mercredi 28 juillet 2021

ON VA CLÔTURER CE BLOG FAUTE d"AMATEURS DE POESIES

 

 

 ON VA CLÔTURER CE BLOG !


faute  d’amateurs  de Poésies !

 

J'ai continué ce Blog à la mort de PAUL en publiant  les  600 poèmes qu'il avait écrits !

An début cela a bien marché avec  60 à 80 visites par jour .

Aujourd'hui , les visites se font de plus en plus rares !

J'ai, sur ce blog, il y a quelques mois   lancé un appel a ses nombreux lecteurs ( il avait jusqu'à  600 lecteurs par jour  ) pour demander si certains n'avaient pas envie de prendre la suite de PAUL en m'envoyant des poèmes que je publierais ici , sans aucune contrainte,uniquement pour le plaisir de faire lire ce qu'on écrit !

Aucune réponse à cet appel , ce qui me parait incroyable !  et c'est pour cela que je le renouvelle ce soir, pour la dernière fois !

Si il y a parmi vous  des amateurs qui se décideraient ! 
envoyez moi un mail  à : 
henrydum@mail.com
Au revoir et peut être à bientôt

Henry Dumont.   :  un ami de PAUL

 

 

dimanche 11 juillet 2021

SA LETTRE

SA LETTRE
 
 

C’est la première fois
que la Nature m’écrit,
c’est la première fois
qu’Elle me remercie.

Je suis un vieux bonhomme,
j’allais chez Elle souvent,
je sentais ses arômes
diffusés par le vent.
J’écoutais son silence,
je lui parlais parfois,
Elle semblait m’attendre,
Elle écoutait ma voix.

Je sais, maintenant
qu’Elle me regardait,
du haut de ses arbres,
je sais qu’Elle m’écoutait
lorsque je lui parlais.
 Elle surveillait ma solitude,
 me suivait, me conseillait,
Elle était là, comme d’habitude
lorsque une larme coulait.
Je sais tout ça, maintenant,
car Elle vient de m’écrire,
pour me dire comment
Elle m’aimait, sans rien dire.

Ne dites à personne,
ce que je viens d’écrire,
je suis un vieux bonhomme,
qui voulait, simplement,
 vous faire un peu sourire.

 

BONJOUR ORSO


BONJOUR ORSO
 
 


 
C’est la Nature qui t’appelle :
je me souviens bien de toi,
tu as écrit tant de poèmes
où tu parlais de moi.

Je t’attendais le matin,
lorsque tu venais vers moi,
avec ta canne à la main
et ta petite voix.

Tu me parlais, en marchant,
tu caressais mes plantes,
où es-tu maintenant ?

Le chêne vert se souvient de toi
lorsque tu lui demandais son âge.
Les oiseaux sont là, près de moi,
pour t’offrir leurs ramages.

La pluie a lavé les plantes,
pour t’offrir ce joli tableau
et tous les nuages
te regardent d’en haut.
 


 
Tous, sont venus à ce rendez-vous,
j’avais annoncé que j’allais t’écrire,
chacun voulait dire son mot
et ensemble nous allons te dire :

MERCI ORSO

Le vendredi 3 mars 2016

 

mardi 6 juillet 2021

 
 
Tu vois bien, je compte,
il ne faut pas me prendre
pour un imbécile,
il y a marqué 130.
 
Mais, comment vas-tu faire
pour les remettre?
Tu vois, tu me déranges,
laisses-moi faire.
 
155,156, 157,
mais, arrête,
c'est un paquet de 130.
 
Je recommence:
1,2,3,4
je crois que tu deviens fou,
j'appelle l'asile,
là ,vous serez nombreux
pour compter tout.
 
Depuis ce jour, il reste
dans son coin,
et  Albert ne compte
plus rien.

 

LA MUSIQUE

La musique
 



 
 
Si, par un coup de baguette,
celle d'un magicien
me frappant sur la tête
je devenais musicien,
J'irais chercher mes poèmes
et emportant mon violon,
j'irais dans la nature
pour chanter des chansons.
Certains de mes écrits
méritent une romance,
ceux sur mon pays
une très belle danse.
J’irais sous ta fenêtre,
ma guitare à la main,
te réveillant peut être,
te chanter mes refrains.
Je chanterai les poèmes
que j’ai écrits pour toi,
tu es celle que j’aime
et admire à la fois.

 

mardi 29 juin 2021

MISE AU POINT

 



MISE AU POINT

Juste un petit mot :
je vous disais que
le chat savait écrire,
c'était, un peu pour
la rime
et surtout vous
faire un peu rire.

Je n'ai rien inventé,
souvenez-vous,
déjà à l'école
on me disait :
que j'avais une écriture
de chat....
donc, ils écrivaient
déjà !!!!!
 
 
Je vais vous demander,
de me laisser dialoguer,
avec les animaux,
nous : les poètes,
c'est notre arme secrète.

Je me souviens d'un :
très grand poète,
qui, lui, il y a longtemps,
avait cet immense
privilège.

dimanche 30 mai 2021

CAUCHEMAR


CAUCHEMAR

C'était un sentier qui partait
en pente,
j'avais peur de le prendre,
ce matin j'ai osé.

Il fallait se tenir aux branches,
voir où on posait son pied,
éviter les glissades
sur les pierres mouillées.

Les ronces piquantes
barraient le passage,
je les ai contournées,
j'ai eu le courage
de continuer.....

J'ai entendu un grand bruit,
c'était le tonnerre,
lui aussi
voulait que je m'arrête,
je ne me suis pas arrêté.

Je suis arrivé au bord d'un
précipite,
il y avait un trou béant,
devant moi,
avec plein de bêtes féroces
qui montraient leurs
dents 
 


 
J'ai poussé un grand cri,
j'étais un sueur,
réveilles-toi, mon ami,
je suis près de toi,
c'était un cauchemar,
il ne faut pas avoir peur.

Quelquefois les réveils
sont difficiles,
celui-ci m'a sauvé,
car j'allais sauter.....

ORSO

 

mardi 4 mai 2021

MISE AU POINT


MISE AU POINT

Juste un petit mot :
je vous disais que
le chat savait écrire,
c'était, un peu pour
la rime
et surtout vous
faire un peu rire.

Je n'ai rien inventé,
souvenez-vous,
déjà à l'école
on me disait :
que j'avais une écriture
de chat....
donc, ils écrivaient
déjà !!!!!
 
 
 
Je vais vous demander,
de me laisser dialoguer,
avec les animaux,
nous : les poètes,
c'est notre arme secrète.

Je me souviens d'un :
très grand poète,
qui, lui, il y a longtemps,
avait cet immense

 

mardi 27 avril 2021

LE RETOUR

LE RETOUR
 
 
Je suis revenu au village
après 70 ans,
je cherchais les endroits que
j'avais connus enfant.
 
Je cherchais le jardin de mon
grand-père,
je cherchais, les châtaigniers,
je cherchais l'aire
où il battait son blé.
 

 
 
J'ai cherché les oliviers,
j'ai cherché le four
où ma grand-mère cuisait
son pain.

 
Je cherchais, tous les jours,
espérant revoir ses vaches,
son beau mulet, ses poules
et son âne tout gris.

 
 
J'ai cherché les odeurs
que dégageait l'âtre,
le parfum de la cave
et de ses fromages.
 
J'ai posé des questions,
aux villageois,
ils m'ont répondu:
c'était avant.
 
Dans ma tête
aujourd'hui,
ils sont encore là,
je n'oublierai jamais
tous ces moments.

 

QUI FRAPPE A MA PORTE


QUI FRAPPE A LA PORTE


Qui frappe à la porte,
il est plus de minuit ?
regarde
qui ose nous réveiller,
si tard dans la nuit ?
Ouvre lui, quand même,
car il fait froid,
offre-lui ta soupe,
mais prend garde à toi.

Ce n'est pas un homme,
mais une femme,
qui tient dans ses bras
un jeune enfant.

Ouvre vite, place les
près du feu,
ajoute une bûche
pour les chauffer mieux.

C'est le Bon Dieu
qui nous les envoie,
depuis que nous pleurons
de n'avoir point d'enfant.

Attends, je me lève aussi,
je veux voir de mes yeux
ce cadeau bénit
qui arrive des cieux.





Soyez les bienvenus,
dans notre maison,
vous étiez attendus
depuis notre union.

Orso le 9 mars 2014

 

mardi 20 avril 2021

Si on m'ecoutat

Si on m’écoutait
 
J’ai tellement encore à dire,
mes souvenirs se bousculent,
ils  voudraient bien sortir,
mais je n’ai que ma plume
pour vous les offrir.
Alors, j’imagine :
un grand feu de bois
et tous mes amis,
autour de moi.
 

Je leurs raconterai
mes belles rencontres,
celles que j’ai gardées
et jamais dévoilées.
Je leurs dirai comment,
en prenant mon temps,
vivaient mes grands-parents.
Je leur raconterai,
l’ histoire
de ma grand-mère,
celle où elle devait mesurer
la distance entre la terre
et le ciel azuré.

Je pourrai même leur
avouer
l'état de mes caresses
et de mes baisers.

Ils vont bien s'amuser,
lorsque je dévoilerai
tous
mes petits secrets.

Si on m’écoutait
je n’arrêterai jamais
de raconter…..

 

vendredi 16 avril 2021

VAGUES


VAGUES

Elles semblaient arriver de loin,
épuisées par un long voyage,
se reposer et dormir, enfin,
sur cet accueillant rivage.

Elles ne connaissaient pas
leur destination,
c’est le vent des tempêtes
qui les a déposées
sur cette plage déserte.

Ses amies, les attendaient,
leur souhaitant la bienvenue,
pour rouler ces jolis galets,
qu’elles n’avaient jamais vus.
 


 
Avec leurs vas et viens,
elles nettoyaient le sable,
le faisant briller de mille étoiles.
 
 

 
Un jour, ils sont arrivés
avec leurs seaux, leurs pelles
et leurs râteaux
pour construire des châteaux,
leurs parents suivaient,
avec leurs serviettes,
leurs ombrelles
et leurs crèmes
pour la peau……

Pendant trois mois,
fini le calme et le repos……

ORSO LE 15 MAI 2017


 

mercredi 14 avril 2021

MEMOIRE D'UN COQUELICOT


MÉMOIRE D'UN COQUELICOT
 


 
Un matin d'été,
au levé du jour,
un coquelicot
s'est retrouvé seul
parmi les épis dorés.

Il se souvenait,
il y a longtemps
lorsque, avec ses amis,
ils se mélangeaient,
aux épis.
Ils apportaient leurs couleurs
pourpres,
se cachant pour ne pas
être coupés,
mais la faucheuse
n'avait aucune pitié.
 

 
Puis on les jetaient
sur l'aire,
 

 
ils allaient être broyés,
ils ne donnaient
pas de farine,
un peu de leur sang
coulait.

Il se souvient d'un matin,
une glaneuse,
trouvant ses pétales
écrasés, les a portées
à ses lèvres,
pour déposer un baiser.
 
 
 
 
C'était un coquelicot tout seul,
dans ce grand champs
de blé
qui se souvenait.......

ORSO

 

jeudi 8 avril 2021

EMILIEN

ÉMILIEN
 
 

 
 
Ils étaient assis sur leur banc, comme d’habitude,
quand  le docteur est passé, pour aller chez Germaine.
-Té, vé le docteur, moi je ne l'appelle plus je l’ai appelé l’autre jour, j’avais mal à l’estomac.
-Il m’a regardé partout, m’a écouté partout, avec son tube, il m’a fait tirer la langue, il m’a appuyé sur le ventre, il n’arrêtait pas de toucher partout, il a réfléchi en regardant en l’air, puis il me dit :
 Vous avez un ‘ulcère ‘, il faut vous opérer.
-Quoi, me faire opérer !
-Écoutez, docteur, vous êtes bien brave, mais je ne me  ferai jamais opérer, combien je vous dois ?
-Je l’ai payé et il est parti en me disant : vous faites ce que vous voulez, mais  ce n’est plus la peine de m’appeler, si vous avez encore mal.
-Moi, je savais pourquoi j’avais mal à l’estomac, c’est le vin de la coopérative qui me brule chaque fois que j’en bois.
-Mais, alors, pourquoi t’as fait venir le docteur ?
-Comme ça il m’a regardé partout, il a cherché, il a réfléchi et n’a rien trouvé d’autre, que son ‘ulcère’ et maintenant je suis certain que c’est bien le vin de la coopérative qui me faisait mal.
                        
J’ai arrêté d’en boire, depuis quelques jours et je n’ai plus mal à l’estomac.
-Et, voilà.

Histoire vécue   

 

Le Chêne vert

LE CHÊNE VERT
 
 

 
 
Je me suis arrêté
au pied de ce vieil arbre
qui me regardait passer ;
ce matin, j'ai voulu lui parler.
 
Il est plus vieux que moi,
il a subit plein de tempêtes,
mais il se maintient droit,
du haut de ses 20 mètres.
Il a vu tant d'amoureux
creuser des promesses
sur son tronc noueux :
un cœur et une flèche
plantée au milieu.
 
Que viens-tu faire, mon ami,
sous mon ombrage ?
J'arrive à la fin de ma vie,
mes jambes me lâchent,
mon cœur est meurtri.
Je suis venu te demander:
comment fais-tu
pour vivre aussi longtemps,
moi, je suis vieux et usé,
je n'ai que 89 ans.
 

J'ai vécu plusieurs guerres

mais j'ai résisté,
j'ai baissé la tête
lorsque le vent soufflait,
j'ai connu la misère,
j'ai vu les gens se battre,
je les ai vu pleurer.