dimanche 3 avril 2016

LA DESTINEE

LA DESTINEE


Souvenez-vous, Madame,
c’était il y a longtemps,
je n’avais pas de rides,
ni de cheveux blancs.

C’était sur les bancs
de l’école,
j’y repense souvent,
on s’aimait déjà,
sans regarder les grands.

C’était des petits mots doux,
pas encore de caresses,
des mots un peu fous,
des petits mots à nous.

Les années ont glissées,
j’y pense quelques fois,
je n’oublierai jamais
ces moments d’autrefois.

Je vous ai reconnue,
grâce à votre sourire,
il a bien survécu,
 parmi vos petites rides.

Nous allons avoir le temps,
de parler de la vie
et des bons moments
 quand nous étions enfants.

Orso le 30 mars 2016





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