dimanche 22 octobre 2017

L'AVEU

L'AVEU
Que deviendront ces poèmes,
écrits un jour toi,
où irons les ' je t'aime '
sortis du fond de moi.

Qui comprendra ces phrases,
ces cris, ces pleurs, ces joies.

Qui brûlera ces lignes, 
gardées dans un tiroir, 
ces mots, ces lettres intimes,
sans jamais rien savoir.

Savoir si la souffrance,
savoir si le bonheur,
m'ont permis, je le pense,
d'avoir des jours meilleurs.

Près de toi, ce matin,
dans ma nouvelle ville,
j'ai trouvé, c'est certain,
la vie douce et tranquille.

Je vais cesser d'écrire
pour te faire un aveu
et doucement te dire
que je suis très heureux.

Orso

Aucun commentaire: