Quel est ce doux délire
qui s'est emparé de moi,
quel est ce besoin d'écrire
qui me tient depuis des mois.
J'essaye de comprendre,
comprendre, en me lisant,
comprendre le fond des phrases
sorties de mon néant.
Est-ce de la souffrance,
que je ne sentais pas,
peut-être de la chance,
ou encore de la joie.
Si mes premiers écrits
étaient de l'amertume
qui encombraient ma vie,
il fallait par la plume,
me libérer l'esprit.
Le printemps a fait le reste
et depuis tous mes écrits
qui s'en vont à ton adresse,
sont remplis de poésie.
Orso le 24
novembre 2012
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