jeudi 26 février 2015

DIALOGUES D'ENFANTS


 DIALOGUES D'ENFANTS
On m’a dit que ton grand-père,
était poète !
le mien, il est Italien.
Mais non, poète c’est celui
qui écrit avec des vers.

Mais, les vers c’est pour aller
à la pêche.
Tu es fou, les vers de mon
grand-père,
c’est pour écrire des poèmes.

Comment on peut écrire
avec des vers ?
tu me prends pour un fou ?
tu me fais rire.
Tu ne comprends rien,
demandes à ton grand-père,
si on peut écrire avec
les vers à lui ?

 Mon grand-père
m’a répondu :
mes vers,
ne savent pas écrire,
il m’a dit que :

tu n'avais qu'a chercher
 les tiens.

Histoire inventée
Orso




dimanche 22 février 2015

BELLE

BELLE
Lorsque j’ai quitté la ville,
pour vivre chez elle,
je ne savais pas
qu’elle était aussi belle.
Le premier matin, à mon réveil,
j’ai voulu voir cette merveille :
elle était couverte de rosée
 et de toiles d’araignées
pour se protéger.
 
J’ai eu peur de son silence,
je regardais autour de moi,
j’étais seul dans cet espace,
je frissonnais de joie.
Puis, un  chant d’oiseau,
celui d’une cigale,
le bruit d’un ruisseau :
c’était son langage.
C’est avec ces petits bruits
qu’elle s’exprime,
c’est avec ses parfums
qu’elle vous enivre.
 
J’ai vécu longtemps
 tout près d’elle,
j’y pense souvent,
car elle me rappelle
de délicieux moments.
 
 
Orso le 21 février 2015
 
 


samedi 21 février 2015

LE POETE RUINE

LE POETE RUINE
Depuis quelques jours, je le cherche,
où est-il parti ?
qui nous l'a pris ?
Je suis son voisin de palier,
j'écoutais ses tirades
lorsqu'il récitait
ses plus belles phrases.
Il était mon rayon de soleil,
mon compagnon secret,
j'attendais son réveil,
j'attendais ses couplets.
Nul ne l'a vu partir,
je me suis renseigné,
on m'a dit qu'il va revenir
et ne pas m'inquiéter.
La maison parait vide,
on n'entend plus sa voix,
il était notre idole,
il était notre joie.
Venez avec moi, mes amis,
nous allons, ensemble,
faire le tour du pays,
pour retrouver notre ami.
Ils ont retrouvé leur poète,
couché sur un banc,
il avait quitté sa demeure
car il n'avait plus d'argent.

Je l'ai pris par la main,
pour l'emmener chez moi,
tous mes voisins
pleuraient de joie.

Orso le 20 février 2015


jeudi 5 février 2015

NATURE

NATURE
 
Ce matin, je vais partir,
je voudrai la revoir,
je voudrai l'écouter,
je voudrai la sentir.
J'ai attendu le printemps,
c'est là, qu'elle se réveille,
j'y pense trop souvent,
je vais aller chez elle.
 
les premières images,
c'est la rosée qui scintille,
quand le soleil se lève,
ses boules qui brillent,
reflétant la lumière.
j'entends, les petits bruits
autour de moi,
c'est l'oiseau qui s'enfui
dans les sous-bois.
C'est la cascade d'un ruisseau,
le vent dans les roseaux,
les parfums se dégagent
de toutes les plantes:
le thym, la sarriette
et la lavande.
 
Fermez les yeux, avec moi,
imaginez ces images,
c'est le bonheur, je crois,
qui se partage.
 
Orso
 
 
 


mardi 3 février 2015

Mon berceau


 

MON BERCEAU

Ho ! Corse qui m'a vu naître
et partir sur le continent,
je reste, sans le  paraître,
ton plus fidèle enfant.

Les années qui s'ajoutent,
les jours, les mois, les ans,
je reste, sans nul doute,
ton plus fidèle enfant.

Les rumeurs qui circulent,
traitant les corses de manants,
sans connaître ces hommes
qui ont versé leur sang.

La Corse c'est ma mère,
mère de tous ses enfants,
qui dans le monde espèrent
 
revoir l'ile de leur maman.


Orso le 4 juillet 2012