vendredi 22 novembre 2019

L'escapade

L'ESCAPADE

Quel joli nom, il est sûrement né
en Provence, parmi la lavande
et le romarin.


Le dictionnaire dit d'elle:
sortir de l'ordinaire,
on pourrait dire aussi,
sortir de sa cuisine,
partir !!!
Sans aller trop loin,
quitter le quotidien.
Je pense à toi, Hélène
qui a vécu ce jour
avec moi dans ce joli
village.

Je pense à vous, Mesdames
qui avaient toutes besoin
d'une belle journée,
d'une belle ballade.

Laissez vos enfants,
votre ménage, votre repassage,
offrez-vous, Mesdames,
une belle escapade.

mercredi 20 novembre 2019

EMILIEN

EMILIEN

Ils étaient assis sur leur banc, comme d’habitude,
quand  le docteur est passé, pour aller chez Germaine.
-Té, vé le docteur, moi je ne l'appelle plus je l’ai appelé l’autre jour, j’avais mal à l’estomac.
-Il m’a regardé partout, m’a écouté partout, avec son tube, il m’a fait tirer la langue, il m’a appuyé sur le ventre, il n’arrêtait pas de toucher partout, il a réfléchi en regardant en l’air, puis il me dit :
 Vous avez un ‘urcère ‘, il faut vous opérer.
-Quoi, me faire opérer !
-Ecoutez, docteur, vous êtes bien brave, mais je ne me  ferai jamais opérer, combien je vous dois ?
-Je l’ai payé et il est parti en me disant : vous faites ce que vous voulez, mais  ce n’est plus la peine de m’appeler, si vous avez encore mal.
-Moi, je savais pourquoi j’avais mal à l’estomac, c’est le vin de la coopérative qui me brule chaque fois que j’en bois.
-Mais, alors, pourquoi t’as fait venir le docteur ?
-Comme ça il m’a regardé partout, il a cherché, il a réfléchi et n’a rien trouvé d’autre, que son ‘urcère’ et maintenant je suis certain que c’est bien le vin de la coopé qui me faisait mal.
                        
J’ai arrêté d’en boire, depuis quelques jours et je n’ai plus mal à l’estomac.
-Et, voilà.

Histoire vécue   

samedi 16 novembre 2019

L'EPONGE

L'EPONGE


Notre Président vient de
jeter l’Eponge,
tous cherchent l’endroit,
où Elle a pu atterrir,
est-Elle encore propre,
peut-Elle encore servir ?


Ils ont fouillé partout,
autour de l’Elysée,
chez Ségolène et surtout :
chez sa protégée.

Ils ont fini par La retrouver
et La voyant si Belle,
ils ont demandé qui l’avait
nettoyée ?

C’est Valls qui, en cachette
avait réussi cet exploit,
pour la rendre encore Belle
et désirable à la fois.

Alors, on se bouscule,
pour La reprendre,
qu’Elle soit propre,
qu’Elle soit sale.

Tous jurent de bien
s’en servir
et de La garder blanche
pour l’avenir…..

Orso le 5 Décembre 2016












mercredi 13 novembre 2019

LES BRUITS DU SILENCE

LES BRUITS DU SILENCE
 
 
Je connais plein d'endroits
où j'ai vécu ces silences,
je les revoie parfois
et ce matin, j'y pense.

C'est le sanglot d'une vague
qui vient mourir sur le rivage,
sans se presser,
en roulant ses petits galets.




C'est le vent léger,
qui arrive, je ne sais d'où
et qui pose un baiser
sur mes joues.

C'est le chant d'un oiseau
qui berce ma solitude,
c'est ce petit ruisseau
qui coule dans la verdure.

 


Si un jour vous cherchez
le silence,
je vous indiquerai
l'endroit où il se cache.

GRAND MERCI

GRAND MERCI
Oh! Soleil, Pluie, Vent et Nature,
j’arrive à la fin de ma vie
ce matin, je dois vous écrire,
pour vous dire Merci.
Merci, pour vos aurores,
pour vos couchers de soleil,
merci, pour vos Automnes,
vos Printemps, vos Hivers.
Merci, pour mes promenades,
dans vos sentiers parfumés,
merci, à vos beaux arbres,
qui me regardaient passer.
Merci pour vos silences,
lorsque je vous écoutais,
merci à cette vague
qui roulait ses galets.
Merci à cet oiseau, caché
dans les branches,
 me faisant écouter
ses plus jolis ramages.


Merci, enfin, à la poésie,
c’est avec elle
que j’ai voulu vous dire
MERCI

mardi 12 novembre 2019

MES ECRITS

MES ECRITS, MES SOUVENIRS

MES ECRITS,
MES SOUVENIRS
MES CRIS
MES POEMES
Je suis sûr aujourd’hui,
d’avoir trop écrit,
je forçais mes amis
à me lire,
mais il me fallait écrire……
 
 
Je les obligeais à me lire,
je les dérangeais,
ils n’avaient pas le temps,
 ne comprenaient pas.

Je dois remercier
ceux qui me lisaient,
ceux qui comprenaient,
qui m’encourageaient.

Certains vont se reconnaître
dans ce nouveau poème,
ils se souviendront peut être
que je les aime.

Je vais laisser mes écrits,
j’en ai plein dans un coin,
il faudra faire un tri
et en jeter au loin.
Il n’en restera qu’une
vingtaine,
où j’avais écrit :
les plus tendres poèmes,
pour mes amis

MERCI

MERCI
 
 
Je ne te remercierai jamais
assez,
tu m'as permis de m'exprimer.
 
Tu m'as permis d'avouer
les amours de ma tendre
jeunesse,
tu m'as permis de dévoiler
certaines caresses.
 
Tu m'as permis certains mots
un peu fous,
lorsque je disais
que je vous aimais.
 
Tu m'as permis de vous
faire rire et parfois pleurer,
d'employer des mots doux
pour consoler.
 
Tu m'as permis, d'écrire la nuit,
dans l'intimité,
c'est dans la pénombre
que tu arrivais.
 
Tu m'as permis
de rester près de toi,
tu me conseillais,
chaque fois.
 
Ce matin, je veux te rendre
hommage,
tu m'as permis d'écrire
toutes  ces pages.
 
Merci la poésie.

jeudi 7 novembre 2019

MIROIR



MIROIR

Miroir, reflet fidèle
et froid,
tous les matins,
tu regardes mes rides
et mes cheveux blancs.

Tu m’as connu, plus jeune,
c’était il y a longtemps,
j’avais de beaux costumes,
j’étais très élégant.

Avant de partir travailler,
je devais, par obligation,
te montrer 
mes chaussures cirées
et le pli de mon pantalon.


Tu étais placé près
de la porte,
comment t’éviter,
comme un soldat,
au garde-à-vous,
devant son adjudant.

Ce miroir est toujours là
à la même place,
je le regarde parfois,
mais il n’a plus le devoir
de veiller sur moi.


J’espère qu’il servira
encore, à mes enfants,
et qu’il sera
plus tolérant.

Orso










PRENEZ GARDE


Prenez garde

Ne me retirez pas 40 ans,
car je serai votre
plus tendre amant.

Avec ce que j’ai appris
pendant ces longues années,
je serai le mari
le plus intentionné.

Je saurai vous aimer,
je sais, maintenant,
ce qu’il faut faire,
ne plus vous contrarier,
être un mari fidèle.

Je n’oublierai plus
votre anniversaire,
je vous offrirai des fleurs,
j’écrirai même un poème.

Je vous dirai des mots doux,
dans le creux de l’oreille,
je vous promet, surtout,
plus de querelles.

Je baiserai votre main,
tous les jours,
nous vivrons le plus
parfait amour.

Puis, en vous écrivant,
j’ai réfléchi,
cela fait trop de promesses,
je rends vos 40 ans,
je garde ma vieillesse.

Orso le 19 novembre 2013

VAGUES


VAGUES

Elles semblaient arriver de loin,
épuisées par un long voyage,
se reposer et dormir, enfin,
sur cet accueillant rivage.

Elles ne connaissaient pas
leur destination,
c’est le vent des tempêtes
qui les a déposées
sur cette plage déserte.

Ses amies, les attendaient,
leur souhaitant la bienvenue,
pour rouler ces jolis galets,
qu’elles n’avaient jamais vus.


Avec leurs vas et viens,
elles nettoyaient le sable,
le faisant briller de mille étoiles.
------ 

Un jour, ils sont arrivés
avec leurs seaux, leurs pelles
et leurs râteaux
pour construire des châteaux,
leurs parents suivaient,
avec leurs serviettes,
leurs ombrelles
et leurs crèmes
pour la peau……

Pendant trois mois,
fini le calme et le repos……

ORSO LE 15 MAI 2017

















mercredi 6 novembre 2019

SI J'AVAIS

SI J’AVAIS
 
 

Si j’avais le pouvoir
de parler aux arbres,
aux oiseaux,
aux nuages, aux ruisseaux,
je leurs dirais :
faites-moi une place
je veux vivre avec vous.

je chanterai comme vous,
j’imiterai les murmures,
du vent dans les roseaux,
Je me ferai tout petit,
pour dormir dans vos nids.

Je volerai, d’arbres en arbres,
je parlerai aux écureuils,
aux fourmis, aux cigales
et aux rameaux en fleurs.

Je mangerai les mures,
les figues, les raisins,
j’irai boire à la source,
celle du grand bassin.

Acceptez ma présence,
car là, où je vis,
il n’y a que des problèmes,
il n’y a que des ennuis.

Avouez, mes amis
que ce rêve est très joli,
mais il faut que je me lève,
pour continuer ma vie…..
ici

Orso le 3 mai 2015

















,







LA MUSIQUE

La musique
 



 
 
Si, par un coup de baguette,
celle d'un magicien
me frappant sur la tête
je devenais musicien,
J'irais chercher mes poèmes
et emportant mon violon,
j'irais dans la nature
pour chanter des chansons.
Certains de mes écrits
méritent une romance,
ceux sur mon pays
une très belle danse.
J’irais sous ta fenêtre,
ma guitare à la main,
te réveillant peut être,
te chanter mes refrains.
Je chanterai les poèmes
que j’ai écrits pour toi,
tu es celle que j’aime
et admire à la fois.

ECRIRE

ÉCRIRE
Surtout n’arrêtes pas d’écrire,
même si tes textes ne sont
pas tous lus,
continue à nous décrire
la vie que tu as connue.
Elle a été simple et heureuse,
avant mes vingt ans,
 puis cette longue guerre
et ce grand changement…
Il y avait plein d’enfants
qui jouaient dans la rue,
à des jeux qui, maintenant,
ne se pratiquent plus.
Il y avait des gendarmes,
des agents de police,
des prisons sans confort,
le bagne existait encore.
______________________

Puis, ce grand changement :
comme un immense ouragan :
la radio, la télévision,
sont entrés dans la maison.
Je n’ai plus rien à vous dire,
avec eux, vous savez tout
maintenant,
sauf, mes petits poèmes,
qui de temps en temps,
vous parlent de la Nature
et du printemps

lundi 4 novembre 2019

LA MAZURKA

LA   MAZURKA
 
 

                  
 
C’était avant la guerre, celle de 40, c’était la fête dans les quartiers.
Celle du Pont de Bois était la plus belle, il y avait des stands, des loteries à roulette, où on pouvait gagner plein de lots.
Ma mère allait souvent tenter sa chance, elle gagnait parfois de petits lots, mais aussi des kilos de sucre qu’elle entassait dans son placard.
Il y avait des concours de boules, des courses pour enfants, la musique attirait tous les clients.
Mais, c’était le soir que la fête s’animait, avec tous ces couples qui dansaient.
Arrivait enfin le moment de bonheur, pour ma mère,
elle allait s’inscrire pour le concours de la mazurka à l’ancienne.
Ce moment attendu par les spectateurs qui applaudissaient les candidats.
Lorsque la danse commençait avec des applaudissements, ma mère entrait sur la piste au bras de son mari.
Cette femme qui pesait 80 kilos, dans les bras de mon père était légère comme un oiseau.
Il fallait voir ces jeux de jambes de cette mazurka, surtout les jambes de mon père.
Sous les cris de joie des spectateurs ils gagnaient chaque fois le premier prix.
Ils me racontaient qu’au village, ils dansaient souvent, des valses, des polkas et des mazurkas.
Surement qu’aujourd’hui, ces danses oubliées, ne sont là que pour faire rêver.