mardi 7 janvier 2014

LE FEU


LE FEU
 
 
Je regarde le feu
qui doucement démarre,
la flamme vacille un peu,
hésite, cherche, s'égare,
je sais qu'il reprendra,
il faut savoir attendre,
je sais qu'il brûlera,
qu'il me réchauffera.
 
Le feu, ce compagnon,
qui, comme un chien, regarde,
attend ma décision,
attend l'inspiration.
 
Que de papiers froissés,
que de brouillons de lettres,
jetés dans son loyer,
il a fait disparaitre,
lui, garde le secret
de ces phrases amères,
celles qui soulageaient,
celles de la colère.
 
Celles qui sont parties,
qu'il n'a pas pu connaître,
était la poésie
qui me faisait renaître.
 
Orso le 15 décembre 2012
 
 


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