LES ODEURS
Mes
amis, ce que je vais vous écrire va vous
sembler
ridicule et impossible, mais je me
souviens
des odeurs, des odeurs de l’époque,
lorsque
je suis revenu dans mon village.
Je
dis mon village car c’est celui où je suis né.
D’abord,
l’odeur de mon grand-père, l’odeur
que
dégageait son costume de velours et la
sueur
de sa casquette.
(
je sais que vous allez sourire ) mais je continue.
Arrivé
dans maison, l’odeur du feu qui brulait et
celle
que dégageait la marmite noire, où cuisait
le
repas de midi.
L’odeur
qui se dégageait de la cave, où étaient
alignés
les fromages sur des étagères et la
charcuterie
pendue.
Même
l’âne avait son odeur.
Aujourd’hui,
ces odeurs ont disparues, je ne les
ai
plus retrouvées lorsque je suis revenu au village,
il
y a cinq ans.
Une
seule est restée, celle du maquis, elle est
particulière,
avec ce mélange de plantes et de fleurs.
Sans
doute qu’il vous faudra attendre vos vieilles
années
pour comme moi, retrouver les odeurs du passé.
Nous
sommes en 2018, j’ai 92 ans et elles sont toujours là.
ORSO
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