jeudi 21 janvier 2016

Mes adresses

Qui suis-je ?

Je suis un vieux bonhomme qui écrit mes souvenirs,
et des poèmes depuis longtemps.

Je suis né dans un petit village de montagne en Corse
Mon blog est lu dans le monde entier, ce matin, il y avait
plus de 24.000 visiteurs.
Si parmi vous, certains voudraient   me joindre, voici mes adresses:

Adresse mail:   ourspaul.sialelli@gmail.com
Adresse blog   paulours.blog
A bientôt peut être.......





dimanche 10 janvier 2016

ETRE VIEUX

ÊTRE VIEUX
Devenir vieux
est un privilège.
On a attendu tellement
longtemps
pour devenir ce vieux-là.
On a eu plein problèmes,
vu plein d’évènements
on a connu la guerre
et les soldats allemands.
On a été malade, on a guéri,
on a chanté, on a bu,
on a pleuré, on a rie,
on a bien vécus.
On a plein de souvenirs,
qui reviennent souvent,
ils ne sont pas partis,
ils sont là, tout le temps.
Il ne faut pas avoir peur
de vivre longtemps,
on raconte nos bonheurs,
à tous nos enfants
Un petit conseil :
vivez chaque instant
et à chaque réveil :
souriez au soleil.



Orso le 9 décembre 2015

mercredi 6 janvier 2016

Une journée avec mon grand-père

Une Journée avec mon grand-père


Même après 80 ans, je n’oublierai jamais cette journée.
C’était pendant les vacances, ma mère m’a amené dans notre village natal, où vivaient ses parents.
j’ai raconté ailleurs la vie de ce vieux village.
Aujourd’hui, je vais vous raconter, en détail, cette journée.
Mon grand-père avait 8 vaches qui lui appartenait et qui vivaient dans le maquis, en liberté, comme d’autres, chacun respectait le bien d’autrui, car elles étaient nombreuses et pour les reconnaître, chacune avait un grelot avec un bruit particulier et rien d’autre comme repaire.
                            
Pour arriver auprès d’elles, il fallait descendre au bord de la rivière par un sentier dans le maquis.
Ma grand-mère avait préparé, dans une musette, le repas de midi, car il fallait la journée pour trouver les huit vaches.
Mon grand-père m’a installé sur la celle de la mule et lui passait devant, avec sa serpette, car il fallait couper quelques branches qui gênaient le passage du sentier.
Arrivés dans la zone où en principe se trouvaient les vaches, mon grand-père appela avec un cri particulier et attendait, en retour le bruit des grelots, qu’il connaissait bien, pour chacune d’entre-elle.
Alors à ma grande surprise, je voyais arriver les vaches, qui venaient près de mon grand-père, qui leur coupait des branches de châtaigner, dont elles raffolaient.
Il me dit(en langue corse que je comprenais) qu’il en manquait une et me dit : pour le moment, nous allons manger.
Il est parti, avec sa serpette, couper des branches mortes, pour allumer un feu.
Entre quatre pierres, il prépara le feu, avec de l’herbe sèche et il sorti de la musette : de belles tranches de pain que faisait ma grand-mère il enfilait les saucisses dans une petite branche et les faisait rôtir, en récupérant le jus entre deux tranches, cette odeur est encore dans ma mémoire.
J’ai oublié de vous dire que nous nous étions arrêtés au près d’une source, comme il y en a beaucoup dans le maquis.
Il ramassa les restes du repas, dans la musette et me dit qu’il fallait qu’il reste, car il manquait une vache.
Il m’installa sur le mulet, en me disant : tu vas rentrer seul,
le mulet connait le chemin, tiens-toi bien.
Imaginez, un enfant de 10 ans, dans le maquis, comment oublier…
Ma grand-mère me voyant arrivé seul a compris pourquoi et m’a aidé à descendre du dos de la mule.
Mon grand-père est arrivé tard, il faisait nuit.
Il a raconté  qu’il avait trouvé la dernière vache et tout allait bien.
Dans la soirée a la lumière de la lampe à pétrole, mon grand-père fredonnait une petite chanson. Ma grand-mère m’a dit : quand il chante, c’est qu’il est fatigué de sa journée.

Je ne vais pas mettre de photos, je vous laisse imaginer le bonheur d’un petit garçon de 10 ans, d’avoir vécu une telle journée.

Cela s’est passé en 1936……..

Paul Sialelli.


lundi 4 janvier 2016

APRES

APRES

Lorsque je serai parti,
je n’emporterai rien,
je laisse mes écrits,
à qui les voudra bien.
J’en ai plein mon tiroir,
ils seront là, tous près,
pour qui voudra savoir
et qui saura m’écouter.
Ne les vendez jamais,
ils n’ont aucune valeur,
mais, offrez-les,
ils sont pleins de bonheur.
Il faudra faire un choix,
bien les relire,
car il y a parfois,
des choses à ne pas dire.

Le poète est un homme heureux,
nul ne pourra le faire taire,
il écrit ce qu’il veut,
 mais, d’une jolie manière.


Orso le 4 janvier 2016