dimanche 29 décembre 2019

SOUVENIR


SOUVENIR
 
 

Sophie, un jour tu m’as demandé :
quel est ton  meilleur souvenir ?
je suis remonté loin, j’ai trouvé.
Avant de te le dire, je vais
le situer :
J’étais un enfant, j’avais
12 ans.
Mon père, ne savait
ni lire, ni écrire
et il en souffrait,
sans rien dire.
Il suivait nos progrès,
on lui racontait.

La récompense finale
était l’examen fatal
le certificat.
Je me souviens, c’était
en 1938,
j’avais 12ans.
Lorsqu’à 16 heures,
notre instituteur
est venu vers nous
triomphant,
avec dans la main,
plusieurs petits rouleaux
de papier :
Sialelli !
je m’approchait tremblant,
c’était mon:
 
CERTIFICAT D’ÉTUDE……
 
 
Ma mère attendait
comme moi,
elle pleurait
comme moi.

A cette époque, le certificat d’étude
était le départ d’une autre vie.

POUR QUI ?

 
POUR QUI ?
 
 
Pour qui, mes écritures ?
j'écris la nuit, le jour,
où iraient mes rimes ?
sans mes lecteurs,
sans mes amis........
 
Que deviendraient les poètes
qui rêvent et écrivent
sur leur parchemin,
leurs plus belles histoires,
leurs plus jolis refrains.
 
Qui chantera ces jolis couplets,
où iraient les troubadours ?
qui viendra, les soirs d'été
entonner les couplets du jour ?
 
 
Je vous prie, mes amis,
il faut aimer les poètes,
lire tous leurs écrits,
lire leurs odelettes.

JE ME SOUVIENS

JE ME SOUVIENS
Les bons instants de ma vie,
elle a été bien remplie,
je me souviens maintenant,
de tous les bons moments.
Je vais vite oublier
les mauvais
 et vous raconter :

J’avais de jolis costumes,
des cravates en soie,
 de belles voitures,
j’étais un petit roi.

J’ai fait plusieurs métiers,
j’ai même tiré l’aiguille,
j’ai vendu, j’ai acheté,
la vie était facile.

J’ai rencontré la nature,
j’ai vécu chez elle 20 ans,
j’ai entendu son silence,
il me manque maintenant.

J’ai rencontré la poésie,
elle est arrivée chez moi,
lorsque j’étais assis
devant un feu de bois.

J’ai fait rire, j’ai fait pleurer
les amis qui me lisaient,
j’ai imprimé un petit livret,
il y a 70 poèmes
et des pamphlets
qui font bien rigoler.

J’ai bientôt 89 ans
et j’écris toujours
pour mes enfants.

samedi 28 décembre 2019

LES ANNEES

Les années
 
 
 
Comme elles sont lourdes
à porter,
comme elles étaient légères
avant,
Quand je riais, je chantais
tout le temps.
 
J'ai peur de celles
qui vont suivre,
elles sont chargées
de souvenirs,
que mes jambes frêles
peinent à soutenir.
 
Avec ma compagne, la poésie,
je passe des heures
à vous écrire,
à vous faire pleurer,
à vous faire sourire.
 
Ainsi je continue à vivre
lentement,
il faut que j'économise
mon temps.
 
Car les ans passent
trop vite,
mes amis, prenez le temps
de vivre chaque moment

CE BOUQUET

CE BOUQUET
 
 

Je voudrais, avant de partir,
vous envoyer un bouquet,
il n'y aura pas de fleurs,
mais quelques poèmes,
mes meilleurs:

Bien sûr la première fleur
va s'appeler PRINTEMPS,
viendra celle de L'AUTOMNE,
va suivre celle du SILENCE,
puis arrivera Le FEU,
vous découvrirez BELLE,
le CHENE VERT,
Un GRAND MERCI,
puis VENEZ A MOI
et POESIE.

Je viens de me rendre
compte, que mon vase
est trop petit,
il m'en reste,
plein d'autres,
sur la table,
qui voulaient partir
aussi.

Quand ce bouquet
sera livré chez vous,
vous allez chercher
des fleurs,
vous allez trouver
surtout:
quelques poèmes
qui arrivaient chez vous.

vendredi 27 décembre 2019

TROP BELLE



Pourquoi te caches-tu,
toi qui est si belle,
tout le monde t'admire,
tu le sais bien !
Mon père me surveille
du matin au soir,
car il dit que:
je suis trop belle a voir.
Nul ne doit m'approcher,
me caresser, m'embrasser,
je dois rester sage,
jusqu'à mon mariage.
Mon père connait
mon futur mari,
ils ont tout arrangé,
depuis longtemps,
je dois me marier et
avoir plein d'enfants.

Pourquoi pleures-tu,
toi qui est si belle ?
J'aime un garçon
dans votre pays,
il est beau
et il m'aime aussi,
mais il nous faudra
partir
et vivre loin d'ici.

LE VIEUX POÈTE

LE VIEUX POÈTE
 

 
 
 
On le voyait souvent,
dans ce jardin,
toujours sur le même banc,
il arrivait le soir,
tout vêtu de noir.
 
Nul ne le remarque,
malgré ses vêtements,
qui brillent dans l'ombre,
il est là, il attend.
 
On dirait une sentinelle
qui espère un retour,
car il ne pense qu'à celle
qu'il a aimé un jour.
 
C'était il y a longtemps,
mais il se rappelle,
tous les bons moments
vécus avec elle.
 
Tous ses poèmes
étaient pour elle,
il y pense toujours,
 
car c'était sur ce banc
qu'était né leur amour.

VOUS AUSSI

Vous aussi
 
 
Vous, mes amis
qui aimez me lire,
écrivez aussi
quelques lignes.
 
Relisez, corrigez,
écrivez encore,
recommencez.
 
Sans l'attendre,
elle va arriver,
deux mots tendres
se sont mariés.
 
Ils ont trouvé la rime,
ils sont très jolis
et ils vous invitent
a écrire une poésie.
 
Vous voyez
comme c'est facile,
il suffit d'aimer
et de l'écrire.
 
Juste un petit conseil,
il faut rêver un peu
et l'essentiel:
 
être heureux.
 

vendredi 20 décembre 2019

LETTRE A ERNEST


Lettre à Ernest
Depuis quelques jours,
je t’observe, je suis inquiète,
tu marches lentement,
tu souffles, tu rouspètes,
ne t’en vas maintenant !!!!!
Tu as 80 ans, tu es encore jeune,
car si tu t’en vas,
comment ferais-je ? 
Qui sortira la chien sous
la pluie et le froid ?
qui fera la vaisselle ?
qui coupera du bois ?
qui conduira la voiture ?
qui apportera l’argent ?
je t’en supplie,
ne part pas maintenant.
Les gens sont méchants,
ils disent que je ne fais rien,
que je me maquille,
que je veux rester jeune
pour paraître ta fille.
ne les écoutes pas,
                                         ne me quittes pas.

mardi 17 décembre 2019

AVANT

AVANT
 
 

Quand j’étais petit,
je regardais les grands,
on m’avait appris
comment
comment dire bonjour,
comment dire merci,
être poli.

Je devais céder ma place,
voyant un vieux arriver,
maintenant ils se cachent,
ne voulant plus être aidés.

J’ai quand même
gardé les conseils:
de mes parents,
ceux de mes maîtres………
mais ce n’est plus pareil !!!!
les voisins, les amis,
étaient toujours là pour aider,
maintenant, il faut payer.

Il y avait la police
qui parcourait les rues,
tenant leurs bicycles,
il n’y en plus…..
Il y avait peu de docteurs,
on les appelait au dernier
moment,
on faisait de ventouses,
des cataplasmes
des tisanes, en priant….

On entendait chanter,
dans les rues,
un peu partout,
maintenant on n’entend
plus rien,
tout est fermé pour
se protéger.

Du haut de mon grand âge,
je regarde cette vie,
je verse une larme,
ce n'est plus
la même aujourd’hui.

Avant, comme elle était belle
la vie…….

ORSO

jeudi 12 décembre 2019

JE ME SOUVIENS


JE ME SOUVIENS
 
 
Les bons instants de ma vie,
elle a été bien remplie,
je me souviens maintenant,
de tous les bons moments.
Je vais vite oublier
les mauvais
 et vous raconter :
J’avais de jolis costumes,
des cravates en soie,
 de belles voitures,
j’étais un petit roi.
J’ai fait plusieurs métiers,
j’ai même tiré l’aiguille,
j’ai vendu, j’ai acheté,
la vie était facile.
J’ai rencontré la nature,
j’ai vécu chez elle 20 ans,
j’ai entendu son silence,
il me manque maintenant.
J’ai rencontré la poésie,
elle est arrivée chez moi,
lorsque j’étais assis
devant un feu de bois.
J’ai fait rire, j’ai fait pleurer
les amis qui me lisaient,
j’ai imprimé un petit livret,
il y a 70 poèmes
et des pamphlets
qui font bien rigoler.
J’ai bientôt 89 ans
et j’écris toujours
pour mes enfants.

QUAND J'ETAIS PETIT

Quand j’étais petit
 
 

J'habitais les Arènes,
je ne sais pas pourquoi,
on l'appelait ainsi
c'était une colline,
avec plein d'arbres,
plein de buissons,
plein d'oiseaux
et de papillons.

On avait construit
ces maisons, pour les
familles nombreuses,
il y avait plein de filles,
qui jouaient à la marelle,
les garçons à saute-moutons.

Il y avait des lézards
qui se chauffaient au soleil,
il y avait, le soir,
les lucioles qui éclairaient
leurs lumières.

Il y avait les hirondelles,
qui se regroupaient,
sur les fils,
attendant leurs collègues,
pour repartir.

Il y avait, au printemps,
des pétales blanches
et roses,
qui se posaient sur
les amandiers,
annonçant son arrivée.

Il y avait des voisins,
des voisines
qui s'interpellaient,
il y avait le quartier
qui chantait.
 
ORSO

dimanche 8 décembre 2019

BONJOUR ORSO


BONJOUR ORSO
 
 


 
C’est la Nature qui t’appelle :
je me souviens bien de toi,
tu as écrit tant de poèmes
où tu parlais de moi.

Je t’attendais le matin,
lorsque tu venais vers moi,
avec ta canne à la main
et ta petite voix.

Tu me parlais, en marchant,
tu caressais mes plantes,
où es-tu maintenant ?

Le chêne vert se souvient de toi
lorsque tu lui demandais son âge.
Les oiseaux sont là, près de moi,
pour t’offrir leurs ramages.

La pluie a lavé les plantes,
pour t’offrir ce joli tableau
et tous les nuages
te regardent d’en haut.
 


 
Tous, sont venus à ce rendez-vous,
j’avais annoncé que j’allais t’écrire,
chacun voulait dire son mot
et ensemble nous allons te dire :

MERCI ORSO

Le vendredi 3 mars 2016






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