vendredi 25 décembre 2020

UN MERVEILLEUX NOEL

UN MERVEILLEUX NOËL
 
 
 
 La tradition de Noël en France et dans les pays francophones - La vie en  français
 
 
 

Cela se passe en 1940.
C’est le 24 décembre.
Nous sommes une famille de huit enfants, réunis avec nos parents, autour de la cuisinière, notre seul moyen de chauffage pour notre grande maison.
Nous avions terminé le repas du soir et mes parents préparaient les cadeaux de Noel pour chacun de nous.
C’était un joli sac en papier, dans lequel ils mettaient des mandarines, des dattes, des noix et quelques bonbons en papillotes.
Mon père voulait absolument que nos chaussures soient cirées, pour recevoir notre cadeau.
Mon petit frère Marcel avait 5 ans et dormait dans la chambre de mes parents, mes deux frères Jean et Dominique qui avaient 17 et 19 ans, demandèrent à mon père : et pour Marcel, il faudrait lui faire un cadeau, il y croie  encore…
Mon père répondit : il fallait y penser avant…
Il est fou quand il voie une bicyclette, si vous voulez, avec Jean, on va réveiller le marchand du Pont du Las, il habite au-dessus de son magasin.
Combien ça coûte ?
Avec 100 francs on pourrait lui faire ce cadeau.
Mon père a regardé ma mère, avec un petit sourire.
Elle s’est levée, elle est partie dans sa chambre, où elle gardait l’argent dans un vieux portefeuille,  qu’elle cachait sous son matelas.
Allez, couvrez-vous bien, on vous attend.

Ils sont revenus à minuit, avec un grand carton, dans lequel  il y avait une bicyclette d’enfant, rouge qui brillait à la lumière.
Elle valait plus cher, mais il nous a fait un prix, lorsqu'on lui a raconté...
Ce cadeau était aussi un peu le nôtre et nous l’avons placé un peu à part près de la cuisinière ou ses chaussures brillaient.

Toute la famille s’est levée tôt pour assister au réveil de Marcel.
Il s’est précipité où il avait posé ses chaussures et en voyant son cadeau, il nous a tous regardé, avec les larmes aux yeux : c’est pour moi ?
Ma mère lui a répondu : c’est Papa Noël !!!
Toute la famille pleurait.

J’ai 90 ans et j’ai voulu écrire cette belle histoire, en voyant les enfants d'aujourd'hui qui, pour certains, reçoivent trop de cadeaux.

Paul le 26 décembre 2016



 

lundi 21 décembre 2020

Lettre à Ernest


Lettre à Ernest
 
Depuis quelques jours,
je t’observe, je suis inquiète,
tu marches lentement,
tu souffles, tu rouspètes,
ne t’en vas maintenant !!!!!
Tu as 80 ans, tu es encore jeune,
car si tu t’en vas,
comment ferais-je ? 
Qui sortira la chien sous
la pluie et le froid ?
qui fera la vaisselle ?
qui coupera du bois ?
qui conduira la voiture ?
qui apportera l’argent ?
je t’en supplie,
ne part pas maintenant.
Les gens sont méchants,
ils disent que je ne fais rien,
que je me maquille,
que je veux rester jeune
pour paraître ta fille.
ne les écoutes pas,
                                         ne me quittes pas.

 

samedi 12 décembre 2020

J'avais 2 Villages

J’AVAIS DEUX VILLAGES
 
 

Je vis à la ville maintenant,
j’ai 92 ans,
mais j’ai eu deux villages,
pendant longtemps.
L’un, où je suis né,
l’autre, m’a adopté.

Chez le premier, j’avais
mes racines:
mes oncles, mes tantes,
mes cousines,
mes voisins, mes amis,
la vue sur la montagne,
le parfum du maquis,
mes grand-parents aussi.

Chez l’autre, j’avais la
Nature, son silence,
ses quatre saisons,
son eau fraîche qui coule,
ses ruelles
avec de vieilles maisons.

Lorsque ils  arrivent
dans mes rêves,
je les confonds souvent,
mais ils m’apportent
de merveilleux moments.

J’avais pris soin de garder
quelques les images,
voulant les conserver,
je demande à ma mémoire
de ne pas les jeter.

J’avais deux villages,
chez l’un j’ai vécu 20 ans,
chez l’autre,
j’y retournais
de temps en temps.

J’avais deux villages:
ils sont trop loin
maintenant …...

 

samedi 5 décembre 2020

Etre Vieux + Une journée avec mon grand-père








ÊTRE VIEUX
 
 
 
 
Devenir vieux
  est un privilège.
On a attendu tellement
longtemps
pour devenir ce vieux-là.
On a eu plein problèmes,
vu plein d’évènements
on a connu la guerre
et les soldats allemands.
On a été malade, on a guéri,
on a chanté, on a bu,
on a pleuré, on a rie,
on a bien vécus.
On a plein de souvenirs,
qui reviennent souvent,
ils ne sont pas partis,
ils sont là, tout le temps.
Il ne faut pas avoir peur
de vivre longtemps,
on raconte nos bonheurs,
à tous nos enfants
Un petit conseil :
vivez chaque instant
et à chaque réveil :
souriez au soleil.





Une Journée avec mon grand-père
 
 


 
 
Même après 80 ans, je n’oublierai jamais cette journée.
C’était pendant les vacances, ma mère m’a amené dans notre village natal, où vivaient ses parents.
j’ai raconté ailleurs la vie de ce vieux village.
Aujourd’hui, je vais vous raconter, en détail, cette journée.
Mon grand-père avait 8 vaches qui lui appartenait et qui vivaient dans le maquis, en liberté, comme d’autres, chacun respectait le bien d’autrui, car elles étaient nombreuses et pour les reconnaître, chacune avait un grelot avec un bruit particulier et rien d’autre comme repaire.
 
                            
 
 
Pour arriver auprès d’elles, il fallait descendre au bord de la rivière par un sentier dans le maquis.
Ma grand-mère avait préparé, dans une musette, le repas de midi, car il fallait la journée pour trouver les huit vaches.
Mon grand-père m’a installé sur la celle de la mule et lui passait devant, avec sa serpette, car il fallait couper quelques branches qui gênaient le passage du sentier.
Arrivés dans la zone où en principe se trouvaient les vaches, mon grand-père appela avec un cri particulier et attendait, en retour le bruit des grelots, qu’il connaissait bien, pour chacune d’entre-elle.
Alors à ma grande surprise, je voyais arriver les vaches, qui venaient près de mon grand-père, qui leur coupait des branches de châtaigner, dont elles raffolaient.
Il me dit(en langue corse que je comprenais) qu’il en manquait une et me dit : pour le moment, nous allons manger.
Il est parti, avec sa serpette, couper des branches mortes, pour allumer un feu.
Entre quatre pierres, il prépara le feu, avec de l’herbe sèche et il sorti de la musette : de belles tranches de pain que faisait ma grand-mère il enfilait les saucisses dans une petite branche et les faisait rôtir, en récupérant le jus entre deux tranches, cette odeur est encore dans ma mémoire.
J’ai oublié de vous dire que nous nous étions arrêtés au près d’une source, comme il y en a beaucoup dans le maquis.
Il ramassa les restes du repas, dans la musette et me dit qu’il fallait qu’il reste, car il manquait une vache.
Il m’installa sur le mulet, en me disant : tu vas rentrer seul,
le mulet connait le chemin, tiens-toi bien.
Imaginez, un enfant de 10 ans, dans le maquis, comment oublier…
Ma grand-mère me voyant arrivé seul a compris pourquoi et m’a aidé à descendre du dos de la mule.
Mon grand-père est arrivé tard, il faisait nuit.
Il a raconté  qu’il avait trouvé la dernière vache et tout allait bien.
Dans la soirée a la lumière de la lampe à pétrole, mon grand-père fredonnait une petite chanson. Ma grand-mère m’a dit : quand il chante, c’est qu’il est fatigué de sa journée.

Je ne vais pas mettre de photos, je vous laisse imaginer le bonheur d’un petit garçon de 10 ans, d’avoir vécu une telle journée.

Cela s’est passé en 1936……..

Paul Sialelli.

 

jeudi 3 décembre 2020

GRAND MERE

GRAND-MÈRE
 
 
 

 
 
 
 
 
Dis-nous comment
tu cuisais ton pain,
dis-nous comment
tu pétrissais la pâte
avec tes petites mains ?
Que mettais-tu dans la farine
pour lui donner ce goût ?
où prenais-tu ces branches
pour bien chauffer ton four ?
Dis-nous comment
tu filais les poils de chèvres,
avec tes petits doigts,
pour faire cette corde
aux mille emplois.
Quel est ton secret
pour faire ce bon fromage
et le garder bien frais
dans cette grande cave.
As-tu aidé grand-père
pour tuer le cochon ?
Que mettais-tu, grand-mère
dans ces bons saucissons ?
 
Reste encore près de nous,
tu ne nous a pas tout dit,
grand-mère, dis-nous tout,
car il nous faut partir,
retourner sur le continent,
nous voulons savoir
comment vous viviez avant.
 

 

mardi 1 décembre 2020

MA NOSTALGIE

MA NOSTALGIE

 
 
Elle agit sur moi
 comme une berceuse,
elle m’endors  le soir,
elle remplit mes rêves.

J’ai tellement de souvenirs,
je suis vieux maintenant,
elle me fait revivre
de merveilleux moments.
 
 
 
 
Ils occupent ma mémoire,
ils sont là, bien gardés,
ils reviennent le soir,
dans l’obscurité.

Alors, je m’envole,
je remonte le temps,
je revoie tout le monde,
même mes grands-parents.

Je retrouve mon enfance,
je me revoie petit
quand j’allais à l’école,
je n’ai jamais grandi……

Elle m’apporte, aujourd’hui,
ces belles rencontres,
vécues au long de ma vie.

Merci ma nostalgie,
tu m’as permis
d’écrire pour mes amis,
cette jolie poésie.

 

samedi 28 novembre 2020

JE SUIS RICHE
 
 
 
Ne le dites à personne,
,
il paraît que je suis riche,
que j’avais plein d’argent,
car on à dit que le temps
c’était de l’argent.

Ce temps est arrivé
le jour de ma retraite,
j’étais même étonné
et maintenant:
que vais-je faire de
mes journées.

On m’a conseillé les ballades,
on m’as dit que la marche
était recommandée
pour les retraités.

Je me suis promené
pendant des années,
j’ai même découvert
la Nature,
mes jambes m’ont lâchées,
je ne peux plus marcher.

Je tournais en rond,
chez moi, cherchant à
m’occuper:
quelqu'un à sonné:

Bonjours, monsieur,
on m’a dit que vous étiez
riche,
pouvez-vous me donner,
quelques sous
pour m’acheter
de quoi manger.

Mon pauvre ami, regardez
mon intérieur
et mes vêtements,
je ne suis pas aussi riche
que cette idée fixe
raconte, en parlant
du temps.

Je ne suis pas riche,
même si j’ai le temps,
voyez mes poches vides
et mon mobilier branlant.

 

jeudi 26 novembre 2020

IL Y AVAIT

IL Y AVAIT
 
Il y avait une fontaine
qui offrait son eau,
il y en avaient même
qui buvaient au goulot.
Il y avait des ombrages
sous les marronniers,
les enfants du village
 venaient y jouer.
Il y avait le Verdon
qui coulait lentement
avec plein de poissons
dedans
.
 
Il y avait des moutons,
il y avait deux bergers,
il y avait des chiens
en liberté.
Il y avait des mures noires
sur les chemins,
des figues blanches
et du beau raisin.
Il y avait un forgeron
qui tapait sur l’enclume,
un épicier qui vendait
ses légumes.
Il y avait un lavoir
qui attend toujours
les coups de battoir
et les cancans du jour.
Il y avait une église
sans curé
et des maisons toujours
fermées.

Il y avait des chansons,
des rires et
du bonheur
 dans chaque maison.
 
 
ARTIGNOSC SUR VERDON

 

mercredi 18 novembre 2020

CHOISIR


Choisir
 

Si je devais choisir une saison,
pour quitter ce bas-monde,
sans aucune hésitation,
je choisirai l’Automne.
 
 


 
 
Mourir  auprès de lui,
couché sur ses feuilles,
elles seraient le lit
de ma dernière demeure.

Je n’oublierai jamais
les autres saisons,
le printemps, l’été,
l’hiver et ses frissons.

j’emporterai mille images,
recueillies le long de ma vie,
celles de mes deux villages
et celles de mes amis.
 

  GIUNCAGGIO
 
 
Artignosc
 
 

 

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SA LETTRE

SA LETTRE
 
 

C’est la première fois
que la Nature m’écrit,
c’est la première fois
qu’Elle me remercie.

Je suis un vieux bonhomme,
j’allais chez Elle souvent,
je sentais ses arômes
diffusés par le vent.
J’écoutais son silence,
je lui parlais parfois,
Elle semblait m’attendre,
Elle écoutait ma voix.

Je sais, maintenant
qu’Elle me regardait,
du haut de ses arbres,
je sais qu’Elle m’écoutait
lorsque je lui parlais.
 Elle surveillait ma solitude,
 me suivait, me conseillait,
Elle était là, comme d’habitude
lorsque une larme coulait.
Je sais tout ça, maintenant,
car Elle vient de m’écrire,
pour me dire comment
Elle m’aimait, sans rien dire.

Ne dites à personne,
ce que je viens d’écrire,
je suis un vieux bonhomme,
qui voulait, simplement,
 vous faire un peu sourire.

 

lundi 16 novembre 2020

POUR QUI ?

 
POUR QUI ?
 
 
Pour qui, mes écritures ?
j'écris la nuit, le jour,
où iraient mes rimes ?
sans mes lecteurs,
sans mes amis........
 
Que deviendraient les poètes
qui rêvent et écrivent
sur leur parchemin,
leurs plus belles histoires,
leurs plus jolis refrains.
 
Qui chantera ces jolis couplets,
où iraient les troubadours ?
qui viendra, les soirs d'été
entonner les couplets du jour ?
 
 
Je vous prie, mes amis,
il faut aimer les poètes,
lire tous leurs écrits,
lire leurs odelettes.
 

 

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samedi 7 novembre 2020



TON BALCON



C'est un coup de coeur,
lorsque j'ai découvert
cette vue.
Ce balcon est situé
au dernier étage d'une
vieille maison reconstruite,
ce poème est sorti d'un trait.


 
 
Chédia, combien de spectacles
as-tu vu de ce balcon,
combien de regards
vers l’horizon.

De ce point de vue  unique,
à chaque réveil,
à chaque coucher de soleil,
tu as admiré cette ile,
aux parfums naturels.

De cette terrasse,
tu as la Corse à tes pieds,
elle est simple et humble,
on ne peut que l’aimer.
 
 

 
Cette ile est belle,
avec ses montagnes
et ses plages,
mais le plus bel endroit :
  c’est notre petit village
 
.
(clic pour agrandir)

 

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