lundi 30 octobre 2017

LE MOYEN ÂGE



LE MOYEN ÂGE
Même si je vous ennuie,
je vais vous parler encore
de mes deux ancêtres :
mes grands-parents.

Je vous laisse imaginer,
vous qui connaissez la vie
maintenant,
comment ils vivaient avant.
Avant, ce n’est pas loin,
il n’y a pas mille ans,
seulement 80 ans.
Lorsque j’ai découvert
leur maison, toute grise,
avec des pierres à la place
de tuiles,
sans chambre ni cuisine,
qu’un feu posé sur le sol,
ce fut ma grande surprise,
car j’arrivais de la ville.

Mais combien de tendresse,
 de délicates attentions,
combien de savoir-faire
dans cette vieille maison.

J’ai 91 ans aujourd’hui,
j’avais 11 ans à l’époque,
comment voulez-vous
que j’oublie ce que je vous
raconte…….

ORSO LE 30 OCTOBRE 2017





mercredi 25 octobre 2017

LES RÊVES




LES RÊVES

Qui n’a pas fait de rêves ?
songes d’amour,
ou songes chimères,
longs ou courts
qui parfois vous réveillent.

Que vous soyez riches
ou misérables,
ils arrivent sans prévenir,
certains sont doux,
plein de charmes,
d’autres  un peu flous.
Quand les enfants font des songes,
pleins de jouets, pleins de merveilles,
ils regardent, cherchant dans l’ombre,
ce qu’ils avaient reçu dans leur sommeil.
ORSO LE 25 OCTOBRE 2017

mardi 24 octobre 2017

ATTENTION



ATTENTION

Pour bien comprendre
le poète,
lisez avec attention,
car
c’est derrière ses mots
qu’il cache ses émotions.

LA FLAMME




LA  FLAMME
Te souviens-tu du feu
qui hésitait à prendre,
la flamme a failli de peu
disparaitre des cendres,
mais un air a soufflé,
venant je ne sais d’où,
sans doute bien guidé,
il est entré chez nous.

Malgré la pluie, le froid,
la chaleur est arrivée,
elle s’est installée
nous ramenant la joie.

Le feu qui  pétille
avec ses petits bruits,
ressemble à une musique,
qui berce notre vie.

Attention, mes amis,
prenez garde,
ne perdez jamais
cette petite flamme.

ORSO LE 24 OCTOBRE 2017

dimanche 22 octobre 2017

L'AVEU

L'AVEU
Que deviendront ces poèmes,
écrits un jour toi,
où irons les ' je t'aime '
sortis du fond de moi.

Qui comprendra ces phrases,
ces cris, ces pleurs, ces joies.

Qui brûlera ces lignes, 
gardées dans un tiroir, 
ces mots, ces lettres intimes,
sans jamais rien savoir.

Savoir si la souffrance,
savoir si le bonheur,
m'ont permis, je le pense,
d'avoir des jours meilleurs.

Près de toi, ce matin,
dans ma nouvelle ville,
j'ai trouvé, c'est certain,
la vie douce et tranquille.

Je vais cesser d'écrire
pour te faire un aveu
et doucement te dire
que je suis très heureux.

Orso