mardi 7 janvier 2014

MA CORSE
 
 
Adieu, Corse adorée,
adieu, ile natale,
adieu tous les étés,
adieu, Corse fatale.
 
Je t'écris ce matin
pour te faire savoir,
car suis, c'est certain,
ne plus te revoir,
 
te toucher, te saisir,
t'écouter, te comprendre,
te gouter, te sentir,
t'embrasser, te chérir.
 
Je n'oublierai jamais
tous les bons souvenirs,
ils sont gravés en moi,
pour ne plus repartir.
 
Adieu donc à mon ile,
adieu mes oliviers,
adieu maquis tranquille,
adieu mes châtaigniers.
 
Si la mer nous sépare,
je resterai tout près,
en rêvant aux guitares,
aux chansons de l'été.
 
Je pourrais encore écrire
des pages, des cahiers
et cela pour te dire:
je ne t'oublierai jamais.

 
 
 
Orso le 1 novembre 2012

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