vendredi 11 décembre 2015

CE PETIT RUISSEAU

 CE PETIT RUISSEAU


Je vous parle souvent
de ce petit ruisseau,
il était mon confident,
quand je vivais là-haut.

J’allais près de lui,
je le voyais à travers
les taillis,
j’écoutais son petit bruit.

Il avait le pouvoir
de calmer mes douleurs,
lorsque j’allais le voir.

Je suis retourné
 un jour, avec mon amie,
je voulais lui montrer
ce ruisseau dans son lit.

C’est d’abord le silence,
qui m’a surpris,
 ne voyant que des ronces
et plus aucun bruit.

Mon cœur s’est mis à battre
à grands coups,
qui a osé me le prendre,
je le cherchais partout……

Ce n’était qu’un petit ruisseau,
qui coulait tranquillement,
il était mon ami, mon confident.


Orso le 11 décembre 2015

mercredi 9 décembre 2015

Le mariage de ma mère

   LE MARIAGE DE MA MERE

 Tu me demandes  comment mon père a connu ma mère ?
C’est très simple, c’était, parait-il la plus belle du village, elle est née en 1900.
En 1915, elle avait donc 15 ans et mon père, qui vivais aussi au village avait 3 ans de plus.
Ils s’aimaient en cachette, car mon grand-père ne voulait pas que sa fille sorte avec  ce garçon.
Il s'est engagé volontaire pour partir sur le front, au grand désespoir de ma mère, il n'avait pas tout à fait 18 ans.
Pendant ses permissions, bien sûr ils se voyaient, discrètement, car mon grand-père surveillait sa fille. Mais il n'était pas toujours  là.....
Pendant sa permission, en 1917, il enleva  ma mère et sont partis ensembles, il parait que cela se faisait souvent quand les parents refusaient une alliance qui ne leurs convenait pas.
Devant le fait accompli, il fallait réparer......
Alors, bien sûr mon grand-père accepta le mariage, qui a eu lieu pendant cette permission.

Inutile de te dire que le retour au front a été pénible......

C'était ton arrière-grand-père.......



Voici  sa photo prise sur le front.

En 1916



                     

mardi 8 décembre 2015

UNE REFLEXION

Une réflexion

C’est parfois dans un
regard, dans un sourire,
que sont cachés les mots,
qu’on a jamais su dire.




 Orso

dimanche 6 décembre 2015

MES PROMENADES

Mes promenades

Pendant mes promenades,
tôt le matin,
je m’arrêtais toujours
au début du chemin.

Je regardais, au loin
cet immense espace,
il était tout à moi
et ce matin, j’y pense.

Je me disais : admire
ce paysage,
respire ses parfums,
écoute son silence,
garde ça dans un coin.

Je connaissais les arbres,
qui bordaient le sentier,
ils avaient leur langage,
car ils me parlaient:

N’écrases pas ces bouquets
de lavande et  de romarin,
ils sont là pour parfumer,
cueilles ce petit brin de thym.
Ecoutes ces oiseaux,
et le chant des cigales,
regarde ce ruisseau
qui coule en cascades.

Si, un jour, je retournais
dans ce coin de Provence,
je rechercherai ce petit sentier……


Orso le 6 décembre 2015

jeudi 12 novembre 2015

MON BEAU VILLAGE


MON BEAU VILLAGE

Clic sur la photo,
pour mieux le voir

Le voici, niché dans le maquis,

il est au bout du chemin,

la route s'arrête ici,

c'est, sans nul doute

MON PARADIS,

Orso

mardi 10 novembre 2015

GIONO

Giono

J’ai sorti ce vieux livre,
je passe mes soirées avec lui,
il me raconte, avec son écriture,
les moments de sa vie.
IL trouve les mots justes,
avec son langage à lui,
il me parle de Beaumugne,
ce mystérieux Pays.
Caché dans les collines,
entouré de parfums,
ce village paisible
où vivent tous les siens.
Il a délivré Angèle,
pour aider un ami,
elle était prisonnière,
avec son petit.
Ils sont  partis dans la nuit,
lui connaissait le chemin,
il voulait mettre à l’abri,
Angèle et son babin.
Ils fuyaient le papé,
armé de son fusil,
il voulait les tuer,
ils avaient volé sa fille.

Si vous voulez connaitre
cet écrivain des collines
qui parle avec ses mots
il s’appelle ; Jean Giono.

S'il était encore en vie,

j'irai le chercher,
j'en ferai mon ami.

Orso le 10 novembre 2015

samedi 31 octobre 2015

LES BANCS

LES  BANCS


Avant, il n'y avais pas assez
de bancs pour tous les vieux,

Aujourd'hui, il y a beaucoup 
de bancs

mais il n'y a plus de vieux.
LE  29 OCTOBRE 2015

Orso

vendredi 16 octobre 2015

VOYAGE

VOYAGE

J’ai besoin d’un grand sac
pour mon dernier voyage,
où j’y mettrai en vrac
mes plus belles images.

Les vallons, les rivières,
les montagnes enneigées,
les restanques en pierres
et mes belles forets.

J’ajouterai quelques herbes
parfumées,
cueillies sur le chemin,
un peu raisin doré
pour apaiser ma faim.

S’il reste de la place,
j'y mettrai aussi
les belles images
de tous mes amis.

Ce fardeau sera léger,
car c’est un mirage,
celui que j’ai rêvé
pour mon dernier voyage.


Orso le 16 octobre 2015

lundi 5 octobre 2015

IL Y AVAIT

IL Y AVAIT
Il y avait une fontaine
qui offrait son eau,
il y en avaient même
qui buvaient au goulot.
Il y avait des ombrages
sous les marronniers,
les enfants du village
 venaient y jouer.
Il y avait le Verdon
qui coulait lentement
avec plein de poissons
dedans.
Il y avait des moutons,
il y avait deux bergers,
il y avait des chiens
en liberté.
Il y avait des mures noires
sur les chemins,
des figues blanches
et du beau raisin.
Il y avait un forgeron
qui tapait sur l’enclume,
un épicier qui vendait
ses légumes.
Il y avait un lavoir
qui attend toujours
les coups de battoir
et les cancans du jour.
Il y avait une église
sans curé
et des maisons toujours
fermées.

Il y avait des chansons,
des rires et
du bonheur
 dans chaque maison.

 Artignosc sur Verdon
Le 2 mai 2014



samedi 3 octobre 2015

IL Y A LONGTEMPS

C’était il y a longtemps

Je ne me souviens pas de mon âge,
je me souviens seulement
de son visage.
Elle avait les yeux bleus,
les cheveux bouclés,
je la regardais !!!

Elle ne savait pas que je l’aimais
en silence,
elle riait tout le temps,
sans doute pour montrer
ses belles dents.
Ses amies venaient chez elle,
elles jouaient, elles dansaient,
elles n’étaient pas aussi belles ;
je la regardais.
Nul ne connaissait mon amour
pour celle qui occupait,
mes nuits, mes jours,
je me cachais, pour la regarder.
Son visage est encore là
aujourd’hui,
son prénom est dans ma tête,
Je vous le dirais un jour,
peut-être.

Elle a sûrement mon âge,
aujourd’hui,
qu’es-elle devenue ?
elle ne saura jamais
que je l’aimais.

Aimer en silence est 
une longue souffrance

Orso le 3 octobre 2015


CHOISIR

Choisir

Si je devais choisir une saison,
pour quitter ce bas-monde,
sans aucune hésitation,
je choisirai l’Automne.


Mourir  auprès de lui,
couché sur ses feuilles,
elles seraient le lit
de ma dernière demeure.

Je n’oublierai jamais
les autres saisons,
le printemps, l’été,
l’hiver et ses frissons.

j’emporterai mille images,
recueillies le long de ma vie,
celles de mes deux villages
et celles de mes amis.

 GIUNCAGGIO
Artignosc

Orso le 3 octobre 2015

vendredi 25 septembre 2015

VENEZ ME VOIR

VENEZ  me voir
Mes écrits se ressemblent,
mais je n'ai pas tout écris
sur Elle

Venez à moi, enfants de la Nature,
j’ai vécu chez vous longtemps,
je garde dans mes mémoires
de merveilleux instants.

Mes pas allaient à votre rencontre,
dans la fraîcheur du matin,
vous m’offriez vos arômes :
la lavande, la sarriette et le thym.

Je buvais l'eau du ruisseau,
je cueillais vos mûres noires,
j’écoutais chanter les oiseaux
et les appels de vos cigales.

J’ai connu tous vos enfants,
vous étiez une grande famille,
j’ai vécu chez vous longtemps,
venez me voir maintenant.

J’habite en ville depuis dix ans,
les sentiers sont des avenues,
 je cherche désespérément
vos belles couleurs de printemps.

Apportez-moi,votre silence,
votre air pur, un peu de Verdon,
apportez-moi, dans votre besace,
vos savoureux champignons.

Venez me voir,
je vous attends.

Orso le 25 septembre 2015

jeudi 3 septembre 2015

VIENS AVEC MOI

VIENS AVEC MOI
Lettre à Roger

Comment oublier ces instants
de bonheur.


Viens avec moi mon ami,
nous allons revoir ce sentier,
parfumé de thym et de lavande,
que nous empruntions
pour nos promenades.

Viens avec moi, mon ami,
nous chanterons ensemble,
comme autrefois,
en poussant de grands cris,
que l’écho nous renvoie.

Viens avec moi, mon ami,
nous allons faire un pèlerinage,
dans ce coin, où sont réunies
les plus belles images.

Viens avec moi, mon ami,
dans ce petit village,
nous allons revoir aussi
nos anciens camarades.

Viens avec moi, mon ami,
dans cette escapade,
tous nos vieux souvenirs
nous accompagnent.


ORSO LE 3 SEPTEMBRE 2015



vendredi 7 août 2015

SON RETOUR

SON RETOUR

Elle est arrivée dans la nuit,
pendant mon sommeil,
elle est venue dans mon lit,
me parler à l’oreille :

J’ai appris que ton cœur
était triste,
que tu n’écrivais plus,
on m’a dit : reviens vite,
tu es très attendue.

J’écoutais ses paroles,
elles arrivaient du ciel,
j’ai ouvert les yeux
 me blottissant contre elle.

Je voulais la serrer,
la retenir,
je voulais l’empêcher
de repartir.

Je ne voyais pas son visage,
car il faisait noir,
mais je sais que ma Muse
est revenue ce soir.

 ORSO LE  7 AOUT  2015

vendredi 17 juillet 2015

LE CHAT ET LA SOURIS

LE CHAT ET LA SOURIS

Un chat et une souris vivaient dans la même maison, le chat passait son temps à chercher la souris, la souris passait son temps à se cacher, car elle avait vu le chat, avec une souris dans la gueule, elle devait sa survie à sa malice et sa rapidité.

Comme ce manège durait depuis longtemps, le chat se posta devant le trou où vivait la souris et l'appela à plusieurs reprises, la souris entendait bien, mais ne sortait pas de son trou.
Un jour, le chat, mettant son museau devant le trou, lui dit:
-Il faut que je te parle ?
Le chat ne répondait pas.
-Ecoute, je ne te veux pas de mal, je vais te faire une proposition.
La souris plaça son nez devant son trou et lui répondit:
-Je t'écoute, mais je ne sort pas.

-Voilà, nous allons faire un pacte.
-Qu'est ce que sait: un pacte, expliques moi ?
-Tous les jours, je t'apporterai les bons restes de repas, ainsi tu n'auras plus à sortir.
-Et que voudras-tu en échange ?
-Tu resteras dans ton trou, ainsi mes maîtres, ne te voyant plus, penseront que je fais bien mon travail et j'aurais droit à des câlins et des félicitations.
-D'accord, je veux bien faire un essai de dix jours, après on verra.
Alors commença le fameux manège, tous les jours, après le repas de midi, le chat apportait les beaux restes à la souris.
Au bout de dix jours, le chat demanda à la souris:
-Alors, tu as réfléchi, c'est oui, ou c'est non ?
-C'est non !
-Comment, c'est non ?
-Tu te rends compte que je ne sort plus de mon trou, je grossi et je ne vois plus personne, aussi, nous allons continuer comme avant, tant pis si tu m'attrapes.
-Alors, c'est la guerre entre nous, je ne te laisserai pas tranquille, je te surveillerai toute la journée.

Le chat passait ses journées devant le trou et surveillait le chat.
-Voilà, tu as gagné, je vais partir, mais je n'irais pas loin, juste dans la maison d'à côté ou il n'y a pas de chat.
La souris avait trouvé un coin, sous un tas de bois.
Les maîtres du chat, ne voyant plus de souris, n'arrêtaient pas de caresser leur chat.
Un matin la voisine leur demanda: avez-vous des souris chez vous ?
-Ho! j'en avais, mais j'ai un chat formidable, il les a toutes mangées.
En écoutant ces paroles, le chat se léchait les moustaches.
-Si vous voulez, je vous le donne, il aura vite fais de vous en débarrasser.


La voisine accepta l'offre et c'est ainsi que continua l'histoire du chat et de la souris........

Paul Sialelli





mercredi 8 juillet 2015

MISE A LA PORTE

MISE A LA PORTE


Il y a des façons
plus élégantes
de congédier
sans indemnités.

Orso

dimanche 5 juillet 2015

LA RENCONTRE SECRETE

LA RENCONTRE  SECRETE


Allo, Ségolène, c’est Valérie,
j’aimerai  vous rencontrer
pour parler un peu de Lui,
car je suis désespérée.

Bonjour, Valérie,
je suis venue, car moi aussi,
depuis qu'il est parti,
je ne dors plus la nuit.

Qu'as-il trouvé à cette Julie,
si ce n'est sa jeunesse,
lorsque la nuit,
il partait à son adresse.

Qu'avait-elle de plus que nous,
sans doute son sourire,
il s'est bien fichu de nous,
ce vieux satyre.
Je vais écrire un grand livre,
je vais tout raconter,
même s'il fera rire,
nous serons vengées.

Dialogue inventé
Orso le 7 octobre 2014