LETTRE DE JEFF

LETTRE  A JEFF 

Salut Jeff, je viens de déménager

et je t'invite à venir me voir quand  tu veux.

Je t'envoie une photo pour t'y retrouver.

Tu prends la route de San Diego....

direction le désert.

C'est le lotissement '  La fourmilière '

Tu donnes mon nom au gardien,

il est prévenu.

C'est la 38ième route à gauche,

la villa numéro 458 à droite,

MON NID

Tu ne peux pas te tromper.
Je t'attends

Ton vieux copain  Arthur.

UNE VIEILLE HISTOIRE

Une vieille histoire.

Cette vieille histoire se passe dans un petit village, où j’étais Maire et vécu pendant 20 ans.

La maîtresse utilisait mes poèmes pour les dictées.

Les enfants savaient…….

Un jour, ma secrétaire me demande si je pouvais recevoir Roger Conte ?

-Bien sûr.

-Bonjour, monsieur le Maire, je viens vous demander quelque chose.

-Je t’écoute.

-Voilà, demain c’est l’anniversaire de ma mère et je voudrai lui écrire un poème, mais je ne sais pas comment faire, j’ai apporté un cahier pour tout noter.

-Approches toi, viens près de moi.

-Aimes-tu ta mère ?

-Ho, oui.

-Quel âge as-tu ?

-9 ans

-Comment s’appelle ta mère ?

-Elise

-Est-ce qu’elle est belle ?

-Ho! oui, je crois que vous la connaissez ?

-Bien sûr, je connais tout le monde.

-On va commencer pour lui dire qu’elle est belle.

-Tu veux bien !

-Ho, oui.

-Par exemple, on pourrait écrire : c’est un poème pour toi.

-Prends note, tu fais la grimace, tu n’aimes pas !

-C’est pas assez beau.

-Attends, on va chercher autre chose…….

Ils ont écrit longtemps et voici ce qu’ils ont écrit:

Maman chérie,

pour ton anniversaire,

j’ai voulu t’écrire un poème,

pour te dire que tu es la plus belle,

Monsieur le Maire, m’a un peu aidé,

j’étais près de lui, mais c’est moi

qui a tout écrit.

Ton petit Roger.

Le 8 janvier 1998
ORSO

LES CONSEILLEURS

LES CONSEILLEURS

Durant ma longue vie,

j’ai rencontré

 beaucoup de conseilleurs,

ils avaient toutes les solutions

pour vivre une passion……

mais j’étais toujours seul

pour prendre une décision.

ORSO LE 22 OCTOBRE 2016

SOUVENIRS

SOUVENIRS

Je voudrai en oublier

certains,

les faire disparaître,

les déchirer, les jeter

par la fenêtre.

Je voudrai les voir partir,

emportés par le vent

et ne plus revenir

dans mes tourments.

J’arrive à la fin de ma vie,

elle a duré longtemps,

ils m’ont toujours suivis,

je n’en veux plus

maintenant.

Ils étaient trop tristes,

ils encombraient la vie,

ils me réveillaient même

la nuit.

Je voudrai encore vivre

quelques années,

avec les bons souvenirs,

ceux qui me restent,

 que n’ai pas jetés.

Je dédie ce poème

à ceux qui entrent

dans la vie, leur dire :

aimez, chantez, jouez,

gardez les bons,

jetez les mauvais.

Si c’était aussi facile……. ?

ORSO LE 12 OCTOBRE 2016

ELLE S'APPELLE FRANCE

ELLE S'APPELLE FRANCE

Elle doit avoir des beautés

cachées, pour être tant

convoitée ?

On dit pourtant qu’elle est

ruinée,

qu’elle est couverte de dettes,

mais elle est désirée…..

Il faut contrôler les prétendants,

car ils se bousculent,

ils veulent être Présidant

de ce vieux continent.

Nous la voyons si belle,

on dit qu’elle a emprunté,

pour ses belles toilettes,

et ses jolis palais.

Les étrangers la regardaient,

tous voulaient la

connaître,

ils voulaient s’habiller

et vivre comme elle.

Maintenant, c’est l’inverse,

les français s’en vont

vers d’autres adresses,

pour planquer leur pognon.

Elle s’appelle France,

c'est jolie prénom,

mais elle ne laisse

que des illusions........

Orso le 26 septembre 2016

TROIS FEMMES

LES TROIS FEMMES

Ce n’est pas un soir de Gala,

que je voie la femme,

elle est préparée,

elle est très belle,

on dirait une poupée,

on ne regarde qu’elle.

Il faut la voir, le matin,

lorsqu'elle se lève,

sans ses artifices,

sans son maquillage,

faisant son ménage.

Il faut aussi s’occuper

des enfants,

qui préfèrent jouer

avec leur maman.

Si je devais choisir,

je garderai la dernière

 image,

mais c’est ainsi

que je voie les trois

Femmes.

LE MACHO : LE 3 OCTOBRE 2016

MES VIEUX POEMES

MES VIEUX POEMES

Qu’avez-vous fait de mes

poèmes,

ceux qui  arrivaient

chez vous ?

Ceux qui disaient :

je vous aime,

ceux qui me rendaient  

un peu fou !!!!

C’était il y a longtemps,

je n’oublierai jamais,

c’était le printemps,

je rêvais, j’écrivais…….

Je m’isolais pour écrire,

je cachais mon cahier,

nul ne devait connaitre

les mots qui partaient.

C’était dans le silence,

loin de vous,

j’écrivais, sans relâche,

en pensant à vous.

Les années ont défilées,

trop rapides,

je suis devenu vieux

avec quelques  rides

et une larme

dans mes yeux.

J’écris encore des poèmes,

mais la flamme est partie,

à qui dire : je vous aime,

où sont mes amies ?

ORSO LE 2 OCTOBRE 2016

AVEC MES POEMES

AVEC MES POEMES

Avec mes poèmes, je ne suis

plus  seul,

j’invente, j’écris,

je rêve, je pleure.

Je peux partir, revenir,

aller voir ailleurs,

dans mes souvenirs,

chercher un peu de bonheur.

Ils sont là, près de moi,

le jour, la nuit,

j’ai même écrit pour toi,

mes plus belles poésies.

Que ferais-je sans eux,

de mes jours, de mes nuits,

je serais malheureux

et peut-être puni.

J’ai dit merci à la Nature,

j’ai dit merci à mes amis,

ce matin je veux dire :

merci à la poésie.

Merci aussi à ceux qui me

lisent,

qui écoutent mes mots

et même  me disent :

merci Orso.

Avec mes poèmes,

j’ai mon coin de bonheur,

avec mes poèmes

je ne suis jamais seul.

ORSO LE 30 septembre 2016