samedi 20 décembre 2014

LE CHENE VERT

Le chêne vert
 
 
Je me suis arrêté
au pied de ce vieil arbre
qui me regardait passer ;
ce matin, j'ai voulu lui parler.
 
Il est plus vieux que moi,
il a subit plein de tempêtes,
mais il se maintient droit,
du haut de ses 20 mètres.
Il a vu tant d'amoureux
creuser des promesses
sur son tronc noueux :
un cœur et une flèche
plantée au milieu.
 
Que viens-tu faire, mon ami,
sous mon ombrage ?
J'arrive à la fin de ma vie,
mes jambes me lâchent,
mon cœur est meurtri.
Je suis venu te demander:
comment fais-tu
pour vivre aussi longtemps,
moi, je suis vieux et usé,
je n'ai que 89 ans.
 
 
J'ai vécu plusieurs guerres,
mais j'ai résisté,
j'ai baissé la tête
lorsque le vent soufflait,
j'ai connu la misère,
j'ai vu les gens se battre,
je les ai vu pleurer.
 
Ils connaitront mon âge,
lorsqu'ils m'abattront,
en comptant les cercles
inscrits dans mon tronc.
 
Toi, tu es encore jeune,
tu m'as même pas 100 ans,
j'ai fais mon petit compte:
j'ai plus de 1.000 ans.
 
Viens me voir, quand tu veux,
je suis encore là pour longtemps.
 
Orso le 20 décembre 2014
 
 


dimanche 14 décembre 2014

L'AVENIR

L'avenir
 
L'avenir est un nouveau
chemin,
 
Qu'il faudra emprunter
dès demain.


Orso


PAROLES

PAROLES
 
Qui parle beaucoup,
parle trop.
 
Qui parle peu,
réfléchi.
 
Qui ne parle pas,
rumine......
 
Qui bégaie,
n'a pas le temps
de tout dire.
 
Orso


mardi 9 décembre 2014

LA PLUIE

LA PLUIE
 
Merci la pluie,
Oh! comme j'ai bien fait
de l'attendre,
elle est arrivée transie,
elle avait promis.....
Elle s'est jetée contre moi,
sa robe était trempée,
elle ne refusa pas
notre premier baiser.
Je sentais son cœur battre,
le mien faisait de même,
la pluie nous obligeait
à nous enlacer.
 
Nous parlons souvent
de cette averse,
même si le temps
a glissé sur notre
jeunesse.

 
Lorsque, à travers les vitres,
nous regardons la pluie,
quelques larmes coulent
sur nos joues meurtries.

Merci la pluie.
 
Orso le 9 décembre 2014


jeudi 4 décembre 2014

LE JOUR, LA NUIT

LE JOUR, LA NUIT

 
Depuis des millénaires,
ils n'ont pu se rencontrer,
lui avec sa lumière,
elle son obscurité.
 
L'un éclaire ces jolis paysages,
l'autre, dans le noir,
regarde,
mais ne peut rien voir.
 
Lui, se lève  à l'aube,
avec ses jolies couleurs,
il s'appelle Aurore
et c'est la première heure.
 
La nuit, elle, se couche
lentement,
ses yeux se ferment,
en s'endormant.
 
Elle semble tirer le rideau,
elle va se noyer dans l'eau,
le spectacle est fini,
mais que c'était beau.
 
Orso le 4 décembre 2014