dimanche 10 juin 2018

MINUIT

MINUIT

C’est mon heure,
mon moment pour écrire,
 je l’attendais,
devant ma page blanche
de mon petit cahier.

Comme une porte qui s’ouvre,
comme un courant d’air,
je reçois un grand souffle,
rempli de mots pour mes vers.

Certains se bousculent,
voulant arriver les premiers,
pour se poser sur les pages
de mon vieux cahier.

Dans le silence de la nuit,
il faut choisir un thème,
une histoire jolie
pour écrire un poème.

Cette nuit, c’est un souvenir,
qui refait surface,
comment l'oublier?
je vais vous l’écrire
pour laisser sa trace.

C’était dans la pénombre,
une veilleuse allumée,
j’attendais qu’elle vienne......

Elle fredonnait une berceuse,
O ! Ciucciarella
toujours la même,
en caressant ma joue,
avec ses mains chaudes
et poser un baiser
sur mes paupières
 closent.
Je suis certain que d'autres corses
que moi, se souviennent.

Orso




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