vendredi 30 juin 2017

LE CHEMIN DE L'ECOLE

LE CHEMIN DE L’ECOLE
 
Marie France,
Vous venez de me rappeler un vieux souvenir, je l’avais entendu, raconté par elle-même et par sa mère, lorsqu’elle partait, par tous les temps, à Villeneuve, pour apprendre à lire et à écrire aux enfants.
Que son père, pour ne pas qu’elle se perde,  avait posé des repaires, tout au long de son chemin.
J’imagine, cette jeune fille, qui par tous les temps, allait dans ce village, à travers la foret ( je connais ce chemin), quel courage il lui fallait.
Cette histoire devrait être connue de beaucoup d’institutrices, celles qui, aujourd’hui vont à leur école, en voiture.
Cela s’est passé il y a 75 ans, ce n’était plus le moyen âge.
Mais quel courage……….
 
Nous sommes le 30 juin 2017, par ce texte, j’ai voulu rendre hommage à Lilie Brocard, cette jeune fille, qui vit encore, elle a 97 ans, mais n’entend plus personne.
 
Paul Sialelli
 
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lundi 26 juin 2017

HOMMAGE

HOMMAGE
 
 
Ce n’est pas une fête,
ni un anniversaire,
c’est un rêve
que je viens de faire.
 
Tous mes amis étaient
réunis,
venus à ma demande,
il y avait des rires,
il y avait des larmes.
 
 
Il y avait des fleurs,
des petits cadeaux,
il y avait ma mère, mon père,
mes sœurs et mes frères,
descendus d’en Haut.
 
Il y avait de la joie,
il y avait des cris,
tous ce monde
autour de moi
pour dire merci
et rendre un hommage
à ma longue vie.
ORSO LE  26 JUIN 2017
 
 


lundi 12 juin 2017

AUTOCRITIQUE




AUTO-CRITIQUE

Est-ce une drogue, où une maladie ?
est-ce un virus  installés chez moi ?
j’ai compté tous mes écrits,
même relus, plusieurs fois.

Je me suis aperçu, en me lisant,
que mes poèmes sur la Nature,
avaient un effet calmant
et qu’une immense quiétude
s’installait souvent.

J’en ai écrit plein d’autres,
surement moins jolis,
ils soulageaient mes crises,
est-ce une thérapie ?

J’avais arrêté d’écrire,
pensant une guérison,
n’ayant plus rien à dire,
ce fut une dépression.

Alors, j’écrivais, n’importe quoi,
j’ai même critiqué nos élus,
j’ai même dit une fois :
qu’ils étaient tous vendus.

C’est à vous que je m’adresse,
vous qui suivez mes écrits,
dites-moi : Orso, arrêtes,
tes mots sont moins jolis.


ORSO LE 26 FEVRIER 2017





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vendredi 9 juin 2017

LE PETIT PRINCE


Le Petit Prince
Où pourrais-je trouver Isabelle ?
on m’a dit que du bien d’elle,
qu’elle avait de beaux cheveux
et des yeux merveilleux ?
Elle habite encore chez sa mère,
elle est enfermée nuits et jours,
son père veille sur elle,
car on veut lui faire la cour.

Je ne suis pas un homme
ordinaire,
je suis jeune et j’ai de l’argent,
je voudrais me marier avec elle
 et avoir de beaux enfants.

Voyez mon carrosse qui brille
au soleil,
j’ai un château qui n’attend
qu’elle.
Montrer moi cette merveille,
je ne l’ai pas encore vue,
on ne parle que d’elle
dans les auberges et dans la rue.

Elle vous regarde, de sa fenêtre,
avec sa tête elle dit : non,
il parait qu’elle aime,
 en cachette : un joli garçon.

Adieu Isabelle……

ORSO LE 20 MARS  2017