je sors de mon lit,
un poème va naître.

Sans connaître le thème,
dans le silence de la nuit,
il me semble entendre
de tous petits bruits.

Je suis dans la nature,
mon endroit favori.

J’écoute mieux, je tends
mon oreille, qui appelle ?

Alors, j’imagine, une souris,
qui ne sort que la nuit,
 qui cherche ses petits.

Ou le renard qui fouine
et qui cherche les restes
de cuisine.

C’est sans doute l’écureuil,
qui court sur les branches,
ou la cigale qui chante ?

Tous ces petits bruits,
m’ont servis de berceuse,
je me suis rendormi,

bien au chaud dans mon lit.




 Orso le 17 février 2016

samedi 13 février 2016

MA BELLE NATURE


MA BELLE NATURE


Oh, immense Terre : le Monde,
toi qui tourne autour du Soleil,
cherches tu, dans ta ronde,
à chauffer cette merveille.

Tu as créé pour chaque Pays
une faune et des images,
qui sont visités aujourd’hui
par les gens qui voyagent.

Tu as ajouté tes parfums
et tes belles couleurs,
dans des iles lointaines,
où il n’y jamais d’hiver.

Tu as inspiré les poètes
à décrire tes tableaux,
les vallons, les rivières
et tous les animaux.

Moi, ma Nature, c’est la Provence,
j’ai vécu longtemps près d’Elle,
j’ai passé  mon enfance
à découvrir cette merveille.

Ce matin je dédie ce poème,
à cette immense beauté,
qui, malgré ses blessures,
 embellie le monde entier.





Orso le 13 février 2016

LE TEMPS QUI PASSE





LE TEMPS QUI PASSE



Du haut de mes 90 ans,

perché sur mes années,

je regarde autour de moi,

tout ce monde pressé.



J’observe chaque jour,

devant ma fenêtre,

cette foule qui court,

sans relever la tête.



Elle va à son destin,

à son boulot, peut-être

et moi, dans mon coin,

j’écris  mes poèmes.



Je peux chercher les mots doux,

et des mots  un peu fous,

écrire une jolie poésie,

qui ira chez mes amis.



J’ai pu dialoguer avec ma nature,

parler aux arbres et aux oiseaux,

elle m’a offert mille peintures,

quand l’automne sortait ses pinceaux.



Du haut de mon grand âge,

je pense, maintenant,

à toutes les belles images

et mes plus beaux printemps.



Du haut de mes 90 ans,

je regarde mieux,

je ne vois que les moments,

où nous étions heureux.








Orso le 12 février 2016

lundi 1 février 2016

QUATRE-VINGT-DIX ANS

QUATRE-VINGT-DIX ANS

Lorsque j’étais enfant,
à la petite école,
j’écoutais les grands,
je les entends encore.

je voulais grandir vite,
pour jouer à leurs jeux,
que l’enfance me quitte,
être plus vieux.

Je voulais parler comme eux,
dans ce langage inconnu,
 chanter comme eux,
 les chansons un peu crues.

Je rêvais de me battre
avec mes petites mains,
je voulais être le maître
sur tous les terrains.
........../………
J’ai joué à  tous les jeux,
j’ai eu de belles voitures,
je suis devenu vieux,
je ne peux plus conduire.

Je suis un modeste poète,
qui rêve tout le temps,
qui écrit des poèmes………….
à quatre-vingt-dix ans.




Orso le 1 février 2016