Il
faut arriver jusqu'à moi
pour
découvrir ce village,
car
sur les cartes parfois
on a
omis son marquage.
Si
certains le découvrent
c'est
souvent par erreur
croyant
prendre une route
qui
les menait ailleurs .
En me
voyant fontaine
qui
leur offre mon eau
ils grimpent sur la pierre
et
boivent au goulot.
Puis
ils se retournent,
en
regardant autour d'eux
émerveillés
sans doute
C'est
d'abord le lavoir
que sa
fraîcheur attire,
ils
rentrent pour mieux voir
en
admirant l'église
et sa
façade abimée,
où
l'on joue à la paume
depuis
bien des années.
Puis
ils s'en vont sans voir
les
porches, où le soir,
la
lumière les flatte.
Ils auraient pu entendre
le
marteau sur l'enclume,
les
vieux sur le banc
conter
leurs infortunes,
l'horloge
qui sonne
que
les heures du jour
pour
veiller sur les sommes
des
gens aux alentours.
Ce
village du haut-Var
perché
à cinq cents mètres
venez-y
par hasard
Paul
Sialelli.
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