mardi 19 avril 2016

MES ECRITS, MES SOUVENIRS

MES ECRITS,
MES SOUVENIRS
MES CRIS
MES POEMES

Je suis sûr aujourd’hui,
d’avoir trop écrit,
je forçais mes amis
à me lire,
mais il me fallait écrire……
Je les obligeais à me lire,
je les dérangeais,
ils n’avaient pas le temps,
 ne comprenaient pas.

Je dois remercier
ceux qui me lisaient,
ceux qui comprenaient,
qui m’encourageaient.

Certains vont se reconnaître
dans ce nouveau poème,
ils se souviendront peut être
que je les aime.

Je vais laisser mes écrits,
j’en ai plein dans un coin,
il faudra faire un tri
et en jeter au loin.

Il n’en restera qu’une
vingtaine,
où j’avais écrit :
les plus tendres poèmes,
pour mes amis


ORSO LE 9 avril 2016

mercredi 13 avril 2016

ECRIRE

ECRIRE

Surtout n’arrêtes pas d’écrire,
même si tes textes ne sont
pas tous lus,
continue à nous décrire
la vie que tu as connue.

Elle a été simple et heureuse,
avant mes vingt ans,
 puis cette longue guerre
et ce grand changement…

Il y avait plein d’enfants
qui jouaient dans la rue,
à des jeux qui, maintenant,
ne se pratiquent plus.
Il y avait des gendarmes,
des agents de police,
des prisons sans confort,
le bagne existait encore.
______________________

Puis, ce grand changement :
comme un immense ouragan :
la radio, la télévision,
sont entrés dans la maison.

Je n’ai plus rien à vous dire,
avec eux, vous savez tout
maintenant,
sauf, mes petits poèmes,
qui de temps en temps,
vous parlent de la Nature
et du Printemps.

Orso le 11 avril 2016


mardi 12 avril 2016

QUI

Qui ?
Qui a appris à l’oiseau
a construire ce nid ?

Qui a appris au rapace
a nourrir ses petits ?

Qui a appris au coq
a chanter, le matin ?

Qui a appris au saumon
a retrouver son chemin ?

Qui pose ces questions,
si tôt, ce matin ?
c’est Orso
qui a cherché en vain.


Le 12 avril 2016

mercredi 6 avril 2016

MES AMIES

MES AMIES

Ne me laissez pas sur le seuil,
ouvrez  votre porte,
surtout, n’ayez pas peur,
je suis le messager
du bonheur.


Je ne vends rien, je donne,
je distribue mes écrits,
je suis un vieux bonhomme
 qui veux  vous dire : merci.

Merci, de m’avoir encouragé,
merci d’avoir lu mes poèmes,
merci, de m’avoir écouté,
lorsque je les récitai.

Aujourd’hui, mes textes
s’envolent  dans le monde,
ils sont lus par des inconnus,
je ne vends pas, je les donne
pour être tous lus.

Je vous en prie,
laissez-moi entrer, mes amies.


ORSO LE 27 mars 2016

MON PRINTEMPS

MON PRINTEMPS

Monsieur, avez-vous vu
le printemps ?
il est là depuis deux jours !

Dites-moi, où le trouver,
je voudrai lui dire bonjour.

C’est une vieille connaissance,
nous étions des amis,
là-haut dans ce village :
ce petit paradis.

Chaque année, il arrivait,
j’attendais  son retour,
se posait sur l’amandier,
pour montrer ses atours.


Il y a longtemps,
je quittais ce village,
je vis maintenant
tout près des plages.

Si vous êtes près de lui,
donnez-lui mon bonjour,
dites-lui que je l’aime
toujours.

Je pense à lui souvent
et aux autres saisons,
j’ai quatre-vingt-dix ans
et reste dans ma maison.


ORSO LE 23 MARS 2016

dimanche 3 avril 2016

VOS YEUX

VOS YEUX

Ne dites rien, Madame,
vos yeux parlent pour vous,
il suffit de les comprendre
lorsque on est près de vous.

Nul besoin de paroles tendres,
nul besoin de longs baisers,
ils savent se faire entendre,
sans même nous parler.

Lorsque je regarde,
le fond de vos yeux,
je comprends leur langage,
c’est merveilleux.

Je n’aime pas les voir tristes,
lorsqu’une larme arrive,
 coulant sur votre joue,
 séchez là vite, Madame,
je suis près de vous.


Nul besoin de caresses,
ni de longs discours,
vos yeux, Madame,
ont parlé pour vous.

ORSO LE 29 mars 2016

LA DESTINEE

LA DESTINEE


Souvenez-vous, Madame,
c’était il y a longtemps,
je n’avais pas de rides,
ni de cheveux blancs.

C’était sur les bancs
de l’école,
j’y repense souvent,
on s’aimait déjà,
sans regarder les grands.

C’était des petits mots doux,
pas encore de caresses,
des mots un peu fous,
des petits mots à nous.

Les années ont glissées,
j’y pense quelques fois,
je n’oublierai jamais
ces moments d’autrefois.

Je vous ai reconnue,
grâce à votre sourire,
il a bien survécu,
 parmi vos petites rides.

Nous allons avoir le temps,
de parler de la vie
et des bons moments
 quand nous étions enfants.

Orso le 30 mars 2016