Le
chêne vert
Je
me suis arrêté
au
pied de ce vieil arbre
qui
me regardait passer;
ce
matin j’ai voulu lui parler.
Il
est plus vieux que moi,
il
a subit plein de tempêtes,
mais
il se maintient droit,
du
haut de ses 20 mètres.
Il
a vu tant d’amoureux
creuser
des promesses,
sur
son tronc noueux,
un
cœur et une flèche
plantée
au milieu.
Que
viens-tu faire, mon ami,
sous
mon ombrage?
j’arrive
à la fin de ma vie,
mes
jambes me lâchent,
mon
cœur est meurtri.
Je
suis venu, te demander:
comment
fais-tu
pour
vivre aussi longtemps,
moi,
je suis vieux et usé,
je
n’ai que 89 ans.
J’ai
vécu plusieurs guerres,
mais
j’ai résisté,
j’ai
baissé la tête
lorsque
le vent soufflait,
j’ai
connu la misère,
j’ai
vu les gens se battre,
je
les ai vu pleurer.
Ils
connaîtront mon âge,
lorsqu’ils
m’abattront,
en
comptant les cercles
inscrits
dans mon tronc.
Toi,
tu es encore jeune,
tu
n’as même pas 100 ans,
j’ai
fait mon petit compte:
j’ai
plus de 1.000 ans.
Viens
me voir, quand tu veux,
je
suis là pour longtemps.
Orso
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