dimanche 31 décembre 2017

Pour mes amis Italiens


Statistiques du mois
de novembre 2017

A l'attention de mes amis  Italiens:

J'ai noté des visites

sur mon blog de novembre 2017.

Vous êtes plus nombreux que les

français à  lire mes textes.



Merci

Orso

lundi 25 décembre 2017

ANNIVERSAIRE PAUL Marinette

Anniversaire
le maire, le poète, l’ami

Il marche de son pas mesuré et modeste,
on croirait volontiers qu’il vit sur un nuage
et pourtant quelquefois de son allure leste,
il accourt dans les rues de son petit village.

Villageois exigeants, ou bien amis fidèles ?
il répond aussitôt à l’appel de chacun ;
de poète, il devient magistrat et de son aile
semble les protéger, tous ensemble et chacun.

Dans son hôtel de ville, aux murs déjà vieillots,
il a posé ses livres, son âme de poète,
puis dans un cahier neuf il a changé ses mots,
en oubliant ses rimes, ses muses et odelettes.

A ceux qui voudraient bien amoindrir son courage,
il répondre « non ! je marcherai toujours
sur la route qui mène aux plus justes rivages ;
cette route où cheminent ma conscience et l’amour. 

Il est né un mois d’aout, c’était je crois le treize,
je ne sais plus combien, qu’importe les années.
ses amis d’aujourd’hui chanteront à leur aises
un air d’anniversaire à Paul le dévoué….


         A Artignosc le 13 aout 1998

         Marinette Bolla

mercredi 20 décembre 2017

CETTE BELLE ILE

CETTE BELLE ILE

Il y avait dans le temps,
il n’y a pas si-longtemps.
une ile abandonnée
que personne voulait.

C’étaient des vieilles maisons,
avec leurs toits en pierres,
sans aucun confort,
c’était la misère…
Cela se passe en 1940,
je m’en souviens,
il fallait de la patience
pour aller voir les anciens.
Ces anciens qui conservaient
dans leurs caves :
la charcuterie, les fromages,
pour leurs enfants
lorsqu’ils revenaient
au village.

Après la guerre celle de 40,
on a vu cette ile changer,
avec l’argent de la France,
elle s’est métamorphosée.

Aujourd’hui elle est belle,
elle est enviée,
elle est visitée par
plein d’étrangers.

Tout cet argent qui entre,
attire des compères,
qui voudraient la prendre,
pour revenir en arrière.

Corses des montagnes
levez-vous,
ne laissez pas ces compères
décider pour vous.

ORSO 91 ANS

lundi 11 décembre 2017

L'ENFANT POETE

L'ENFANT POETE


On le voyait souvent
dans son coin,
assis sur le banc,
il ne disait rien.

Il regardait ses copains,
jouer au ballon,
son esprit était loin,
cherchant l'inspiration.

Il écrivait du matin, au soir,
cachait  les pages
lorsqu'on venait le voir.

Nul ne savait ce qu'il écrivait,
certains disaient:
il écrit à sa bien-aimée.

Les enfants sont brusques,
lorsqu'ils s'amusent,
ont arraché son cahier,
voulant le déchirer.

Arrêtez, mes amis,
c'est une poésie. !!!!!

Tous se sont mis à rire,
et avec un grand sourire,
lui ont rendu son manuscrit.

Orso

mardi 5 décembre 2017

J'AI VU PASSER

J’AI VU PASSER
Je regarde souvent,
les nuages, la pluie,
le vent, les gens,
mais aujourd’hui
je l’ai vu passer.

Il semblait chercher
où se poser,
comme un papillon,
il hésitait,
cherchait-il ta maison ?

Le vent l’a poussé,
un peu trop vite,
il partait, revenait,
j’avais peur qu’il
nous quitte.

Tu as ouvert ta fenêtre,
je crois que tu l’attendais,
tu faisais de grands gestes,
pour le guider.

Lorsqu’il a vu ton sourire
et tes larmes de joie,
ce fut la surprise,
il est entré chez toi.

Depuis ce jour,
il est près de nous,
il est là toujours
pour bercer notre amour.

ORSO



jeudi 30 novembre 2017

MON LONG CHEMIN


MON LONG CHEMIN

J'ai marché longtemps
sur ce long chemin,
j'ai 91 ans,
il faut faire mon bilan.

J'avais les cheveux noirs ,
maintenant ils sont blancs,
j'étais plein d'espoir,
j'avais de belles dents.

On m'a appris à lire,
 à écrire, à compter,
à l'école des Routes,
puis, au lycée, mon métier.
Ma mère m'avait dit:
l'instruction, c'est bien beau,
c'est un métier qu'il te faut.

J'en ai fait plusieurs,
tout au long de ma vie,
j'ai buché pendant des heures,
avec mon ami.
J'ai même enseigné
j'ai même été Maire,

j'ai aussi péché 
dans cette belle rivière.

J'ai vécu près de la Nature,
pendant 20 ans,
je revoie ses images,
tout le temps......

Mes cheveux s'envolent,
mon oreille m'abandonne,
je marche difficilement,
je suis un vieux bonhomme.
Mon bâton, c'est l'écriture,
avec elle je fini mes jours
et avec ma Muse,
je vous écrit tous les jours.

Ce matin, je fais mon bilan,
car il faut tenir les comptes,
en pensant souvent
à nos belles rencontres.
Elles sont mes amies,
je leurs écrit souvent,
elles me répondent
en m'encourageant.

J'ai plein de poèmes
dans mon tiroir,
ils attendent qu'on vienne
les voir.
On va y trouver:
mes souvenirs, 
mes amours, mes colères,
tout ce que j'ai écrit
pendant ma vie entière.

Voici mon bilan,
sans aucun chiffre,
c'est là ma vie
qui est inscrite.

Orso




mercredi 29 novembre 2017

LETTRE A ERNEST

Lettre à Ernest

Depuis quelques jours,
je t’observe, je suis inquiète,
tu marches lentement,
tu souffles, tu rouspètes,
ne meurt pas maintenant !!!!!


Tu as 80 ans, tu es encore jeune,
car si tu t’en vas,
comment ferais-je ? 
Qui sortira la chien sous
la pluie et le froid ?
qui fera la vaisselle ?
qui coupera le bois ?
qui conduira la voiture ?
qui apportera l’argent ?
je t’en supplie,
ne part pas maintenant.

Les gens sont méchants,
ils disent que je ne fais rien,
que je me maquille,
que je veux rester jeune
pour paraître ta fille.
ne les écoutes pas,
ne me quittes pas........

Rosalie



mardi 21 novembre 2017

LES GRENIERS


LES GRENIERS
Dans les maisons modernes,
il n’y a plus de greniers,
chez ma grand-mère,
j’allais souvent fouiller.

Elle disait : il ne faut rien jeter,
on ne peut jamais savoir…
il fallait tout garder,
il y avait un grenier……

Vous, enfants de la ville,
connaissez-vous les greniers ?
ils sont inutiles,
car on peut tout jeter.

Jeter dans les décharges,
elles remplacent les greniers,
il y a des gens de tous âges
qui viennent pour fouiller.

C’est dans ces greniers modernes,
où sont entassés pêle-mêle
les souvenirs des vieilles maisons,
les tables, les chaises,
les photos des ancêtres
et les anciens jupons.

Adieu, greniers de mon enfance,
il n’y a plus de place pour vous,
mais lorsque je monte au village,
celui où je suis né,
je vais dans le grenier
retrouver mon passé.

ORSO