BELLE
Lorsque j’ai quitté la ville,
pour vivre chez elle,
je ne savais pas
qu’elle était aussi belle.
Le premier matin, à mon réveil,
j’ai voulu voir cette merveille :
elle était couverte de rosée
et de toiles
d’araignées
J’ai eu peur de son silence,
je regardais autour de moi,
j’étais seul dans cet espace,
je frissonnais de joie.
Puis, un chant
d’oiseau,
celui d’une cigale,
le bruit d’un ruisseau :
c’était son langage.
C’est avec ces petits bruits
qu’elle s’exprime,
c’est avec ses parfums
qu’elle vous enivre.
J’ai vécu longtemps
tout près d’elle,
j’y pense souvent,
car elle me rappelle
de délicieux moments.
Orso
le 21 février 2015
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